La voix des exilés pour un meilleur accès à l’enseignement supérieur

Le terme « Union » se réfère au rassemblement des étudiants exilés de leurs pays pour des raisons politiques, économiques, humanitaires, ou climatiques. Cette Union est une organisation à but non lucratif. Elle partage et soutient les activités et valeurs de l’Union des étudiants français.


Guide de la vie étudiante

 

L’assurance responsabilité civile pour étudiant
L’assurance responsabilité civile pour étudiantVous avez involontairement cassé les lunettes d’un camarade d’université ou blessé quelqu’un par accident ? Pas de panique, si vous possédez une assurance responsabilité civile qui, rappelons-le, est différente d’une assurance habitation, celle-ci vous couvrira. C’est aussi le cas pour la quasi-totalité des dommages dont vous pourriez être responsable au cours de votre vie étudiante. Voici quelques précisions. L’assurance responsabilité civile (RC), une protection qui couvre tous les incidents de la vie privée ? La responsabilité civile est exigée dès l’inscription dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur. C’est aussi une assurance obligatoire en stage. « Elle vous couvre pour les dommages corporels, matériels et immatériels que vous pourriez causer à un tiers dans la quasi-intégralité de votre vie privée : au sein de l’université ou de l’école, dans vos activités sportives et dans vos jobs (cours particuliers, baby-sitting…) », précise Benjamin Biale, directeur général de la mutuelle étudiante HEYME. La garantie responsabilité civile se substitue au responsable pour indemniser la victime. A défaut d’assurance, vous devrez vous-même vous charger de l’indemnisation. Voici quelques exemples pour lesquels la Responsabilité Civile vous couvre : Vous cassez involontairement le rétroprojecteur de votre professeur; En stage, vous vous faites voler le matériel prêté par l’entreprise; Vous bousculez par inadvertance un camarade, qui se casse le bras. Quelles sont les garanties d’un contrat d’assurance Responsabilité Civile ? La Responsabilité Civile couvre trois types de dommages à autrui : corporels (blessures physiques), matériels (casse d’un objet), ou immatériels (atteinte à l’intégrité d’une personne ou acte entraînant une perte financière). Les contrats couvrent aussi les dommages occasionnés, par exemple, au cours des vacances d’été. Le tout, pour des tarifs très abordables. « Notre pack Responsabilité Civile est à 13 euros par an », indique Benjamin Biale. Sont en revanche exclus de cette garantie les dommages intentionnels, ceux causés à vous-mêmes (couverts par la souscription à une complémentaire santé et/ou à une assurance garantie Individuelle Accidents), ceux survenus dans un cadre professionnel. A noter que la pratique des sports extrêmes, ou les dommages occasionnés à un tiers avec votre voiture ou votre nouveau véhicule électrique ne sont pas couverts par une assurance Responsabilité Civile. Vous devez alors souscrire un contrat d’assurance spécifique. Une assurance personnelle valable aussi pour les stages ? Oui. Les assurances responsabilité civile étudiante couvrent les dommages causés à autrui à l’occasion de tes stages en France comme à l’étranger, et les stages/gardes qui sont effectués dans le secteur médical et paramédical. Quelle différence avec une assurance habitation ? Cette garantie peut être incluse dans plusieurs types de contrats d’assureurs, notamment dans les contrats multirisques habitation. Mais ces contrats multirisques habitation ne couvrent pas l’intégralité des aspects de la vie étudiante, comme les stages ou les jobs. Il faut le vérifier en regardant de près les garanties incluses dans le contrat multirisques habitation par la compagnie d’assurance. « S’il est possible de passer par des assureurs classiques, mieux vaut souscrire une assurance étudiante, car ces contrats sont pensés pour couvrir de façon optimale le périmètre de vos activités », conseille le Directeur Général de HEYME. L’attestation de responsabilité civile : qui peut vous la demander ? De manière obligatoire – Université/école. L’attestation d’assurance en RC fait partie des documents obligatoires pour valider votre inscription. Cette assurance est également requise pour toute sortie scolaire hors de l’enceinte de l’établissement (visite culturelle, voyage linguistique, etc.). – L’entreprise qui vous accueille pour un stage. En revanche, en contrat salarié, c’est l’entreprise qui prend obligatoirement en charge cette couverture (responsabilité civile professionnelle). De manière facultative : – Vos employeurs occasionnels (cours particuliers, baby-sitting…). – Club ou stage sportif. Mais cette assurance est souvent comprise dans le prix de la cotisation ou licence. Pensez néanmoins à vérifier le détail des activités couvertes par l’assureur. [...]
Exercer la pharmacie en France avec un diplôme de pharmacien étranger
Exercer la pharmacie en France avec un diplôme de pharmacien étrangerSi vous avez obtenu votre diplôme de Docteur en Pharmacie dans une faculté hors UE ou hors AELE, et vous souhaitez exercer le métier de Docteur en Pharmacie en France. Il faut que vous obteniez le Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie français. Pour cela, vous devez passer le concours prévu dans le cadre de la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé). Pour vous inscrire en PACES, vous devez envoyer un dossier de candidature complétant les documents suivants : – Votre diplôme du baccalauréat traduit par un traducteur assermenté et certifié conforme à l’orignal ; – Votre diplôme de pharmacien traduit par un traducteur assermenté et certifié conforme à l’original ; – Votre détail des années d’études de pharmacie et vos relevés de notes si possible ; – Une lettre explicitant les motifs de la demande ; – Tous les documents jugés utiles pour la constitution du dossier (carte de séjour, autres attestations) ; – Et selon la faculté choisie, des enveloppes timbrées libellées à votre nom et adresse où vous êtes certain de recevoir votre courrier pour qu’on vous transmettre la réponse à votre candidature. Votre dossier de candidature en PACES doit être envoyé à l’une des 24 Facultés de Pharmacie de France de votre choix. Si vous êtes classé en rang utile à l’issue de concours de PACES, une demande de dispense d’années des études de pharmacie (jusqu’à la 4ème année= DFASP1) sera adressée au MENESR (Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche). Attention : Vous devrez obligatoirement : Réaliser la cinquième année des études de pharmacie DFASP2 ; Accomplir un troisième cycle correspondant à l’orientation choisie ; Et soutenir une thèse. Dans le cas où vous n’obtenez pas le Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie Français vous ne pourrez pas exercer la pharmacie en France. Vous pouvez également décider de suivre les études de Préparateur en Pharmacie. Vous préparerez alors le Brevet Professionnel de Préparateur en deux ans. [...]
Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés EQPR
Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés EQPRLes réfugiés et les demandeurs d’asile qui ne sont pas en possession de leur diplôme peuvent candidater auprès du Conseil de l’Europe pour tenter d’obtenir le Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés.   Qu’est-ce que l’EQPR ? l’EQPR permet d’attester les qualifications des réfugiés, sans toutefois se substituer à un diplôme ou à une procédure de vérification des connaissances ou des qualifications. Le Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés fournit une méthodologie fiable et facile d’accès pour évaluer les qualifications des réfugiés, même lorsque celles-ci ne peuvent pas être entièrement documentées. C’est un dispositif du Conseil de l’Europe, soutenu en France entre autres par la Diair, la Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés, et par le centre de reconnaissance des qualifications France Education International, un opérateur de l’Etat. Un outil utile dans votre parcours. Il peut arriver que vous n’ayez pas avec vous les documents attestant de vos qualifications, parce que vous n’avez pas pu les prendre avec vous avant de partir ou parce qu’ils ont été perdus lors du voyage. L’EQPR a pour but de fournir une évaluation si cela se produit. L’EQPR présente des informations vérifiées par des évaluateurs certifiés, non seulement sur le parcours académique des réfugiés et demandeurs d’asile, mais aussi sur leur expérience professionnelle et leur maîtrise des langues. C’est un outil qui favorise la poursuite d’études, l’employabilité et in fine, l’intégration des réfugiés.   L’EQPR, un outil supplémentaire dans la lutte contre le Covid-19 En cette période de crise sanitaire, l’EQPR est utile pour attester de vos compétences en santé si vous n’avez pas d’autres documents avec vous. Certains réfugiés possèdent les compétences, les connaissances et l’expérience nécessaires pour aider pendant la pandémie de coronavirus. Si vous avez les compétences requises, mais que vous ne pouvez les documenter pleinement, effectuez une demande d’EQPR.   Comment en faire la demande ? Pour candidater, il suffit d’envoyer un mail à refugees.qualifications@coe.int Les candidatures sont examinées au fil de l’eau. Dès qu’un candidat se manifeste, une session d’évaluation est organisée.   Comment se déroule l’évaluation ? L’évaluation se déroule en deux temps : tout d’abord, le candidat remplit un questionnaire retraçant son parcours académique et professionnel (ainsi que les langues qu’il ou elle parle), puis un entretien de 45 minutes (en visioconférence ou en face à face) permet aux évaluateurs d’affiner les informations fournies par le candidat. [...]
Clarification des procedures d’inscription selon le statut administratif
Clarification des procedures d’inscription selon le statut administratifLes procédures sont variées selon le statut administratif de l’exilé. Réfugié ou d’apatride, ou vous êtes bénéficiaire de la protection subsidiaire :  Licence en 1ère année de (L1) : Vous pouvez contacter directement l’établissement pour déposer votre candidature sans délai précise le mieux c’est de les contacter le plus vite possible. Filière sélective (type BTS, DUT, CPGE) : Vous devez candidater sur la plateforme Parcoursup Licence en 2ème ou une 3ème année (L2) (L3), un Master 1, un Master 2 ou une école : Vous pouvez contacter directement l’établissement pour déposer votre candidature sans délai précise le mieux c’est de les contacter le plus vite possible. Vous pouvez cherchez le site E candidat de l’université la quelle vous voulez y étudier.   2. Demandeur d’asile : Licence en 1ère année de (L1) : Si baccalauréat non (français ou européen) : vous devez candidater via la procédure de la DAP Vert (Demande d’Admission Préalable). Si baccalauréat français ou européen :  votre devez candidater via la procédure de la DAP blanc (Demande d’Admission Préalable). Filière sélective (type BTS, DUT, CPGE) : Vous devez candidater sur la plateforme Parcoursup Licence en 2ème ou une 3ème année (L2) (L3), un Master 1, un Master 2 ou une école : Vous pouvez contacter directement l’établissement pour déposer votre candidature sans délai précis, le mieux c’est de les contacter le plus vite possible.   Les dates à retenir : DAP (Demande d’admission préalable) Début des inscriptions 1er novembre 2019 Clôture des inscriptions 17 janvier 2020 Attention : la date peut changer de l’année à l’autre    Parcoursup Découverte des formations : novembre 2019 – janvier 2020 Inscriptions et formulation des vœux : 22 janvier – 12 mars 2020 inclus Confirmation des vœux : 12 mars – 2 avril 2020 inclus Attention : la date peut changer de l’année à l’autre    [...]
Une bonne lettre de motivation  c’est quoi?
Une bonne lettre de motivation c’est quoi?Beaucoup d’entre nous ont entendu le terme lettre de motivation et ont du mal à l’écrire. Dans cet article, nous allons essayer d’expliquer cette lettre, les étapes les plus importantes à suivre pour l’écrire et les difficultés rencontrées lors de la rédaction de votre première lettre de motivation.   Objectifs de la lettre de motivation La lettre de motivation est le courrier qui sera envoyé à une structure (entreprise, association, formation, université etc…) pour postuler au poste ou à la formation que vous visez. L’objectif d’une lettre de motivation est de montrer à votre interlocuteur, en quelques phrases, que vous avez compris le positionnement de la structure, que vous allez pouvoir apporter à celle-ci votre compétences et réussir les tâches qui vous seront confiées. Attention : Le recruteur souhaite savoir si vous êtes capable de mettre en valeur vos compétences et/ou expériences.   La mise en page et le plan d’une lettre de motivation Une lettre de motivation doit être structurée d’une façon standardisée. Elle doit contenir un en-tête, un corps de texte et un pied de page.  L’en-tête contient : ➢Vos coordonnées : nom, adresse (facultatif), numéro de téléphone ➢Le nom et les coordonnées de l’employeur ➢La ville et la date de l’envoi ➢L’objet de l’envoi (référence de l’offre et intitulé du poste)   -Le corps de votre lettre : c’est la partie qui demande le plus de réflexion, c’est ici qu’il faudra argumenter pour défendre votre candidature/votre profil. Le corps de la lettre de motivation doit être  organisé en trois étapes : 1- L’introduction a pour vocation de capter l’attention de votre interlocuteur. Il s’agit de lui montrer que vous avez compris les besoins de son entreprise/ les bénéfices de la formation et que vous avez pleinement conscience du poste/formation proposé.   2 – Dans la seconde partie, vous devez vous présenter en valorisant les atouts que vous possédez pour le poste ou la formation en mettant en relation votre expérience avec les critères demandés.   3- Dans  la troisième partie du corps de votre lettre, vous inciterez votre interlocuteur à vous  contacter, en lui proposant un entretien, l’objectif de la lettre étant de d’obtenir  ce rendez vous. On termine par la formule de politesse.   -Le pied de page contient votre Nom/Prénom et votre signature.   Conseils de rédaction Un premier paragraphe accrocheur Pensez que le recruteur qui lira votre lettre en reçoit des dizaines tous les jours, il faut donc tout de suite attirer son attention, lui donner envie de continuer à lire. Si vous adoptez le traditionnel plan « Vous / Moi / Nous », mettez vos compétences en valeur dès les premiers mots. Choisissez, par exemple, un axe de présentation de l’entreprise ou de la formation sur lequel vous pourrez rebondir facilement. La lettre de motivation doit apporter des informations complémentaires au CV. Son objectif n’est pas de raconter votre parcours scolaire et professionnel, mais bien d’expliquer votre intérêt et vos atouts pour le poste proposé. Votre lettre doit s’articuler autour d’un projet professionnel et personnel cohérent. Structurée et soignée : La lettre doit tenir sur une seule page, idéalement. Aérez les paragraphes, laissez des marges et des espaces. N’oubliez pas de vous relire afin d’éliminer toute faute d’orthographe. Personnalisée : La lettre passe-partout est à bannir, de même que les lettres copiées collées d’Internet ! Évitez les formules toutes faites et les généralités qui n’apportent rien d’utile à votre candidature. Il faut donner envie au recruteur de vous rencontrer grâce à des arguments ciblés et personnalisés. Mais attention, montrer que l’on connaît une entreprise ne veut pas dire plagier son site ou en faire des tonnes sur le mode « J’adore tellement ce que vous faites, je rêve de travailler pour vous depuis que j’ai 10 ans… » Valorisez vos points forts : Mettez en avant les compétences les plus intéressantes pour le poste auquel vous postulez. Donnez des exemples précis et des chiffres pour illustrer vos arguments. Un informaticien pourra, par exemple, indiquer le nombre de visites sur les sites qu’il a créés. 
Les petits plus… Si vous êtes recommandé par quelqu’un, mentionnez-le, c’est un atout non négligeable. Le bénévolat dans une association, une langue rare…peuvent aussi faire la différence.   Erreurs à éviter   Le copier-coller Les fautes Les expressions négative La lettre trop bavarde ou trop condensée Une présentation mal soignée Des coquilles fâcheuses 7. Les oublis importants Des formules poussiéreuses 9. Une absence d’accroche N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide ou si vous avez des questions. Voici un exemple pour vous aidez appuyez LM.UEE     [...]
Nouveauté Parcousup 2020 : Parcours+
Nouveauté Parcousup 2020 : Parcours+En 2019, de nombreux candidats qui n’étaient ni lycéens ni étudiants et qui souhaitaient reprendre des études se sont inscrits sur Parcoursup pour y demander des formations initiales du premier cycle de l’enseignement supérieur. L’objectif de Parcoursup étant d’orienter les candidats à l’issue de leurs études secondaires ou d’une première année d’études supérieures, toutes les demandes des candidats en reprise d’études n’ont pas pu être satisfaites. C’est pourquoi des solutions ont été mises en place au niveau local pour répondre aux besoins de ce nouveau public et accompagner les candidats concernés vers des formations ou services pertinents qui pouvaient être en dehors de Parcoursup. Parcous+ c’est quoi? Pour prolonger cette dynamique et mieux orienter les candidats en reprise d’études vers des solutions appropriées, la plateforme Parcoursup met en place en 2020 avec ses partenaires, en particulier le ministère du Travail, les Régions, les universités, France compétences (autorité de régulation de la formation professionnelle), une offre spécifique d’information et d’orientation vers des formations ou services destinés aux personnes déjà titulaires du baccalauréat. En fonction des besoins exprimés par ces candidats lors de leur inscription sur Parcoursup, des solutions pouvant répondre à leurs attentes seront identifiées, comme par exemple l’offre de formation professionnelle continue ou du conseil en évolution professionnelle. Ces candidats pourront ainsi consulter des sites sur lesquels ils trouveront les informations pratiques et des contacts utiles à leurs démarches. Ils pourront également, s’ils le souhaitent, poursuivre leur inscription sur Parcoursup et formuler des vœux. Le service Parcours+ sera enrichi progressivement selon les échanges avec les partenaires du ministère et des rectorats intervenant dans le champ de la formation continue. Pour consulter le service Parcours+ c’est ici https://dossier.parcoursup.fr/Candidat/parcoursplus-info   [...]

 Bourses

 

Communiqué sur la revalorisation des bourses CROUS sur critères sociaux annoncée par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche
Communiqué sur la revalorisation des bourses CROUS sur critères sociaux annoncée par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche  Depuis octobre 2022 l’Union des Etudiants Exilés (UEE) participe à la concertation menée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (ESR) dans le cadre de la réforme de la vie étudiante. Pendant ces mois de consultation, nous avons fait part de nos préconisations concernant les conditions matérielles de vie et tout particulièrement les enjeux liés aux bourses CROUS sur critères sociaux pour les étudiant.e.s exilé.e.s. Le 29 mars 2023,  la ministre de l’ESR Sylvie Retailleau a annoncé une revalorisation des bourses CROUS sur critères sociaux. Les mesures annoncées permettront, à la rentrée, d’intégrer 35 000 boursiers supplémentaires et d’en faire passer 140 000 autres à l’échelon supérieur. Concrètement, il y aura une hausse de près de 20 % du budget consacré et les montants des bourses seront revalorisés de 37 euros pour tous les échelons. Nous saluons cette mesure qui représente une étape importante dans l’avancée des droits des étudiant.e.s. Même si une revalorisation de 37 euros par mois n’est pas particulièrement significative pour vivre dignement, cela représente néanmoins une avancée qui va aider notamment les étudiant.e.s exilé.e.s, pour lesquel.le.s la bourse CROUS représente une aide indispensable et souvent leur seule ressource. Seulement les personnes réfugiées et bénéficiaire de la protection subsidiaire (BPI) ont droit aux bourses CROUS sur critères sociaux. Une personne réfugiée ou BPI qui ne travaille pas à coté, reçoit, comme les étudiant.e.s boursier.ère.s français.e.s, une bourse entre 108,40€ et 596,50€ par mois selon son échelon. Les personnes exilées sont souvent obligées à travailler à coté de leurs études (et n’ont pas la possibilité d’avoir des aides de leurs familles) car, souvent la bourse CROUS ne suffit pas, et cela peut affecter la poursuite de leurs études et leur intégration sociale à l’université. Les étudiant.e.s demandeurs.euses d’asile ainsi que les étudiant.e.s sans titre de séjour valide, n’ont pas le droit aux bourses COURS sur critères sociaux mais seulement aux aides exceptionnelles octroyées par les établissements universitaires. Il est à noter, également, que les demandeurs d’asile ont le droit de travailler qu’après 6 mois du dépôt de la demande d’asile et pour une durée de 9 mois seulement. Les demandeurs.eurses d’asile perçoivent l’ADA (Allocation pour Demandeur d’Asile) pendant la durée de la demande d’asile, ce qui correspond à un montant de 6,80€ ou 14,20€ (si iels n’ont pas de place en hébergement) par jour pour une personne seule. Le cumul des différentes aides (ADA, RSA, bourse CROUS..) n’est pas possible à l’heure actuelle, ce qui représenterait une solution efficace pour que les étudiant.e.s exilé.e.s aient des conditions de vie et d’études dignes.   Les personnes exilées sont particulièrement exposées à la précarité ce qui ne leur permet pas de vivre dignement ni d’être dans les meilleures conditions pour étudier et ce notamment en Ile-de-France où le coût de la vie est très élevé. Des nombreux.euses étudiant.e.s, notamment en région parisienne, que nous accueillons dans le cadre de nos permanences, témoignent de leurs difficultés à survivre avec la seule bourse du CROUS. Certain.e.s ont meme dû abandonner leurs études faute de ressources suffisantes. Les préconisations de l’UEE L’Union des Etudiants Exilés plaide depuis des années pour une revalorisation des aides financières, notamment les bourses CROUS sur critères sociaux, pour permettre aux étudiant.e.s de faire face à la précarité et notamment à la difficulté de trouver un logement et/ou d’en payer le loyer. La mesure annoncée par le gouvernement représente une avancée mais il serait important de revaloriser davantage les bourses CROUS sur critères sociaux. Nous demandons un accès sans entraves aux bourses CROUS sur critères sociaux pour les personnes exilées, notamment pour les demandeurs.euses d’asile inscrit.e.s à l’université, jusqu’à la décision de la CNDA. Par conséquent, nous demandons donc la modification de la Circulaire du 23 juin 2021 relative aux modalités d’attribution des bourses d’enseignement supérieur sur critères sociaux afin d’élargir l’accès aux droits sociaux CROUS aux demandeur.e.s d’asile. Nous recommandons également : Que la bourse CROUS et l’ADA soient cumulables à taux plein Pour les personnes en exil qui n’ont pas d’accès à des bourses, et qui auraient le RSA comme seule ressource, il faut rendre compatible le statut d’étudiant.e et l’éligibilité au RSA Que les étudiant.e.s exilé.e.s deviennent prioritaires dès la première phase d’attribution de logements étudiants     Réfugiés : votre vie étudiante | Étudiant.gouv (etudiant.gouv.fr) Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : articles L554-1 à L554-4 – Accès au marché du travail Le montant augmente selon le nombre de personnes à charge (par ex. jusqu’à 17,60 eur/jour pour une famille de deux personnes) En quoi consiste l’allocation pour demandeur d’asile (Ada) ? | Service-public.fr [...]
Le Programme National d’aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil (PAUSE) 2023-2024
Le Programme National d’aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil (PAUSE) 2023-2024Le Programme national d’aide à l’Accueil en Urgence de Scientifiques en Exil (PAUSE) a lancé un nouvel appel à candidatures. L’échéance de l’appel est fixée au 30 Septembre 2022.   Quels profils sont éligibles au programme ? Les scientifiques et artistes étrangers de toute origine géographique (hors ressortissants de l’Union européenne) et de toute discipline sont éligibles, à condition de remplir l’ensemble des critères suivants :   Justifier d’un statut de doctorant, chercheur, enseignant-chercheur, artiste ou artiste-enseignant dans son pays d’origine ; Se trouver dans une situation d’urgence en raison du contexte sécuritaire prévalant dans son pays d’origine et/ou en raison de persécutions ou de craintes de persécutions du fait de son origine ethnique, de sa religion, de son engagement politique, de ses opinions, de son orientation sexuelle, du contenu de ses travaux et/ou enseignements ; Être dans l’obligation de s’exiler de son pays d’origine ou avoir quitté son pays d’origine depuis moins de trois ans.  Les candidats doivent être âgés de 65 ans maximum au moment du dépôt de leur candidature.   Vous avez identifié un candidat mais celui-ci ne répond pas à l’ensemble de ces critères ou relève d’une situation particulière ? N’hésitez pas à nous contacter.   Montant du financement: Le cofinancement attribué varie en fonction : du statut et de l’expérience du candidat, de l’existence d’un projet d’accompagnement social par l’établissement d’accueil. Peuvent ainsi être attribués : jusqu’à 20 000 euros pour les doctorants et assistants de recherche (catégorie 1). jusqu’à 40 000 euros pour les post-doc, les maîtres de conférences et les ingénieurs de recherche (catégorie 2). jusqu’à 60 000 euros pour les professeurs d’université et les directeurs de recherche (catégorie 3).   Ces catégories de financement ne s’appliquent pas aux candidatures d’artistes. Le budget sollicité par l’établissement sera examiné sur la base de l’expérience du candidat et du projet d’accueil.   Le montant alloué est plafonné à 60 % du budget total présenté par l’établissement.   Quelle est la durée du cofinancement ? Votre projet sera financé pour une durée maximum d’un an. Nous vous conseillons ainsi de présenter un projet d’accueil sur une période d’un an ou, à défaut, de six mois minimum.   Le financement pourra être renouvelé une fois. Votre établissement devra alors présenter une demande de renouvellement. Celle-ci sera évaluée au regard de l’avancée des travaux et des résultats. Une troisième année pourra être financée pour les doctorants. L’évaluation du dossier se fera sur la base de l’avancée des travaux et des conclusions du comité de suivi de thèse de l’établissement d’accueil. Au terme du projet d’accueil, le bénéficiaire et l’établissement d’accueil devront impérativement transmettre un bilan au programme PAUSE.   Constitution des dossiers de candidature Le dossier de candidature est constitué et présenté par l’établissement d’accueil. Il se compose d’un formulaire à remplir sur la plateforme de dépôt des dossiers de candidature à partir de ce lien. Si vous souhaitez prendre connaissance du formulaire qu’il vous sera demandé de renseigner directement à partir de la plateforme, celui-ci est téléchargeable en format word à partir de ces liens : Formulaire de la première demande Formulaire de candidature premier demande Formulaire de renouvellement de la demande Formulaire de candidature de renouvellement Pour avoir plus d’information : cliqez le lien [...]
Intercultur’elles Programme d’Unir pour les femmes
Intercultur’elles Programme d’Unir pour les femmes  UniR Universités & Réfugié.e.s est une association qui accompagne des personnes réfugiées et demandeuses d’asile dans leur insertion académique. Avec le programme d’accompagnement personnalisé, les ateliers à la reprise d’études et à l’orientation professionnelle, les cours de français, et le programme de mentorat.   Présentation d’Intercultur’elles Intercultur’elles est le programme de mentorat d’UniR qui valorise les parcours des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à travers le partage de compétences personnelles, professionnelles et académiques avec des mentores locales. Dans un contexte interculturel, le programme permet de définir leurs projets et de construire l’avenir qu’elles désirent. À travers des sessions individuelles et collectives, les participantes travailleront sur des objectifs spécifiques : Explorer leur parcours académique et professionnel, Réaliser des projets en accord avec leurs acquis et compétences, Exploiter leur potentiel en travaillant sur leur confiance en soi, Apprendre à développer un réseau, Découvrir la culture de chacune et échanger sur leurs expériences mutuelles. Les participantes du programme suivront une formation axée sur la migration, le genre et l’interculturalité spécialement conçue pour ce programme. Afin de pouvoir bien profiter du programme, un niveau minimum de B1 en français est recommandé.   Objectifs Soutenir la phase de développement d’un parcours académique et professionnel des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à travers la mise en relation avec des femmes locales ; Promouvoir l’acquisition de compétences liées aux projets professionnels et personnels afin d’améliorer l’accès des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à l’enseignement supérieur et au marché de l’emploi ; Fédérer et diffuser des connaissances et bonnes pratiques liées à l’intersectionnalité du genre et de la migration afin de sensibiliser les participantes du mentorat.   Candidature  La troisième session de mentorat entre femmes aura lieu d’octobre 2021 à avril 2022. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 24 septembre et se font en ligne via les formulaires ci-dessous : Candidature pour les mentores  Candidature pour les mentorées  Vous pouvez également vous inscrire à l’une des trois réunions d’informations organisées : le 26 août à 18h30 sur Zoom,  le 14 septembre à 18h30 sur Zoom, et le 16 septembre à 18h30 à La Maison des Réfugiés.    [...]
Candidatures au DU RESPE (DU passerelle de Sorbonne Université)
Candidatures au DU RESPE (DU passerelle de Sorbonne Université)Notez bien que le DU RESPE est devenu le  DU passerelle de Sorbonne Université Donc vous avez le droit d’avoir une bourse de CROUS et peut être un logement de CROUS si vous êtes éligible. Le DU RESPE  “Retour aux études supérieures des personnes exilées” de Sorbonne Université est ouvert aux personnes non francophones ayant l’équivalent du bac et un niveau B1 en français (un test de langue en ligne sera effectué au moment de la candidature, ainsi qu’un test en classe). Cette formation gratuite s’adresse à des personnes exilées, quel que soit leur statut administratif, qui ont subi une interruption de leurs études. Les candidatures féminines sont encouragées. Elle propose un enseignement visant la reprise d’études avec des cours de français langue étrangère (FLE) préparant le niveau B2, des cours de méthodologie, ainsi qu’une remise à niveau en Sciences (Biologie, Chimie, Mathématiques, Physique) et en Humanités (Anglais, Arts plastiques, Histoire-Géographie, Lettres, Philosophie). ATTENTION : Les cours auront lieu de septembre à fin mai, tous les jours en soirée (16h-20h). La présence en cours est obligatoire pour valider le DU. Il faut compter en moyenne 15h de présence sur le campus par semaine, et 15h de travail personnel, soit 30h d’investissement par semaine. Il est possible de candidater à partir du 24 juin 2021 jusqu’au 4 juillet 2021 à minuit (pour une rentrée début septembre) Pour l’inscription veuillez remplir le formulaire ici [...]
Diplôme d’université “Passerelle – Étudiants en exil”
Diplôme d’université “Passerelle – Étudiants en exil”L’université Paris-Dauphine ouvre un diplôme universitaire (DU) passerelle, destiné aux personnes réfugiées , sous la protection subsidiaire ou demandeur d’asile, âgées de moins de 35 ans, qui souhaitent reprendre des études en France. Le programme se déroulera sur deux semestres, de septembre 2021 à avril 2022. Il s’adresse à des personnes qui : – ont un niveau intermédiaire en français (B1) – ont déjà engagé des études supérieures (dans tout pays) – souhaitent intégrer un programme d’études supérieures. Les cours auront lieu les lundi, mardi et mercredi, à partir du 20 septembre 2021. Il est nécessaire d’être présent à l’université sur ces trois jours, tout au long de l’année. Le programme propose 12 heures de cours de français par semaine, orientés vers l’objectif universitaire. Des cours d’anglais, des sessions de tutorat et des ateliers de méthodologie sont également proposés. Chaque participant bénéficiera d’un accompagnement individuel, avec un enseignant de l’université comme mentor et un étudiant comme tuteur. L’accompagnement vise notamment à préparer l’orientation et les candidatures dans les filières. Il n’y a pas de frais d’inscription. Les étudiants seront éligibles à des bourses du CROUS et du logement sur critères sociaux et d’âge. Toute personne intéressée est invitée à remplir le questionnaire ici, avant le 22 juin 2021. Un test de niveau en français sera organisé à l’université le 28 et 29 juin. Des entretiens auront lieu, à l’université, les les 6,7 et 8 juillet 2021. Pour toute question concernant le programme, merci de s’adresser à : rsu@dauphine.psl.eu [...]
Dispositif langue accueil migrant·es à l’Université de Toulouse
Dispositif langue accueil migrant·es à l’Université de ToulouseDispositif langue accueil migrant·es à l’Université de Toulouse Le dispositif DILAMI (Dispositif Langues Accueil Migrants) accompagne les migrants dans leur projet d’insertion sociale, universitaire et professionnel. Cette formation valorise le développement des compétences linguistiques et interculturelles nécessaires à une intégration réussie dans la vie universitaire, socio-culturelle et professionnelle en France. La formation accueille chaque année 60 apprenants – demandeurs d’asile, réfugiés et bénéficiaires de la protection subsidiaire – qui étudient le français langue étrangère sur trois des sites universitaires toulousains. Par groupe de niveau, d’octobre à juin : les débutants à l’Université Toulouse Capitole ; le groupe “intermédiaire” à l’Université Toulouse III –  Paul Sabatier et le groupe “avancé” à l’Université Toulouse – Jean Jaurès (au DEFLE : département d’études en français langue étrangère). Soutenu par  l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, la Région Occitanie, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), la Préfecture de la Haute-Garonne et la  DRJSCS (Direction Régionale de la jeunesse et des sports et de la cohésion sociale) le dispositif DILAMI est en place depuis l’été 2017. La formation se décline sur 2 axes principaux : 384 heures de français langue étrangère par an pour les accompagner vers l’acquisition du niveau B2, en français, indispensable pour s’inscrire dans des diplômes de formation de l’enseignement supérieur. 80 heures d’accompagnement pour : Des ateliers tournés vers l’orientation universitaire et professionnelle, en collaboration avec les Services Communs Universitaires d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle (SCUIO –IP) des 3 universités, des conférences avec des responsables de formation (IUT, BTS et AFPA), des échanges suivis avec les référents sociaux et ceux de pôle-emploi. Une éducation à la vie citoyenne en France (droits et devoirs, ouverture vie associative, etc.) Une ouverture sur le patrimoine et la vie culturelle toulousaine : visites de sites, réalisation de projets (expos, théâtre, chants, cirques …) en collaboration avec des acteurs culturels de la ville. Des formations diplômantes  Jusqu’ici, les 3 formations  proposaient des certifications de niveau (DELF), les apprenants avaient le statut d’auditeur libre, ce qui va continuer à l”Université Toulouse Capitole (pour le groupe débutant). Depuis la rentrée universitaire 2020-2021, les formations à l’Université Toulouse – Jean Jaurès (UT2J) et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier (UT3), ont été transformées en deux diplômes universitaires : le DU DILAMI – Passerelle B1, à UT3 pour le niveau intermédiaire, le DU DILAMI – Passerelle B2, à UT2J pour le niveau avancé. Cette évolution a été proposée par l’association MEnS – Migrants dans l’Enseignement Supérieur et validée par le Ministère de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation (MESRI). Depuis mai 2019, de nombreux DU passerelle s’ouvrent ainsi dans les universités françaises pour soutenir l’intégration des personnes en exil. Les DU Passerelle donnent le statut d’étudiant à tous les inscrits et va permettre à ceux, âgés de moins de 28 ans, qui ont le statut de réfugiés ou de bénéficiaires de la protection subsidiaire de solliciter une bourse d’étude et un logement auprès du Crous. Les modalités de formation et d’évaluation L’engagement dans le DILAMI nécessite assiduité et ponctualité dans les cours ainsi qu’un important travail personnel. Le DILAMI est une formation intensive et exigeante. Les cours ont lieu chaque matin pendant 4 heures du lundi au vendredi. Une matinée est réservée aux ateliers culturels, orientation ou citoyenneté. Les étudiants bénéficient de 12 semaines de formation par semestre. Ils sont évalués en contrôle continu et passent des examens à la fin de chaque semestre, il doivent obtenir la moyenne aux examens des deux semestres pour valider leur DU. Les modalités de formation et d’évaluation seront les mêmes pour les apprenants du groupe 1 (débutants), cependant il n’y aura pas d’obtention de diplôme à la fin. À l’issue de la formation, le niveau de langue sera certifié aussi par la passation du DELF (Diplôme d’études de français). Comment candidater ? Les critères de sélection :  justifier du statut de demandeurs d’asile, réfugiés ou bénéficiaires de la protection subsidiaire, avoir un niveau baccalauréat ou équivalent : certificat de fin d’études secondaires ou d’entrée à l’université, indispensable pour s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur, habiter en Occitanie, avoir un projet de poursuite ou de reprise d’études dans l’enseignement supérieur.   Quelles sont les étapes de candidature ? Télécharger le dossier de candidature en cliquant sur ce lien : dossier de candidature DILAMI,  Compléter le dossier et fournir une version numérisée de toutes les pièces justificatives demandées : un justificatif d’identité attestant du statut à jour : récépissé de demande d’asile ou récépissé de reconnaissance d’une protection internationale (réfugié ou bénéficiaire de la protection subsidiaire), copie du diplôme équivalent au baccalauréat ou certificat de fin d’études secondaires (obligatoires pour s’inscrire à l’université), 2 photos d’identité Le dossier doit être envoyé à l’adresse mail : dilami@univ-toulouse.fr ET par voie postale à l’adresse suivante :  Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Département des Relations Européennes et Internationales – DILAMI 41 allées Jules Guesde – CS 61321 31013 TOULOUSE – CEDEX 6 Après examen du dossier, si la candidature est jugée conforme aux attendus du DILAMI, les candidats reçoivent une convocation aux auditions. La motivation et le niveau de français seront évalués lors d’un entretien de 20 minutes avec une des enseignantes de FLE (français langue étrangère), suivi d’une expression écrite de 30 minutes environ. Après l’étape des auditions, les apprenants reçoivent un mail indiquant s’ils sont retenus ou non et sont informés sur l’organisation des cours. [...]

Enseignement Supérieur

 

Université de Strasbourg
Université de StrasbourgLa plus grande fac de France ! Née suite de la fusion des 3 universités de la ville Louis-Pasteur, Marc-Bloch et Robert-Schuman. Elle accueille plus de 50 800 étudiants chaque année dont 20% d’étudiants étrangers, 5300 enseignants chercheurs et personnels. L’Université de Strasbourg propose de formation très vaste (sciences, lettres, sciences humaines et sociales, droit, médecine, s’y ajoutent le diplôme grande école de l’EM Strasbourg et celui de l’institut d’études politiques. Elle offre comme formation : 35 mentions de licences dans 46 spécialités. 20 licences pro dans 33 spécialités. 5 diplômes d’ingénieur dans 13 spécialités. 61 mentions de masters dans 165 spécialités. 59 doctorats. Pour plus d’informations accédez au site de l’Université de Strasbourg cliquez ici [...]
Université Paris Sud
Université Paris SudUniversité de recherche intensive au spectre disciplinaire large, l’Université Paris-Sud est particulièrement réputée pour le niveau de sa recherche fondamentale (mathématiques, phsique) mais aussi dans le domaine des sciences de la santé, du droit ou des sciences du sport. Depuis sa création, l’Université Paris-Sud a obtenu deux prix Nobel et quatre médailles Fields par l’intermédiaire des ses chercheurs. Prestigieuse par sa recherche, l’Université l’est aussi pour son offre de formation très étendue au niveau disciplinaire tant en Licence, Master et Doctorat qu’en formations technologiques. Une formation qui s’inscrit dans le cadre commun de l’Université Paris-Saclay et qui permet aux étudiants de profiter du savoir-faire de tous les établissement membres de Paris-Saclay. Pour accédez au site de l’Université Paris-Sud cliquez ici    [...]
INALCO
INALCOGrand établissement public d’enseignement supérieur et de recherche, l’Inalco a pour vocation d’enseigner et de mener des recherches sur les langues de l’Europe Centrale et Orientale, de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Asie, de l’Océanie et des populations de l’Amérique, à travers des disciplines telles que la géographie, l’histoire, l’anthropologie, les sciences politiques, économiques et sociales. Plus de 100 langues et civilisations sont enseignées. La recherche s’appuie sur 15 équipes dont la moitié en cotutelle avec les organismes tels que le CNRS et l’IRD. Leurs périmètres concernent les différentes parties du monde ou des disciplines des sciences humaines et sociales (sciences du langage, littérature, sciences sociales…). Pour plus d’information cliquez ici [...]

Centres et Associations

 

🚨 PROGRAMME DE FRANCAIS F.LA.M NIVEAU B2 : ASSOCIATION KOLONE 🚨
🚨 PROGRAMME DE FRANCAIS F.LA.M NIVEAU B2 : ASSOCIATION KOLONE 🚨Tu n’as pas pu intégrer de programme de français à l’université ? Tu as un niveau de français B1 ? Tu es passionné par l’interculturalité et les langues étrangères ? Alors le programme F.LA.M B2 de l’association Kolone est fait pour toi !   L’Union des Etudiants Exilés te propose un accompagnement complet pour postuler au programme de français à visée B2 de l’association Kolone, qui te permettra non seulement d’acquérir un niveau B2 et de passer l’examen du DELF gratuitement, mais également de te familiariser avec le vocabulaire des métiers des services publics et du médico-social 😉 A travers ce programme, tu bénéficieras de 180 heures de cours dispensées du mardi au vendredi : tu travailleras ton français par des méthodes ludiques comme à travers la traduction, le chant et la poésie sonore 🎵 Le programme débute le 17 janvier jusqu’au 16 juin 2023 Date limite de candidature : 12 décembre 2022 Si tu souhaites postuler, contacte-nous en remplissant ce formulaire !  https://forms.gle/PCxS5cab3NX2Y2cx6     [...]
Cercle international de l’ARC
Cercle international de l’ARCPrésentation de l’ARC : Créée en 1957, l’association (loi 1901, à but non lucratif) a pour but de favoriser l’accueil des étudiants étrangers séjournant à Paris et dans la région parisienne en leur permettant de mieux connaître la langue et la culture françaises, et de promouvoir une amitié internationale.   Les activités : PARLER LE FRANÇAIS :  A l’ARC, les participants parlent français avec tous les accents du monde. Sous la conduite d’un animateur ou d’une animatrice, les sujets les plus divers sont abordés, en toute liberté. Chacun raconte des histoires, sérieuses ou drôles, pose des questions, parle de son pays, découvre des coutumes d’ailleurs et améliore son français en échangeant amicalement avec les autres. Pendant la discussion, à l’initiative des animateurs ou à la demande des “étudiants”, la prononciation est corrigée, le vocabulaire enrichi, les expressions familières expliquées, etc.   Comment ça marche ? par petits groupes de 7 à 8 étudiants autour d’un animateur français. ARC accueillons aussi, dans la mesure de leurs possibilités, les non-étudiants étrangers âgés de 18 à moins de 60 ans. 3 séances par jour du LUNDI AU VENDREDI,  10h-12h00, 14h-16h15, 16h30-18h30  (hors vacances scolaires et jours fériés) Vous pouvez venir TOUS les jours, à la séance de votre choix, mais à UNE seule séance par jour.   BALADES DANS PARIS :   Une fois par mois, des balades vous sont proposées le samedi matin afin de vous faire découvrir Paris. Elles sont commentées alternativement par deux animatrices : Jacqueline Fournier et Marie-Claire Vallet. Ces activités sont strictement réservées aux adhérents de l’ARC et limitées à 15/20 personnes selon les balades.   L’ARC INSTRUMENT DE CULTURE INTERNATIONALE :    Des participants de 100 pays environ se rencontrent à l’ARC et, tout en s’imprégnant de culture française, découvrent d’autres cultures. De plus, en soirée, a lieu un “Mardi culturel” où conférenciers, étudiants ou animateurs, présentent les sujets les plus divers.   INSCRIPTIONS :  Toute l’année, sur place, sans rendez-vous, de 10h à 12h et de 14h à 18h, du lundi au vendredi.   Conditions d’admission : l’ARC accueille en priorité les ETUDIANTS ETRANGERS. Dans la limite de ses possibilités d’accueil, les non étudiants étrangers, âgés de 18 ans à moins de 60 ans, sont également les bienvenus. Un court entretien nous permettra de nous assurer que vous maîtrisez les bases du français parlé. Contre une participation annuelle de 20 euros, renouvelable chaque année universitaire à la rentrée de septembre, une carte du Cercle International de l’ARC vous sera remise, à présenter à chacun de vos passages.   Contacte : arc.cercle.international@gmail.com tel 06 80 67 84 77 (répondeur) maison des mines – 270 rue saint jacque – 75005    [...]
Cours municipaux d’adultes à la Mairie de Paris
Cours municipaux d’adultes à la Mairie de ParisLes Cours municipaux d’adultes (CMA) de la Ville de Paris sont à destination de toutes personnes âgées de plus de 18 ans, parisiennes ou non dans la limite des places disponibles. Les CMA, pour quoi faire? Vous souhaitez apprendre le français ou une langue étrangère ? Enrichir votre parcours professionnel ? Préparer un diplôme ? La qualité des formations des Cours municipaux d’adultes est garantie par 850 formateurs experts. Ils travaillent chaque soir dans les 140 écoles et lycées où se déroulent les cours et répondent aux besoins professionnels et personnels des usagers. Les auditrices et auditeurs des formations ont toutes et tous un point commun qui les rassemble : la volonté d’apprendre, de se dépasser pour acquérir de nouveaux savoirs et progresser dans leur vie personnelle et professionnelle. il y a plus de 12 domaines différents. pour plus d’information veuillez visitez cliquez ici  [...]
Entraide Universitaire Française
Entraide Universitaire FrançaiseVous cherchez une bourse ou souhaitez prendre des courses de français gratuitement, L’association  Entraide Universitaire Française vous aidera si vous êtes : –          étudiant dans l’enseignement supérieur (post-baccalauréat) –          réfugié statutaire en France –          résident en France Si vous habitez en région parisienne : venez retirer un dossier de demande de bourse dans leur locaux : 40, rue Rouelle, 75015 Paris, métro Dupleix, ligne 6. Accueil sans rendez-vous : mardi, jeudi et vendredi, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30. Le lien de l’association : http://entraide-universitaire.fr [...]

Histoires de la Réussite

Yara AL HASBANI “je vais enseigner aux enfants la danse contemporaine”

NI est une jeune syrienne arrivée en France il y a 4 ans. Elle a appris le france avec les cours offerts par l’association Association Pierre Claver.
Elle étudie la danse contemporaine au Centre National de Danse à Paris.


Actualité

 

Etudes en Exil: chemins croisés
Etudes en Exil: chemins croisésCampagne Etudes en Exil: chemins croisés C’est la rentrée ! Quelle meilleure occasion pour vous présenter “Études en exil : chemins croisés” 📽️, une campagne sur les réseaux sociaux composée d’une série de vidéos 📽️ qui recueillent les témoignages d’étudiant.e.s exilé.e.s en France et d’acteurices institutionnel.e.s et associatif.ve.s qui s’engagent à leurs côtés. 🌍📚 Pendant 14 jours, nous dévoilons des témoignages poignants d’étudiant.e.s exilé.e.s, partageant leurs expériences uniques et inspirantes dans l’enseignement supérieur français. Chaque jour pour découvrir une nouvelle histoire et un nouveau visage. 🎓✨ De plus, vous serez ébahi par des interviews exclusives d’acteurices clés qui œuvrent pour créer des projets et des activités visant à soutenir les étudiant.e.s exilé.e.s dans leurs parcours académiques. 🤝 Nous vous invitons à suivre cette incroyable série de vidéos, conçue pour sensibiliser, inspirer et unir autour de la cause de l’accès aux études supérieures pour les personnes exilées. Restez à l’affût et ne manquez pas les épisodes qui seront publiées sur les deux prochaines semaines ! N’hésitez pas à relayer au maximum !   Études en exil : chemins croisés – Épisode 1 : Irina – YouTube  Études en exil : chemins croisés – Episode 2 : Bertrand Cosson – YouTube Études en exil : chemins croisés – Épisode 3 : Ahmadi – YouTube Études en exil : chemins croisés – Épisode 3 : Ahmadi – YouTube [...]
Recherche d’informations sur les étudiant.e.s exilé.e.s en logement CROUS
Recherche d’informations sur les étudiant.e.s exilé.e.s en logement CROUS!! Pour les étudiant.e.s en logement CROUS !! Les CROUS franciliens imposeront à l’été 2024 aux étudiants de quitter leur logement étudiant pour héberger les volontaires et partenaires des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Nous cherchons des informations pour mieux comprendre votre situation et les propositions de relogement faites par le CROUS. Merci de remplir ce formulaire : https://forms.office.com/e/2bANWmHrFZ Pour nous il est très important avoir ces informations pour pouvoir accompagner les étudiant.e.s au mieux et agir pour que les propositions de relogement se fassent dans les meilleures conditions. [...]
Etat des lieux de la situation des personnes exilées dans l’enseignement supérieur en France
Etat des lieux de la situation des personnes exilées dans l’enseignement supérieur en France20 juin 2023_Etat des lieux accès universités étudiants exilés_Union des Etudiants Exilés A l’occasion de la journée mondiale des réfugiés du 20 juin l’Union des Etudiants Exilés dresse un Etat des lieux de la situation des personnes exilées dans l’enseignement supérieur en France Introduction La situation actuelle des personnes exilées est très préoccupante notamment en Europe où le climat politique est de plus en plus hostile, ce qui a des conséquences meurtrières comme le montre le naufrage d’un bateau au large de la Grèce qui a coûté la vie à 79 personnes le 14 juin dernier. En France, on remarque également un durcissement au plan politique comme le montrent les récents débats sur le projet de loi asile et immigration : les droits des personnes exilées sont menacés voire reculent. A l’Union des Etudiants Exilés, en tant qu’association créée “par et pour” les étudiant.e.s exilé.e.s nous défendons un accès à l’enseignement supérieur et des conditions d’études favorables pour les personnes exilées. Cette journée mondiale des réfugié.e.s du 20 juin est donc l’occasion pour nous de faire un état des lieux de la situation des étudiant.e.s exilé.e.s (indépendamment de leur statut administratif) dans l’enseignement supérieur en France aujourd’hui. Celui-ci est fondé sur notre expérience de terrain (à titre d’exemple, plus de 1500 personnes ont été accompagnées en 2022 dont 47% d’hommes et 53% de femmes) ainsi que sur les derniers rapports et données disponibles. Le sujet de l’accès aux études des personnes exilées en France est devenu de plus en plus central depuis 2015 en raison de l’afflux de réfugiés éduqués en provenance de Syrie souhaitant poursuivre leurs études supérieures. L’émergence d’une “population de réfugié.e.s” a conduit à l’institutionnalisation de diplômes universitaires passerelle (DUP) au niveau universitaire et coordonné par le réseau MENS (Migrants dans l’Enseignement Supérieur) depuis 2017, mais aucune stratégie de politique publique n’a été mise en place au niveau de l’État, et ce jusqu’à ce jour.   Pourtant, plusieurs textes de loi stipulent que l’accès à l’éducation doit être ouvert à tous.tes quel que soit leur situation. En effet, l’article 13 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) reconnaît le droit de toute personne à l’éducation et stipule que l’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité. L’ODD 4 (Objectif de Développement Durable 4) vise à “Assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous” (objectif 4.3) d’ici à 2030. La Convention de Lisbonne fournit quant à elle un cadre juridique à la reconnaissance des diplômes des personnes exilées ou déplacées et le Code de l’Education donne en France le cadre et les modalités de l’accès à l’enseignement supérieur (accès, exonérations…). Enfin, le Pacte mondial pour les réfugiés de 2018 reconnait “l’impact positif que l’accès à l’éducation peut avoir sur la capacité des réfugiés à subvenir à leurs besoins et à contribuer à leurs communautés d’accueil, les États et les parties prenantes concernées devraient prendre des mesures concrètes pour veiller à ce que les réfugiés aient accès à l’enseignement primaire, secondaire et supérieur, sur un pied d’égalité avec les ressortissants nationaux et sans discriminations.” Contexte général L’accès à l’enseignement supérieur reste encore très limité pour les personnes exilées, en effet, dans le monde, sur les 108 millions de personnes on compte seulement 6% de réfugié.e.s scolarisé.e.s dans l’enseignement supérieur. Concernant les étudiant.e.s exilé.e.s en France, il est aujourd’hui difficile de donner une estimation précise de leur nombre et de détailler leur profil car il n’existe pas de données exhaustives. Seules les données partielles comme celles du CROUS, de la CVEC ou du réseau MEnS nous permettent d’avoir un aperçu chiffré mais que très partiel de la situation. Pourtant, les personnes immigrées arrivant en France sont très qualifiées : 51% des plus de 25 ans sont diplômés de l’enseignement supérieur en arrivant en France (INSEE, 2023). A noter que les femmes – qui sont majoritaires (bien que cette tendance soit sur le déclin) – sont plus diplômées (37%) que les hommes (26%). Si la France est une destination privilégiée par les étudiant.e.s internationaux.ales en étant le 7e pays d’accueil en 2022, un long progrès reste à faire concernant le public spécifique que constitue les personnes exilées. En effet, les 36 DU Passerelle accueillent environ 1500 étudiant.e.s chaque année et ne satisfont qu’une partie très faible des demandes (environ 1/3 des demandes) laissant beaucoup d’étudiant.e.s sans alternatives du fait de leur profil particulier. Difficultés et problèmes persistants L’accès à l’enseignement supérieur n’étant pas universellement garanti, les personnes exilées se heurtent à des défis et des obstacles importants. Ces derniers rendent difficile l’accès aux études et, en conséquence, les possibilités de s’intégrer dans la vie socio-économique du pays d’accueil. Niveau de français : Les formations linguistiques sont insuffisantes et souvent inadaptées pour un véritable accès à l’enseignement supérieur, à cause desquelles les personnes demeurent bloquées à des niveaux de français trop bas pour prétendre aux formations qui correspondent à leurs compétences ou à leurs projets. Accès à l’information : Il n’existe que très peu d’informations disponibles et accessibles sur les possibilités de reprise d’études supérieures pour les étudiant.e.s exilé.e.s. Les droits concernant l’accès à l’enseignement supérieur ne sont pas connus et il n’y a que très peu d’affichage et diffusion des informations concernant les possibilités de reconnaissance de diplômes, l’accès aux aides financières et concernant la reprise d’études pour les exilé.e.s de manière plus générale. Difficultés pour candidater : Nous observons des difficultés pour l’inscription comme : exonération pas prise en compte pour les demandeurs.euses d’asile, des procédures d’inscription pas adaptées, le manque de procédures pour la reconnaissance de diplômes et de valorisation des compétences acquises préalablement, manque de procédures dérogatoires en cas d’absence de diplôme (que les étudiant.e.s ne sont pas en mesure de récupérer dans leur pays d’origine la plupart du temps). Manque d’accompagnement adapté au sein de l’université : Nous constatons un manque d’accompagnement linguistique, administratif, psychologique, médical et méthodologique. Les personnes qui réussissent à traverser le parcours du combattant de l’inscription et l’entrée à l’université, sont souvent délaissées, livrées à elles-mêmes durant leurs études. Le manque de moyens alloués au CROUS et aux dispositifs psychologiques ainsi que dans la médecine universitaire, et dans l’accompagnement plus en général, se répercute sur leur qualité de vie. Précarité financière : La précarité financière est également un obstacle majeur à la reprise d’études des personnes exilées et celle-ci est due à plusieurs facteurs liés au parcours migratoire comme la difficulté voire l’impossibilité de trouver un emploi, peu ou pas d’économies ni de soutien familial, peu de réseau…Mais aussi à des facteurs liés au fonctionnement des administrations tel que le CROUS qui n’ouvrent pas les bourses aux demandeur.euse.s d’asile et aux personnes sans titre de séjour et les exonérations ne sont pas non plus automatiques. Difficile accès au logement : Cela représente une des plus grandes difficultés pour les étudiant.e.s exilé.e.s étant inscrit.e.s dans une formation. En effet, la phase principale d’attribution des logements CROUS n’est pas ouverte aux étudiant.e.s internationaux y compris les étudiant.e.s exilé.e.s. Bien qu’ils puissent y avoir accès à la phase complémentaire, il y a beaucoup moins de places sur cette phase et ils/elles rencontrent des nombreuses difficultés à se loger. Le reste du marché immobilier est difficile d’accès notamment en Ile-de-France du fait de la forte demande et de la précarité plus importantes des personnes exilées qui ont du mal à obtenir un logement (pas toujours de garants ou de ressources suffisantes). Fracture numérique : De par leurs ressources souvent moins importantes, les étudiant.e.s exilé.e.s ont souvent du mal à avoir accès aux outils numériques soit pour manque de familiarité avec ces outils soit parce qu’ils et elles ne possèdent pas un ordinateur, pourtant désormais nécessaires pour suivre un cursus dans la plupart des formations supérieures. Cela les freine donc dans leur apprentissage. Santé mentale : Nous avons constaté des nombreuses situations de fragilité psychologique parmi les étudiant.e.s exilé.e.s accompagné.e.s. Les personnes ayant traversé un parcours d’exil souffrent souvent de difficultés psychologiques (et médicales) plus ou moins lourdes et se heurtent à la saturation des services dédiés aux personnes en exil dans les associations ou les structures hospitalières. Dispositifs de découragement : l’hébergement directif et contraignant de l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) qui déplace la personne vers des centres d’hébergement éloignés du jour au lendemain, ce qui brise les attaches et les projets ; des discours décourageants du personnel de formation ; rejets et discriminations, etc. Difficile accès aux stages, aux alternances, au réseautage : Les étudiant.e.s exilé.e.s rencontrent régulièrement des difficultés pour trouver des stages ou alternances car les entreprises et administrations sont récalcitrantes à l’idée de les employer. De plus, l’obtention de ces contrats est facilitée par le réseau, ce qui discrimine les personnes exilées qui en ont souvent peu du fait de leur arrivée récente en France. Barrières administratives (OQTF, difficultés avec l’obtention du titre de séjour) : Malgré leur insertion dans l’enseignement supérieur, certain.e.s étudiant.e.s continuent d’être en difficulté vis-à-vis de l’obtention d’un titre de séjour, ce qui peut ajouter un stress supplémentaire qui rend compliqué leur poursuite d’études voire y mettre un terme s’ils/elles reçoivent une obligation de quitter le territoire. Souvent ces difficultés les empêchent de poursuivre les études et plusieurs abandonnent. Focus sur les femmes : Les femmes exilées sont d’autant plus exposées aux difficultés qui touchent l’ensemble des personnes exilées. En effet, leur précarité est exacerbée par un accès particulièrement difficile aux ressources financières, au logement et à la langue ainsi que par un plus grand isolement et une plus forte exposition aux violences et aux problèmes de santé (mentale et physique). Tous ces facteurs représentent des entraves à leur insertion académique (et, par conséquent, professionnelle).   Préconisations de l’UEE pour une meilleur accueil des personnes exilées dans l’enseignement supérieur Un meilleur accès à l’enseignement supérieur pour les étudiant.e.s exilé.e.s est urgent puisque cela leur permet d’avoir accès à des emplois plus qualifiés, réduit le risque de subir un déclassement et leur permet de choisir de manière libre leur trajectoire de vie. C’est également souhaitable pour la société en générale car l’insertion sociale est facilitée par les études et la mixité sociale est ainsi renforcée. De plus, les chiffres montrent que les migrations sont bénéfiques pour les pays d’accueil, en effet, les personnes exilé.e.s souvent très qualifiées, contribuent au dynamisme économique. Enfin, un accueil inconditionnel et sans discrimination de la part des universités est plus que nécessaire pour assurer un service public de qualité qui se doit de faciliter l’accès et d’accompagner les étudiant.e.s, pour atteindre l’objectif d’une université ouverte et accueillante. Afin de garantir la réussite et l’excellence académique, toute université devrait valoriser une culture de la diversité et assurer un environnement d’études qui promeuve le droit à l’épanouissement intellectuel pour tous et toutes, indépendamment de l’âge, l’origine, la nationalité, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, la situation socio-économique… Voici nos principales préconisations tirées de notre longue expérience d’accompagnement : 1° Création d’une véritable politique d’accueil des personnes exilées pérenne et égalitaire, partout au sein des établissements universitaires. Les Ecoles et les Universités doivent être des lieux de création de modèles d’insertion sociale et des moyens inédits de rencontre, de réflexion et de partage. Cela doit se faire en concertation avec les associations étudiantes, les personnes concernées et les établissements universitaires 2° La systématisation de ces programmes d’accueil destinés à la reprise d’étude d’étrangers doit permettre la généralisation, l’harmonisation et le financement de tous les programmes (comme les Diplômes Universitaires Passerelle). 3° La mise en place d’un plan d’action pour la gestion des urgences si des crises devraient se (re)présenter (comme celles de l’Afghanistan, Ukraine, Soudan…). Cela devrait être conçu via la constitution d’un groupe de travail interministériel et en concertation avec les associations étudiantes, les personnes concernées et les établissements universitaires 4° L’accès à l’enseignement doit être facilité avec l’instauration de procédures dérogatoires et flexibles comme la DAA (Demande d’Admission Adaptée) et l’accès à l’information doit être amélioré. 5° Les étudiant.e.s exilé.e.s doivent avoir accès à des cours de français de qualité et gratuits, au-delà de la communication basique, et qui garantissent l’entrée à l’université. Si la personne n’a pas le niveau requis en Français Langue Etrangère, l’université doit lui proposer de s’inscrire dans un programme d’accueil, dont la nécessité devrait être inscrite dans le code de l’éducation. 6° Un accompagnement tout au long du parcours d’études avec la mise en place de référent.e.s étudiant.e.s en exil formé.e.s à l’accompagnement de ce public spécifique au sein des institutions de l’enseignement supérieur permettrait une égalité dans les chances de réussite et une meilleure intégration au sein des établissements. 7° Cette accompagnement passerait aussi par la lutte contre l’isolement avec l’organisation d’activités facilitant l’intégration et/ou la mise en place systématique de binômes au sein des classes. 8° L’amélioration des conditions matérielles pour plus d’égalité et augmenter les chances de réussite est également indispensable et cela passe par l’ouverture des bourses et logements du CROUS à tous les étudiant.e.s quel que soit leur statut administratif. Les exonérations sont à systématiser tout comme les aides d’accès aux ressources numérique. Enfin, la restriction du nombre d’heures de travail pour les personnes détenant un visa étudiant et celles en demande d’asile devrait être abrogée. 9° Enfin, une meilleure représentation des étudiant.e.s exilé.e.s au sein des établissements et des conseils administratifs des institutions comme le CROUS jusqu’ici presque inexistante est importante puisqu’elle leur permettrait de faire entendre leur voix et défendre leurs droits.   L’UEE tient à rappeler son plein engagement auprès des étudiant.e.s exilé.e.s à qui notre permanence est ouverte tous les jours !   UEE – UNION DES ÉTUDIANTS EXILÉS (uniondesetudiantsexiles.org)   Il s’agit d’une formation pré-universitaire destinée aux personnes exilé.e.s non francophones Présentation du DU Passerelle – RÉSEAU MEnS (reseau-mens.org) L’insertion professionnelle des immigrés primo-arrivants en France − Immigrés et descendants d’immigrés | Insee Global Trends Report 2022 | UNHCR (p. 2) Rapport 2022 du HCR sur l’éducation – Campagne pour l’éducation des réfugiés: Inclusion totale et pour tous | HCR (unhcr.org) (p. 6) L’insertion professionnelle des immigrés primo-arrivants en France − Immigrés et descendants d’immigrés | Insee Chiffres clés 2021 | Campus France [...]
Asile et immigration : une surenchère sécuritaire alarmante
Asile et immigration : une surenchère sécuritaire alarmanteCOMMUNIQUÉ DE PRESSE  Asile et immigration : une surenchère sécuritaire alarmante   (Paris, le 8 juin 2023) Les organisations signataires dénoncent la surenchère sécuritaire et électoraliste du contenu annoncé des deux propositions de lois (PPL) du groupe Les Républicains (LR), et s’inquiètent de leur éventuelle reprise dans le projet de loi qui devrait de nouveau être présenté en juillet par le gouvernement. La volonté délétère des initiateurs de l’une de ces PPL visant la modification de la Constitution et la remise en cause des traités européens et conventions internationales représente une régression considérable pour notre pays. De telles mesures créeraient un précédent inquiétant et porteraient atteinte à la dignité et aux droits des personnes exilées. Nos organisations avaient déjà alerté sur la dangerosité des amendements introduits par le groupe LR au Sénat en mars 2023 qui venaient durcir encore un projet de loi gouvernemental, contenant déjà des restrictions majeures des droits fondamentaux des personnes exilées. Ce serait alarmant si le gouvernement s’alignait sur les positions des responsables LR et l’extrême droite au nom de basses manœuvres politiciennes. Cela viendrait fragiliser des personnes déjà précarisées notamment en supprimant l’Aide médicale d’État, en restreignant l’accès au droit d’asile au mépris de la Convention de Genève, en durcissant les conditions du regroupement familial, en multipliant les procédures expéditives et arbitraires d’éloignement. Nous exhortons une fois de plus le gouvernement et tous les groupes politiques à ne pas reprendre de mesures liberticides et à s’inspirer des recommandations formulées par une trentaine d’organisations en mars 2023 dans le “Document de recommandations pour une politique migratoire respectueuse des droits”. Nos associations, collectifs et syndicats sont atterrés par la tournure prise par le débat politique sur les migrations et appellent les responsables politiques attachés aux principes de l’État de droit et des traités européens et internationaux, à s’engager en faveur du respect de la dignité et des droits fondamentaux des personnes exilées. Signataires : Organisations nationales : ANVITA, ARDHIS, ATTAC-France, Centre Primo Levi, la Cimade, CGT, Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants (CISPM), Coordination nationale Pas Sans Nous, CRID, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Collectif pour l’avenir des foyers (COPAF), Emmaüs France, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Futur Au Présent, Fédération Syndical Unitaire (FSU), JRS-France, Ligue des Droits de l’Homme (LDH), MAN, Médecins du Monde (MDM), Réseau féministe « ruptures », Secours Catholique – Caritas France, SINGA Global, Solidarité Asie France, Syndicat de la magistrature, Tous Migrants, Union des Étudiants Exilés, Union syndicale Solidaires, UniR   Organisations régionales et locales : Association d’Accueil des Demandeurs d’Asile (AADA), Amoureuxses en couple binational, ASTI des Ulis, ASTI Petit Quevilly, Bagagérue, Collectif Migrant-e-s Bienvenue 34, Coordination 75 des Sans Papiers (CSP75), Collectif des Travailleurs Sans Papier de Vitry (CTSPV), Coordination Urgence Migrants (CUM), Droits Ici Et Là-bas (DIEL), Dom’Asile, Etorkinekin Diakité, Femmes de la Terre, Femmes plurielles, Section de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) de Martigues, LTF, Maison de l’hospitalité de Martigues, Section du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) de Montpellier, Pantin Solidaire, Paris d’Exil, Roya citoyenne, Sang pour sans, Thot   [...]
PARLEMENT DE RUE – Une autre accueil des personnes migrantes est possible – 1er juillet à l’Hotel de Ville Paris
PARLEMENT DE RUE – Une autre accueil des personnes migrantes est possible – 1er juillet à l’Hotel de Ville ParisLe gouvernement assume une politique migratoire utilitariste, répressive et discriminatoire, qui bafoue les droits des personnes exilées. Une politique qui s’illustre particulièrement avec cette séquence infinie et ubuesque que nous vivons autour du nouveau projet de loi Asile et Immigration. Nous, collectifs de personnes concernées et associations de soutien, affichons collectivement notre rejet de cette politique. Nous dénonçons et voulons rendre visible le décalage entre les discours et mesures qui vont à contresens des véritables enjeux et besoins des personnes migrantes. Une autre approche des politiques migratoires est possible et surtout plus que jamais nécessaire ! Nous nous mobiliserons le 1er juillet 2023 à l’Hôtel de Ville, à Paris, en organisant un Parlement de rue des personnes exilées pour qu’elles fassent entendre leur vécu, leurs expériences et leurs revendications. Ce Parlement prendra la forme d’une audition en commission mise en scène dans l’espace public, avec le recours au théâtre, à l’humour, à la musique, au chant. Le Parlement sera l’occasion de se réapproprier le débat public, accaparé par les discours d’extrême-droite, à partir de la parole des personnes concernées ; de démontrer, à partir des revendications portées par les collectifs et associations, que d’autres politiques migratoires peuvent, et doivent, être mises en place. Pour rester informé.es sur cet événement, suivez nous sur les réseaux sociaux du Parlement de rue: (2) Parlement de rue migrant.es (@ParlementDeRue) / Twitter [...]

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