La voix des exilés pour un meilleur accès à l’enseignement supérieur

Le terme « Union » se réfère au rassemblement des étudiants exilés de leurs pays pour des raisons politiques, économiques, humanitaires, ou climatiques. Cette Union est une organisation à but non lucratif. Elle partage et soutient les activités et valeurs de l’Union des étudiants français.


Guide de la vie étudiante

 

L’assurance responsabilité civile pour étudiant
L’assurance responsabilité civile pour étudiantVous avez involontairement cassé les lunettes d’un camarade d’université ou blessé quelqu’un par accident ? Pas de panique, si vous possédez une assurance responsabilité civile qui, rappelons-le, est différente d’une assurance habitation, celle-ci vous couvrira. C’est aussi le cas pour la quasi-totalité des dommages dont vous pourriez être responsable au cours de votre vie étudiante. Voici quelques précisions. L’assurance responsabilité civile (RC), une protection qui couvre tous les incidents de la vie privée ? La responsabilité civile est exigée dès l’inscription dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur. C’est aussi une assurance obligatoire en stage. « Elle vous couvre pour les dommages corporels, matériels et immatériels que vous pourriez causer à un tiers dans la quasi-intégralité de votre vie privée : au sein de l’université ou de l’école, dans vos activités sportives et dans vos jobs (cours particuliers, baby-sitting…) », précise Benjamin Biale, directeur général de la mutuelle étudiante HEYME. La garantie responsabilité civile se substitue au responsable pour indemniser la victime. A défaut d’assurance, vous devrez vous-même vous charger de l’indemnisation. Voici quelques exemples pour lesquels la Responsabilité Civile vous couvre : Vous cassez involontairement le rétroprojecteur de votre professeur; En stage, vous vous faites voler le matériel prêté par l’entreprise; Vous bousculez par inadvertance un camarade, qui se casse le bras. Quelles sont les garanties d’un contrat d’assurance Responsabilité Civile ? La Responsabilité Civile couvre trois types de dommages à autrui : corporels (blessures physiques), matériels (casse d’un objet), ou immatériels (atteinte à l’intégrité d’une personne ou acte entraînant une perte financière). Les contrats couvrent aussi les dommages occasionnés, par exemple, au cours des vacances d’été. Le tout, pour des tarifs très abordables. « Notre pack Responsabilité Civile est à 13 euros par an », indique Benjamin Biale. Sont en revanche exclus de cette garantie les dommages intentionnels, ceux causés à vous-mêmes (couverts par la souscription à une complémentaire santé et/ou à une assurance garantie Individuelle Accidents), ceux survenus dans un cadre professionnel. A noter que la pratique des sports extrêmes, ou les dommages occasionnés à un tiers avec votre voiture ou votre nouveau véhicule électrique ne sont pas couverts par une assurance Responsabilité Civile. Vous devez alors souscrire un contrat d’assurance spécifique. Une assurance personnelle valable aussi pour les stages ? Oui. Les assurances responsabilité civile étudiante couvrent les dommages causés à autrui à l’occasion de tes stages en France comme à l’étranger, et les stages/gardes qui sont effectués dans le secteur médical et paramédical. Quelle différence avec une assurance habitation ? Cette garantie peut être incluse dans plusieurs types de contrats d’assureurs, notamment dans les contrats multirisques habitation. Mais ces contrats multirisques habitation ne couvrent pas l’intégralité des aspects de la vie étudiante, comme les stages ou les jobs. Il faut le vérifier en regardant de près les garanties incluses dans le contrat multirisques habitation par la compagnie d’assurance. « S’il est possible de passer par des assureurs classiques, mieux vaut souscrire une assurance étudiante, car ces contrats sont pensés pour couvrir de façon optimale le périmètre de vos activités », conseille le Directeur Général de HEYME. L’attestation de responsabilité civile : qui peut vous la demander ? De manière obligatoire – Université/école. L’attestation d’assurance en RC fait partie des documents obligatoires pour valider votre inscription. Cette assurance est également requise pour toute sortie scolaire hors de l’enceinte de l’établissement (visite culturelle, voyage linguistique, etc.). – L’entreprise qui vous accueille pour un stage. En revanche, en contrat salarié, c’est l’entreprise qui prend obligatoirement en charge cette couverture (responsabilité civile professionnelle). De manière facultative : – Vos employeurs occasionnels (cours particuliers, baby-sitting…). – Club ou stage sportif. Mais cette assurance est souvent comprise dans le prix de la cotisation ou licence. Pensez néanmoins à vérifier le détail des activités couvertes par l’assureur. [...]
Exercer la pharmacie en France avec un diplôme de pharmacien étranger
Exercer la pharmacie en France avec un diplôme de pharmacien étrangerSi vous avez obtenu votre diplôme de Docteur en Pharmacie dans une faculté hors UE ou hors AELE, et vous souhaitez exercer le métier de Docteur en Pharmacie en France. Il faut que vous obteniez le Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie français. Pour cela, vous devez passer le concours prévu dans le cadre de la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé). Pour vous inscrire en PACES, vous devez envoyer un dossier de candidature complétant les documents suivants : – Votre diplôme du baccalauréat traduit par un traducteur assermenté et certifié conforme à l’orignal ; – Votre diplôme de pharmacien traduit par un traducteur assermenté et certifié conforme à l’original ; – Votre détail des années d’études de pharmacie et vos relevés de notes si possible ; – Une lettre explicitant les motifs de la demande ; – Tous les documents jugés utiles pour la constitution du dossier (carte de séjour, autres attestations) ; – Et selon la faculté choisie, des enveloppes timbrées libellées à votre nom et adresse où vous êtes certain de recevoir votre courrier pour qu’on vous transmettre la réponse à votre candidature. Votre dossier de candidature en PACES doit être envoyé à l’une des 24 Facultés de Pharmacie de France de votre choix. Si vous êtes classé en rang utile à l’issue de concours de PACES, une demande de dispense d’années des études de pharmacie (jusqu’à la 4ème année= DFASP1) sera adressée au MENESR (Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche). Attention : Vous devrez obligatoirement : Réaliser la cinquième année des études de pharmacie DFASP2 ; Accomplir un troisième cycle correspondant à l’orientation choisie ; Et soutenir une thèse. Dans le cas où vous n’obtenez pas le Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie Français vous ne pourrez pas exercer la pharmacie en France. Vous pouvez également décider de suivre les études de Préparateur en Pharmacie. Vous préparerez alors le Brevet Professionnel de Préparateur en deux ans. [...]
Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés EQPR
Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés EQPRLes réfugiés et les demandeurs d’asile qui ne sont pas en possession de leur diplôme peuvent candidater auprès du Conseil de l’Europe pour tenter d’obtenir le Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés.   Qu’est-ce que l’EQPR ? l’EQPR permet d’attester les qualifications des réfugiés, sans toutefois se substituer à un diplôme ou à une procédure de vérification des connaissances ou des qualifications. Le Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés fournit une méthodologie fiable et facile d’accès pour évaluer les qualifications des réfugiés, même lorsque celles-ci ne peuvent pas être entièrement documentées. C’est un dispositif du Conseil de l’Europe, soutenu en France entre autres par la Diair, la Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés, et par le centre de reconnaissance des qualifications France Education International, un opérateur de l’Etat. Un outil utile dans votre parcours. Il peut arriver que vous n’ayez pas avec vous les documents attestant de vos qualifications, parce que vous n’avez pas pu les prendre avec vous avant de partir ou parce qu’ils ont été perdus lors du voyage. L’EQPR a pour but de fournir une évaluation si cela se produit. L’EQPR présente des informations vérifiées par des évaluateurs certifiés, non seulement sur le parcours académique des réfugiés et demandeurs d’asile, mais aussi sur leur expérience professionnelle et leur maîtrise des langues. C’est un outil qui favorise la poursuite d’études, l’employabilité et in fine, l’intégration des réfugiés.   L’EQPR, un outil supplémentaire dans la lutte contre le Covid-19 En cette période de crise sanitaire, l’EQPR est utile pour attester de vos compétences en santé si vous n’avez pas d’autres documents avec vous. Certains réfugiés possèdent les compétences, les connaissances et l’expérience nécessaires pour aider pendant la pandémie de coronavirus. Si vous avez les compétences requises, mais que vous ne pouvez les documenter pleinement, effectuez une demande d’EQPR.   Comment en faire la demande ? Pour candidater, il suffit d’envoyer un mail à https://wallet.diplo-me.eu/coe/#/auth/login Les candidatures sont examinées au fil de l’eau. Dès qu’un candidat se manifeste, une session d’évaluation est organisée.   Comment se déroule l’évaluation ? L’évaluation se déroule en deux temps : tout d’abord, le candidat remplit un questionnaire retraçant son parcours académique et professionnel (ainsi que les langues qu’il ou elle parle), puis un entretien de 45 minutes (en visioconférence ou en face à face) permet aux évaluateurs d’affiner les informations fournies par le candidat. [...]
Clarification des procedures d’inscription selon le statut administratif
Clarification des procedures d’inscription selon le statut administratifLes procédures sont variées selon le statut administratif de l’exilé. Réfugié ou d’apatride, ou vous êtes bénéficiaire de la protection subsidiaire :  Licence en 1ère année de (L1) : Vous pouvez contacter directement l’établissement pour déposer votre candidature sans délai précise le mieux c’est de les contacter le plus vite possible. Filière sélective (type BTS, DUT, CPGE) : Vous devez candidater sur la plateforme Parcoursup Licence en 2ème ou une 3ème année (L2) (L3), un Master 1, un Master 2 ou une école : Vous pouvez contacter directement l’établissement pour déposer votre candidature sans délai précise le mieux c’est de les contacter le plus vite possible. Vous pouvez cherchez le site E candidat de l’université la quelle vous voulez y étudier.   2. Demandeur d’asile : Licence en 1ère année de (L1) : Si baccalauréat non (français ou européen) : vous devez candidater via la procédure de la DAP Vert (Demande d’Admission Préalable). Si baccalauréat français ou européen :  votre devez candidater via la procédure de la DAP blanc (Demande d’Admission Préalable). Filière sélective (type BTS, DUT, CPGE) : Vous devez candidater sur la plateforme Parcoursup Licence en 2ème ou une 3ème année (L2) (L3), un Master 1, un Master 2 ou une école : Vous pouvez contacter directement l’établissement pour déposer votre candidature sans délai précis, le mieux c’est de les contacter le plus vite possible.   Les dates à retenir : DAP (Demande d’admission préalable) Début des inscriptions 1er novembre 2019 Clôture des inscriptions 17 janvier 2020 Attention : la date peut changer de l’année à l’autre    Parcoursup Découverte des formations : novembre 2019 – janvier 2020 Inscriptions et formulation des vœux : 22 janvier – 12 mars 2020 inclus Confirmation des vœux : 12 mars – 2 avril 2020 inclus Attention : la date peut changer de l’année à l’autre    [...]
Une bonne lettre de motivation  c’est quoi?
Une bonne lettre de motivation c’est quoi?Beaucoup d’entre nous ont entendu le terme lettre de motivation et ont du mal à l’écrire. Dans cet article, nous allons essayer d’expliquer cette lettre, les étapes les plus importantes à suivre pour l’écrire et les difficultés rencontrées lors de la rédaction de votre première lettre de motivation.   Objectifs de la lettre de motivation La lettre de motivation est le courrier qui sera envoyé à une structure (entreprise, association, formation, université etc…) pour postuler au poste ou à la formation que vous visez. L’objectif d’une lettre de motivation est de montrer à votre interlocuteur, en quelques phrases, que vous avez compris le positionnement de la structure, que vous allez pouvoir apporter à celle-ci votre compétences et réussir les tâches qui vous seront confiées. Attention : Le recruteur souhaite savoir si vous êtes capable de mettre en valeur vos compétences et/ou expériences.   La mise en page et le plan d’une lettre de motivation Une lettre de motivation doit être structurée d’une façon standardisée. Elle doit contenir un en-tête, un corps de texte et un pied de page.  L’en-tête contient : ➢Vos coordonnées : nom, adresse (facultatif), numéro de téléphone ➢Le nom et les coordonnées de l’employeur ➢La ville et la date de l’envoi ➢L’objet de l’envoi (référence de l’offre et intitulé du poste)   -Le corps de votre lettre : c’est la partie qui demande le plus de réflexion, c’est ici qu’il faudra argumenter pour défendre votre candidature/votre profil. Le corps de la lettre de motivation doit être  organisé en trois étapes : 1- L’introduction a pour vocation de capter l’attention de votre interlocuteur. Il s’agit de lui montrer que vous avez compris les besoins de son entreprise/ les bénéfices de la formation et que vous avez pleinement conscience du poste/formation proposé.   2 – Dans la seconde partie, vous devez vous présenter en valorisant les atouts que vous possédez pour le poste ou la formation en mettant en relation votre expérience avec les critères demandés.   3- Dans  la troisième partie du corps de votre lettre, vous inciterez votre interlocuteur à vous  contacter, en lui proposant un entretien, l’objectif de la lettre étant de d’obtenir  ce rendez vous. On termine par la formule de politesse.   -Le pied de page contient votre Nom/Prénom et votre signature.   Conseils de rédaction Un premier paragraphe accrocheur Pensez que le recruteur qui lira votre lettre en reçoit des dizaines tous les jours, il faut donc tout de suite attirer son attention, lui donner envie de continuer à lire. Si vous adoptez le traditionnel plan « Vous / Moi / Nous », mettez vos compétences en valeur dès les premiers mots. Choisissez, par exemple, un axe de présentation de l’entreprise ou de la formation sur lequel vous pourrez rebondir facilement. La lettre de motivation doit apporter des informations complémentaires au CV. Son objectif n’est pas de raconter votre parcours scolaire et professionnel, mais bien d’expliquer votre intérêt et vos atouts pour le poste proposé. Votre lettre doit s’articuler autour d’un projet professionnel et personnel cohérent. Structurée et soignée : La lettre doit tenir sur une seule page, idéalement. Aérez les paragraphes, laissez des marges et des espaces. N’oubliez pas de vous relire afin d’éliminer toute faute d’orthographe. Personnalisée : La lettre passe-partout est à bannir, de même que les lettres copiées collées d’Internet ! Évitez les formules toutes faites et les généralités qui n’apportent rien d’utile à votre candidature. Il faut donner envie au recruteur de vous rencontrer grâce à des arguments ciblés et personnalisés. Mais attention, montrer que l’on connaît une entreprise ne veut pas dire plagier son site ou en faire des tonnes sur le mode « J’adore tellement ce que vous faites, je rêve de travailler pour vous depuis que j’ai 10 ans… » Valorisez vos points forts : Mettez en avant les compétences les plus intéressantes pour le poste auquel vous postulez. Donnez des exemples précis et des chiffres pour illustrer vos arguments. Un informaticien pourra, par exemple, indiquer le nombre de visites sur les sites qu’il a créés. 
Les petits plus… Si vous êtes recommandé par quelqu’un, mentionnez-le, c’est un atout non négligeable. Le bénévolat dans une association, une langue rare…peuvent aussi faire la différence.   Erreurs à éviter   Le copier-coller Les fautes Les expressions négative La lettre trop bavarde ou trop condensée Une présentation mal soignée Des coquilles fâcheuses 7. Les oublis importants Des formules poussiéreuses 9. Une absence d’accroche N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide ou si vous avez des questions. Voici un exemple pour vous aidez appuyez LM.UEE     [...]
Nouveauté Parcousup 2020 : Parcours+
Nouveauté Parcousup 2020 : Parcours+En 2019, de nombreux candidats qui n’étaient ni lycéens ni étudiants et qui souhaitaient reprendre des études se sont inscrits sur Parcoursup pour y demander des formations initiales du premier cycle de l’enseignement supérieur. L’objectif de Parcoursup étant d’orienter les candidats à l’issue de leurs études secondaires ou d’une première année d’études supérieures, toutes les demandes des candidats en reprise d’études n’ont pas pu être satisfaites. C’est pourquoi des solutions ont été mises en place au niveau local pour répondre aux besoins de ce nouveau public et accompagner les candidats concernés vers des formations ou services pertinents qui pouvaient être en dehors de Parcoursup. Parcous+ c’est quoi? Pour prolonger cette dynamique et mieux orienter les candidats en reprise d’études vers des solutions appropriées, la plateforme Parcoursup met en place en 2020 avec ses partenaires, en particulier le ministère du Travail, les Régions, les universités, France compétences (autorité de régulation de la formation professionnelle), une offre spécifique d’information et d’orientation vers des formations ou services destinés aux personnes déjà titulaires du baccalauréat. En fonction des besoins exprimés par ces candidats lors de leur inscription sur Parcoursup, des solutions pouvant répondre à leurs attentes seront identifiées, comme par exemple l’offre de formation professionnelle continue ou du conseil en évolution professionnelle. Ces candidats pourront ainsi consulter des sites sur lesquels ils trouveront les informations pratiques et des contacts utiles à leurs démarches. Ils pourront également, s’ils le souhaitent, poursuivre leur inscription sur Parcoursup et formuler des vœux. Le service Parcours+ sera enrichi progressivement selon les échanges avec les partenaires du ministère et des rectorats intervenant dans le champ de la formation continue. Pour consulter le service Parcours+ c’est ici https://dossier.parcoursup.fr/Candidat/parcoursplus-info   [...]

 Bourses

 

Communiqué sur la revalorisation des bourses CROUS sur critères sociaux annoncée par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche
Communiqué sur la revalorisation des bourses CROUS sur critères sociaux annoncée par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche  Depuis octobre 2022 l’Union des Etudiants Exilés (UEE) participe à la concertation menée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (ESR) dans le cadre de la réforme de la vie étudiante. Pendant ces mois de consultation, nous avons fait part de nos préconisations concernant les conditions matérielles de vie et tout particulièrement les enjeux liés aux bourses CROUS sur critères sociaux pour les étudiant.e.s exilé.e.s. Le 29 mars 2023,  la ministre de l’ESR Sylvie Retailleau a annoncé une revalorisation des bourses CROUS sur critères sociaux. Les mesures annoncées permettront, à la rentrée, d’intégrer 35 000 boursiers supplémentaires et d’en faire passer 140 000 autres à l’échelon supérieur. Concrètement, il y aura une hausse de près de 20 % du budget consacré et les montants des bourses seront revalorisés de 37 euros pour tous les échelons. Nous saluons cette mesure qui représente une étape importante dans l’avancée des droits des étudiant.e.s. Même si une revalorisation de 37 euros par mois n’est pas particulièrement significative pour vivre dignement, cela représente néanmoins une avancée qui va aider notamment les étudiant.e.s exilé.e.s, pour lesquel.le.s la bourse CROUS représente une aide indispensable et souvent leur seule ressource. Seulement les personnes réfugiées et bénéficiaire de la protection subsidiaire (BPI) ont droit aux bourses CROUS sur critères sociaux. Une personne réfugiée ou BPI qui ne travaille pas à coté, reçoit, comme les étudiant.e.s boursier.ère.s français.e.s, une bourse entre 108,40€ et 596,50€ par mois selon son échelon. Les personnes exilées sont souvent obligées à travailler à coté de leurs études (et n’ont pas la possibilité d’avoir des aides de leurs familles) car, souvent la bourse CROUS ne suffit pas, et cela peut affecter la poursuite de leurs études et leur intégration sociale à l’université. Les étudiant.e.s demandeurs.euses d’asile ainsi que les étudiant.e.s sans titre de séjour valide, n’ont pas le droit aux bourses COURS sur critères sociaux mais seulement aux aides exceptionnelles octroyées par les établissements universitaires. Il est à noter, également, que les demandeurs d’asile ont le droit de travailler qu’après 6 mois du dépôt de la demande d’asile et pour une durée de 9 mois seulement. Les demandeurs.eurses d’asile perçoivent l’ADA (Allocation pour Demandeur d’Asile) pendant la durée de la demande d’asile, ce qui correspond à un montant de 6,80€ ou 14,20€ (si iels n’ont pas de place en hébergement) par jour pour une personne seule. Le cumul des différentes aides (ADA, RSA, bourse CROUS..) n’est pas possible à l’heure actuelle, ce qui représenterait une solution efficace pour que les étudiant.e.s exilé.e.s aient des conditions de vie et d’études dignes.   Les personnes exilées sont particulièrement exposées à la précarité ce qui ne leur permet pas de vivre dignement ni d’être dans les meilleures conditions pour étudier et ce notamment en Ile-de-France où le coût de la vie est très élevé. Des nombreux.euses étudiant.e.s, notamment en région parisienne, que nous accueillons dans le cadre de nos permanences, témoignent de leurs difficultés à survivre avec la seule bourse du CROUS. Certain.e.s ont meme dû abandonner leurs études faute de ressources suffisantes. Les préconisations de l’UEE L’Union des Etudiants Exilés plaide depuis des années pour une revalorisation des aides financières, notamment les bourses CROUS sur critères sociaux, pour permettre aux étudiant.e.s de faire face à la précarité et notamment à la difficulté de trouver un logement et/ou d’en payer le loyer. La mesure annoncée par le gouvernement représente une avancée mais il serait important de revaloriser davantage les bourses CROUS sur critères sociaux. Nous demandons un accès sans entraves aux bourses CROUS sur critères sociaux pour les personnes exilées, notamment pour les demandeurs.euses d’asile inscrit.e.s à l’université, jusqu’à la décision de la CNDA. Par conséquent, nous demandons donc la modification de la Circulaire du 23 juin 2021 relative aux modalités d’attribution des bourses d’enseignement supérieur sur critères sociaux afin d’élargir l’accès aux droits sociaux CROUS aux demandeur.e.s d’asile. Nous recommandons également : Que la bourse CROUS et l’ADA soient cumulables à taux plein Pour les personnes en exil qui n’ont pas d’accès à des bourses, et qui auraient le RSA comme seule ressource, il faut rendre compatible le statut d’étudiant.e et l’éligibilité au RSA Que les étudiant.e.s exilé.e.s deviennent prioritaires dès la première phase d’attribution de logements étudiants     Réfugiés : votre vie étudiante | Étudiant.gouv (etudiant.gouv.fr) Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : articles L554-1 à L554-4 – Accès au marché du travail Le montant augmente selon le nombre de personnes à charge (par ex. jusqu’à 17,60 eur/jour pour une famille de deux personnes) En quoi consiste l’allocation pour demandeur d’asile (Ada) ? | Service-public.fr [...]
Le Programme National d’aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil (PAUSE) 2023-2024
Le Programme National d’aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil (PAUSE) 2023-2024Le Programme national d’aide à l’Accueil en Urgence de Scientifiques en Exil (PAUSE) a lancé un nouvel appel à candidatures. L’échéance de l’appel est fixée au 30 Septembre 2022.   Quels profils sont éligibles au programme ? Les scientifiques et artistes étrangers de toute origine géographique (hors ressortissants de l’Union européenne) et de toute discipline sont éligibles, à condition de remplir l’ensemble des critères suivants :   Justifier d’un statut de doctorant, chercheur, enseignant-chercheur, artiste ou artiste-enseignant dans son pays d’origine ; Se trouver dans une situation d’urgence en raison du contexte sécuritaire prévalant dans son pays d’origine et/ou en raison de persécutions ou de craintes de persécutions du fait de son origine ethnique, de sa religion, de son engagement politique, de ses opinions, de son orientation sexuelle, du contenu de ses travaux et/ou enseignements ; Être dans l’obligation de s’exiler de son pays d’origine ou avoir quitté son pays d’origine depuis moins de trois ans.  Les candidats doivent être âgés de 65 ans maximum au moment du dépôt de leur candidature.   Vous avez identifié un candidat mais celui-ci ne répond pas à l’ensemble de ces critères ou relève d’une situation particulière ? N’hésitez pas à nous contacter.   Montant du financement: Le cofinancement attribué varie en fonction : du statut et de l’expérience du candidat, de l’existence d’un projet d’accompagnement social par l’établissement d’accueil. Peuvent ainsi être attribués : jusqu’à 20 000 euros pour les doctorants et assistants de recherche (catégorie 1). jusqu’à 40 000 euros pour les post-doc, les maîtres de conférences et les ingénieurs de recherche (catégorie 2). jusqu’à 60 000 euros pour les professeurs d’université et les directeurs de recherche (catégorie 3).   Ces catégories de financement ne s’appliquent pas aux candidatures d’artistes. Le budget sollicité par l’établissement sera examiné sur la base de l’expérience du candidat et du projet d’accueil.   Le montant alloué est plafonné à 60 % du budget total présenté par l’établissement.   Quelle est la durée du cofinancement ? Votre projet sera financé pour une durée maximum d’un an. Nous vous conseillons ainsi de présenter un projet d’accueil sur une période d’un an ou, à défaut, de six mois minimum.   Le financement pourra être renouvelé une fois. Votre établissement devra alors présenter une demande de renouvellement. Celle-ci sera évaluée au regard de l’avancée des travaux et des résultats. Une troisième année pourra être financée pour les doctorants. L’évaluation du dossier se fera sur la base de l’avancée des travaux et des conclusions du comité de suivi de thèse de l’établissement d’accueil. Au terme du projet d’accueil, le bénéficiaire et l’établissement d’accueil devront impérativement transmettre un bilan au programme PAUSE.   Constitution des dossiers de candidature Le dossier de candidature est constitué et présenté par l’établissement d’accueil. Il se compose d’un formulaire à remplir sur la plateforme de dépôt des dossiers de candidature à partir de ce lien. Si vous souhaitez prendre connaissance du formulaire qu’il vous sera demandé de renseigner directement à partir de la plateforme, celui-ci est téléchargeable en format word à partir de ces liens : Formulaire de la première demande Formulaire de candidature premier demande Formulaire de renouvellement de la demande Formulaire de candidature de renouvellement Pour avoir plus d’information : cliqez le lien [...]
Intercultur’elles Programme d’Unir pour les femmes
Intercultur’elles Programme d’Unir pour les femmes  UniR Universités & Réfugié.e.s est une association qui accompagne des personnes réfugiées et demandeuses d’asile dans leur insertion académique. Avec le programme d’accompagnement personnalisé, les ateliers à la reprise d’études et à l’orientation professionnelle, les cours de français, et le programme de mentorat.   Présentation d’Intercultur’elles Intercultur’elles est le programme de mentorat d’UniR qui valorise les parcours des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à travers le partage de compétences personnelles, professionnelles et académiques avec des mentores locales. Dans un contexte interculturel, le programme permet de définir leurs projets et de construire l’avenir qu’elles désirent. À travers des sessions individuelles et collectives, les participantes travailleront sur des objectifs spécifiques : Explorer leur parcours académique et professionnel, Réaliser des projets en accord avec leurs acquis et compétences, Exploiter leur potentiel en travaillant sur leur confiance en soi, Apprendre à développer un réseau, Découvrir la culture de chacune et échanger sur leurs expériences mutuelles. Les participantes du programme suivront une formation axée sur la migration, le genre et l’interculturalité spécialement conçue pour ce programme. Afin de pouvoir bien profiter du programme, un niveau minimum de B1 en français est recommandé.   Objectifs Soutenir la phase de développement d’un parcours académique et professionnel des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à travers la mise en relation avec des femmes locales ; Promouvoir l’acquisition de compétences liées aux projets professionnels et personnels afin d’améliorer l’accès des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à l’enseignement supérieur et au marché de l’emploi ; Fédérer et diffuser des connaissances et bonnes pratiques liées à l’intersectionnalité du genre et de la migration afin de sensibiliser les participantes du mentorat.   Candidature  La troisième session de mentorat entre femmes aura lieu d’octobre 2021 à avril 2022. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 24 septembre et se font en ligne via les formulaires ci-dessous : Candidature pour les mentores  Candidature pour les mentorées  Vous pouvez également vous inscrire à l’une des trois réunions d’informations organisées : le 26 août à 18h30 sur Zoom,  le 14 septembre à 18h30 sur Zoom, et le 16 septembre à 18h30 à La Maison des Réfugiés.    [...]
Candidatures au DU RESPE (DU passerelle de Sorbonne Université)
Candidatures au DU RESPE (DU passerelle de Sorbonne Université)Notez bien que le DU RESPE est devenu le  DU passerelle de Sorbonne Université Donc vous avez le droit d’avoir une bourse de CROUS et peut être un logement de CROUS si vous êtes éligible. Le DU RESPE  “Retour aux études supérieures des personnes exilées” de Sorbonne Université est ouvert aux personnes non francophones ayant l’équivalent du bac et un niveau B1 en français (un test de langue en ligne sera effectué au moment de la candidature, ainsi qu’un test en classe). Cette formation gratuite s’adresse à des personnes exilées, quel que soit leur statut administratif, qui ont subi une interruption de leurs études. Les candidatures féminines sont encouragées. Elle propose un enseignement visant la reprise d’études avec des cours de français langue étrangère (FLE) préparant le niveau B2, des cours de méthodologie, ainsi qu’une remise à niveau en Sciences (Biologie, Chimie, Mathématiques, Physique) et en Humanités (Anglais, Arts plastiques, Histoire-Géographie, Lettres, Philosophie). ATTENTION : Les cours auront lieu de septembre à fin mai, tous les jours en soirée (16h-20h). La présence en cours est obligatoire pour valider le DU. Il faut compter en moyenne 15h de présence sur le campus par semaine, et 15h de travail personnel, soit 30h d’investissement par semaine. Il est possible de candidater à partir du 24 juin 2021 jusqu’au 4 juillet 2021 à minuit (pour une rentrée début septembre) Pour l’inscription veuillez remplir le formulaire ici [...]
Diplôme d’université “Passerelle – Étudiants en exil”
Diplôme d’université “Passerelle – Étudiants en exil”L’université Paris-Dauphine ouvre un diplôme universitaire (DU) passerelle, destiné aux personnes réfugiées , sous la protection subsidiaire ou demandeur d’asile, âgées de moins de 35 ans, qui souhaitent reprendre des études en France. Le programme se déroulera sur deux semestres, de septembre 2021 à avril 2022. Il s’adresse à des personnes qui : – ont un niveau intermédiaire en français (B1) – ont déjà engagé des études supérieures (dans tout pays) – souhaitent intégrer un programme d’études supérieures. Les cours auront lieu les lundi, mardi et mercredi, à partir du 20 septembre 2021. Il est nécessaire d’être présent à l’université sur ces trois jours, tout au long de l’année. Le programme propose 12 heures de cours de français par semaine, orientés vers l’objectif universitaire. Des cours d’anglais, des sessions de tutorat et des ateliers de méthodologie sont également proposés. Chaque participant bénéficiera d’un accompagnement individuel, avec un enseignant de l’université comme mentor et un étudiant comme tuteur. L’accompagnement vise notamment à préparer l’orientation et les candidatures dans les filières. Il n’y a pas de frais d’inscription. Les étudiants seront éligibles à des bourses du CROUS et du logement sur critères sociaux et d’âge. Toute personne intéressée est invitée à remplir le questionnaire ici, avant le 22 juin 2021. Un test de niveau en français sera organisé à l’université le 28 et 29 juin. Des entretiens auront lieu, à l’université, les les 6,7 et 8 juillet 2021. Pour toute question concernant le programme, merci de s’adresser à : rsu@dauphine.psl.eu [...]
Dispositif langue accueil migrant·es à l’Université de Toulouse
Dispositif langue accueil migrant·es à l’Université de ToulouseDispositif langue accueil migrant·es à l’Université de Toulouse Le dispositif DILAMI (Dispositif Langues Accueil Migrants) accompagne les migrants dans leur projet d’insertion sociale, universitaire et professionnel. Cette formation valorise le développement des compétences linguistiques et interculturelles nécessaires à une intégration réussie dans la vie universitaire, socio-culturelle et professionnelle en France. La formation accueille chaque année 60 apprenants – demandeurs d’asile, réfugiés et bénéficiaires de la protection subsidiaire – qui étudient le français langue étrangère sur trois des sites universitaires toulousains. Par groupe de niveau, d’octobre à juin : les débutants à l’Université Toulouse Capitole ; le groupe “intermédiaire” à l’Université Toulouse III –  Paul Sabatier et le groupe “avancé” à l’Université Toulouse – Jean Jaurès (au DEFLE : département d’études en français langue étrangère). Soutenu par  l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, la Région Occitanie, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), la Préfecture de la Haute-Garonne et la  DRJSCS (Direction Régionale de la jeunesse et des sports et de la cohésion sociale) le dispositif DILAMI est en place depuis l’été 2017. La formation se décline sur 2 axes principaux : 384 heures de français langue étrangère par an pour les accompagner vers l’acquisition du niveau B2, en français, indispensable pour s’inscrire dans des diplômes de formation de l’enseignement supérieur. 80 heures d’accompagnement pour : Des ateliers tournés vers l’orientation universitaire et professionnelle, en collaboration avec les Services Communs Universitaires d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle (SCUIO –IP) des 3 universités, des conférences avec des responsables de formation (IUT, BTS et AFPA), des échanges suivis avec les référents sociaux et ceux de pôle-emploi. Une éducation à la vie citoyenne en France (droits et devoirs, ouverture vie associative, etc.) Une ouverture sur le patrimoine et la vie culturelle toulousaine : visites de sites, réalisation de projets (expos, théâtre, chants, cirques …) en collaboration avec des acteurs culturels de la ville. Des formations diplômantes  Jusqu’ici, les 3 formations  proposaient des certifications de niveau (DELF), les apprenants avaient le statut d’auditeur libre, ce qui va continuer à l”Université Toulouse Capitole (pour le groupe débutant). Depuis la rentrée universitaire 2020-2021, les formations à l’Université Toulouse – Jean Jaurès (UT2J) et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier (UT3), ont été transformées en deux diplômes universitaires : le DU DILAMI – Passerelle B1, à UT3 pour le niveau intermédiaire, le DU DILAMI – Passerelle B2, à UT2J pour le niveau avancé. Cette évolution a été proposée par l’association MEnS – Migrants dans l’Enseignement Supérieur et validée par le Ministère de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation (MESRI). Depuis mai 2019, de nombreux DU passerelle s’ouvrent ainsi dans les universités françaises pour soutenir l’intégration des personnes en exil. Les DU Passerelle donnent le statut d’étudiant à tous les inscrits et va permettre à ceux, âgés de moins de 28 ans, qui ont le statut de réfugiés ou de bénéficiaires de la protection subsidiaire de solliciter une bourse d’étude et un logement auprès du Crous. Les modalités de formation et d’évaluation L’engagement dans le DILAMI nécessite assiduité et ponctualité dans les cours ainsi qu’un important travail personnel. Le DILAMI est une formation intensive et exigeante. Les cours ont lieu chaque matin pendant 4 heures du lundi au vendredi. Une matinée est réservée aux ateliers culturels, orientation ou citoyenneté. Les étudiants bénéficient de 12 semaines de formation par semestre. Ils sont évalués en contrôle continu et passent des examens à la fin de chaque semestre, il doivent obtenir la moyenne aux examens des deux semestres pour valider leur DU. Les modalités de formation et d’évaluation seront les mêmes pour les apprenants du groupe 1 (débutants), cependant il n’y aura pas d’obtention de diplôme à la fin. À l’issue de la formation, le niveau de langue sera certifié aussi par la passation du DELF (Diplôme d’études de français). Comment candidater ? Les critères de sélection :  justifier du statut de demandeurs d’asile, réfugiés ou bénéficiaires de la protection subsidiaire, avoir un niveau baccalauréat ou équivalent : certificat de fin d’études secondaires ou d’entrée à l’université, indispensable pour s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur, habiter en Occitanie, avoir un projet de poursuite ou de reprise d’études dans l’enseignement supérieur.   Quelles sont les étapes de candidature ? Télécharger le dossier de candidature en cliquant sur ce lien : dossier de candidature DILAMI,  Compléter le dossier et fournir une version numérisée de toutes les pièces justificatives demandées : un justificatif d’identité attestant du statut à jour : récépissé de demande d’asile ou récépissé de reconnaissance d’une protection internationale (réfugié ou bénéficiaire de la protection subsidiaire), copie du diplôme équivalent au baccalauréat ou certificat de fin d’études secondaires (obligatoires pour s’inscrire à l’université), 2 photos d’identité Le dossier doit être envoyé à l’adresse mail : dilami@univ-toulouse.fr ET par voie postale à l’adresse suivante :  Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Département des Relations Européennes et Internationales – DILAMI 41 allées Jules Guesde – CS 61321 31013 TOULOUSE – CEDEX 6 Après examen du dossier, si la candidature est jugée conforme aux attendus du DILAMI, les candidats reçoivent une convocation aux auditions. La motivation et le niveau de français seront évalués lors d’un entretien de 20 minutes avec une des enseignantes de FLE (français langue étrangère), suivi d’une expression écrite de 30 minutes environ. Après l’étape des auditions, les apprenants reçoivent un mail indiquant s’ils sont retenus ou non et sont informés sur l’organisation des cours. [...]

Enseignement Supérieur

 

Université de Strasbourg
Université de StrasbourgLa plus grande fac de France ! Née suite de la fusion des 3 universités de la ville Louis-Pasteur, Marc-Bloch et Robert-Schuman. Elle accueille plus de 50 800 étudiants chaque année dont 20% d’étudiants étrangers, 5300 enseignants chercheurs et personnels. L’Université de Strasbourg propose de formation très vaste (sciences, lettres, sciences humaines et sociales, droit, médecine, s’y ajoutent le diplôme grande école de l’EM Strasbourg et celui de l’institut d’études politiques. Elle offre comme formation : 35 mentions de licences dans 46 spécialités. 20 licences pro dans 33 spécialités. 5 diplômes d’ingénieur dans 13 spécialités. 61 mentions de masters dans 165 spécialités. 59 doctorats. Pour plus d’informations accédez au site de l’Université de Strasbourg cliquez ici [...]
Université Paris Sud
Université Paris SudUniversité de recherche intensive au spectre disciplinaire large, l’Université Paris-Sud est particulièrement réputée pour le niveau de sa recherche fondamentale (mathématiques, phsique) mais aussi dans le domaine des sciences de la santé, du droit ou des sciences du sport. Depuis sa création, l’Université Paris-Sud a obtenu deux prix Nobel et quatre médailles Fields par l’intermédiaire des ses chercheurs. Prestigieuse par sa recherche, l’Université l’est aussi pour son offre de formation très étendue au niveau disciplinaire tant en Licence, Master et Doctorat qu’en formations technologiques. Une formation qui s’inscrit dans le cadre commun de l’Université Paris-Saclay et qui permet aux étudiants de profiter du savoir-faire de tous les établissement membres de Paris-Saclay. Pour accédez au site de l’Université Paris-Sud cliquez ici    [...]
INALCO
INALCOGrand établissement public d’enseignement supérieur et de recherche, l’Inalco a pour vocation d’enseigner et de mener des recherches sur les langues de l’Europe Centrale et Orientale, de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Asie, de l’Océanie et des populations de l’Amérique, à travers des disciplines telles que la géographie, l’histoire, l’anthropologie, les sciences politiques, économiques et sociales. Plus de 100 langues et civilisations sont enseignées. La recherche s’appuie sur 15 équipes dont la moitié en cotutelle avec les organismes tels que le CNRS et l’IRD. Leurs périmètres concernent les différentes parties du monde ou des disciplines des sciences humaines et sociales (sciences du langage, littérature, sciences sociales…). Pour plus d’information cliquez ici [...]

Centres et Associations

 

🚨 PROGRAMME DE FRANCAIS F.LA.M NIVEAU B2 : ASSOCIATION KOLONE 🚨
🚨 PROGRAMME DE FRANCAIS F.LA.M NIVEAU B2 : ASSOCIATION KOLONE 🚨Tu n’as pas pu intégrer de programme de français à l’université ? Tu as un niveau de français B1 ? Tu es passionné par l’interculturalité et les langues étrangères ? Alors le programme F.LA.M B2 de l’association Kolone est fait pour toi !   L’Union des Etudiants Exilés te propose un accompagnement complet pour postuler au programme de français à visée B2 de l’association Kolone, qui te permettra non seulement d’acquérir un niveau B2 et de passer l’examen du DELF gratuitement, mais également de te familiariser avec le vocabulaire des métiers des services publics et du médico-social 😉 A travers ce programme, tu bénéficieras de 180 heures de cours dispensées du mardi au vendredi : tu travailleras ton français par des méthodes ludiques comme à travers la traduction, le chant et la poésie sonore 🎵 Le programme débute le 17 janvier jusqu’au 16 juin 2023 Date limite de candidature : 12 décembre 2022 Si tu souhaites postuler, contacte-nous en remplissant ce formulaire !  https://forms.gle/PCxS5cab3NX2Y2cx6     [...]
Cercle international de l’ARC
Cercle international de l’ARCPrésentation de l’ARC : Créée en 1957, l’association (loi 1901, à but non lucratif) a pour but de favoriser l’accueil des étudiants étrangers séjournant à Paris et dans la région parisienne en leur permettant de mieux connaître la langue et la culture françaises, et de promouvoir une amitié internationale.   Les activités : PARLER LE FRANÇAIS :  A l’ARC, les participants parlent français avec tous les accents du monde. Sous la conduite d’un animateur ou d’une animatrice, les sujets les plus divers sont abordés, en toute liberté. Chacun raconte des histoires, sérieuses ou drôles, pose des questions, parle de son pays, découvre des coutumes d’ailleurs et améliore son français en échangeant amicalement avec les autres. Pendant la discussion, à l’initiative des animateurs ou à la demande des “étudiants”, la prononciation est corrigée, le vocabulaire enrichi, les expressions familières expliquées, etc.   Comment ça marche ? par petits groupes de 7 à 8 étudiants autour d’un animateur français. ARC accueillons aussi, dans la mesure de leurs possibilités, les non-étudiants étrangers âgés de 18 à moins de 60 ans. 3 séances par jour du LUNDI AU VENDREDI,  10h-12h00, 14h-16h15, 16h30-18h30  (hors vacances scolaires et jours fériés) Vous pouvez venir TOUS les jours, à la séance de votre choix, mais à UNE seule séance par jour.   BALADES DANS PARIS :   Une fois par mois, des balades vous sont proposées le samedi matin afin de vous faire découvrir Paris. Elles sont commentées alternativement par deux animatrices : Jacqueline Fournier et Marie-Claire Vallet. Ces activités sont strictement réservées aux adhérents de l’ARC et limitées à 15/20 personnes selon les balades.   L’ARC INSTRUMENT DE CULTURE INTERNATIONALE :    Des participants de 100 pays environ se rencontrent à l’ARC et, tout en s’imprégnant de culture française, découvrent d’autres cultures. De plus, en soirée, a lieu un “Mardi culturel” où conférenciers, étudiants ou animateurs, présentent les sujets les plus divers.   INSCRIPTIONS :  Toute l’année, sur place, sans rendez-vous, de 10h à 12h et de 14h à 18h, du lundi au vendredi.   Conditions d’admission : l’ARC accueille en priorité les ETUDIANTS ETRANGERS. Dans la limite de ses possibilités d’accueil, les non étudiants étrangers, âgés de 18 ans à moins de 60 ans, sont également les bienvenus. Un court entretien nous permettra de nous assurer que vous maîtrisez les bases du français parlé. Contre une participation annuelle de 20 euros, renouvelable chaque année universitaire à la rentrée de septembre, une carte du Cercle International de l’ARC vous sera remise, à présenter à chacun de vos passages.   Contacte : arc.cercle.international@gmail.com tel 06 80 67 84 77 (répondeur) maison des mines – 270 rue saint jacque – 75005    [...]
Cours municipaux d’adultes à la Mairie de Paris
Cours municipaux d’adultes à la Mairie de ParisLes Cours municipaux d’adultes (CMA) de la Ville de Paris sont à destination de toutes personnes âgées de plus de 18 ans, parisiennes ou non dans la limite des places disponibles. Les CMA, pour quoi faire? Vous souhaitez apprendre le français ou une langue étrangère ? Enrichir votre parcours professionnel ? Préparer un diplôme ? La qualité des formations des Cours municipaux d’adultes est garantie par 850 formateurs experts. Ils travaillent chaque soir dans les 140 écoles et lycées où se déroulent les cours et répondent aux besoins professionnels et personnels des usagers. Les auditrices et auditeurs des formations ont toutes et tous un point commun qui les rassemble : la volonté d’apprendre, de se dépasser pour acquérir de nouveaux savoirs et progresser dans leur vie personnelle et professionnelle. il y a plus de 12 domaines différents. pour plus d’information veuillez visitez cliquez ici  [...]
Entraide Universitaire Française
Entraide Universitaire FrançaiseVous cherchez une bourse ou souhaitez prendre des courses de français gratuitement, L’association  Entraide Universitaire Française vous aidera si vous êtes : –          étudiant dans l’enseignement supérieur (post-baccalauréat) –          réfugié statutaire en France –          résident en France Si vous habitez en région parisienne : venez retirer un dossier de demande de bourse dans leur locaux : 40, rue Rouelle, 75015 Paris, métro Dupleix, ligne 6. Accueil sans rendez-vous : mardi, jeudi et vendredi, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30. Le lien de l’association : http://entraide-universitaire.fr [...]

Histoires de la Réussite

Yara AL HASBANI “je vais enseigner aux enfants la danse contemporaine”

NI est une jeune syrienne arrivée en France il y a 4 ans. Elle a appris le france avec les cours offerts par l’association Association Pierre Claver.
Elle étudie la danse contemporaine au Centre National de Danse à Paris.


Actualité

 

PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION : LA PALME DE L’INHUMANITÉ ET DE LA DÉRAISON REVIENT À LA MAJORITÉ SÉNATORIALE
PROJET DE LOI ASILE ET IMMIGRATION : LA PALME DE L’INHUMANITÉ ET DE LA DÉRAISON REVIENT À LA MAJORITÉ SÉNATORIALECommuniqué de presse (Paris, 14 novembre 2023)  Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » sera adopté en première lecture par un vote solennel du Sénat ce mardi 14 novembre avant sa transmission à l’Assemblée nationale dans les prochains jours. Alors que la majorité sénatoriale a considérablement accentué la gravité d’un texte déjà très préoccupant, plus de 30 associations, collectifs et syndicats appellent à un sursaut général des forces citoyennes et politiques pour la défense de l’État de droit et de la dignité humaine.   Engagées depuis plus d’un an dans le suivi de cet énième projet de loi « asile et immigration », nos organisations redoutaient fortement l’examen de ce texte par le Sénat. Alors que nous avions compris depuis longtemps que ce texte n’avait plus de prise avec la réalité du fait migratoire et des conditions de vie des personnes exilées dans notre pays, un nouveau pallier de la déraison a été franchi lors de l’examen par le Sénat.  La majorité à la chambre haute a déposé et adopté un grand nombre d’amendements, tous plus répressifs les uns que les autres, tout en multipliant les outrances et propos stigmatisants à l’égard des personnes migrantes. Aucune mesure pouvant « rendre la vie impossible » aux personnes exilées n’a été épargnée, conformément aux ambitions de longue date du ministre de l’Intérieur.  La suppression de l’aide médicale d’Etat (AME), l’une des maigres aides sociales à laquelle les personnes « sans-papiers » ont droit, en est bien sûr un des exemples les plus aberrants et consternants. Mais l’exclusion des personnes sans titre de séjour du droit à l’hébergement d’urgence et du droit à la réduction tarifaire des transports est tout aussi brutale. Bien d’autres barrières rendant plus difficiles l’accès à un séjour digne dans notre pays ont été méticuleusement édifiées : attaques contre le droit à la vie familiale via le regroupement, la réunification ou les titres de séjour pour ce motif ; contrôle accru de l’immigration étudiante ; nouveaux motifs pour refuser ou retirer un titre de séjour ; instauration de quotas migratoires ; rétablissement du délit de « séjour irrégulier ». Même chose pour le passage à cinq ans de résidence stable et régulière pour l’obtention de prestations sociales, qui ne fera que freiner l’insertion, en particulier des familles et des femmes.  La droite sénatoriale, avec le soutien des centristes, a augmenté de manière draconienne les exigences pour accéder au séjour et à la nationalité : niveau de maîtrise de la langue française accru, «assimilation à la communauté française», respect des principes de la République, limitation des renouvellements de carte de séjour temporaire, etc. Même les arguments les plus utilitaristes, tels que les besoins de main d’œuvre dans les métiers dits en tension, n’auront pas suffi à faire flancher leurs positions.   Leur acharnement, ainsi que celui du gouvernement, a été sans pareil concernant l’enfermement et l’expulsion des personnes exilées, pourtant déjà largement facilités par le projet de loi initial. L’intervention du juge des libertés et de la détention a ainsi été reculée de deux à quatre jours en rétention, permettant dès lors l’expulsion de personnes sans une décision judiciaire sur la légalité de l’interpellation et le respect des droits. Le texte a sanctuarisé “la double peine”, poursuivi le travail de mise à mal des catégories protégées contre les mesures d’expulsion et est même allé jusqu’à mettre fin aux protections contre les obligations de quitter le territoire français. Les demandeurs d’asile pourront eux aussi se retrouver en rétention avant l’enregistrement de leur demande selon ce texte.  Malgré une minorité parlementaire soucieuse du respect de la dignité des personnes exilées dans notre pays, l’examen du Sénat a fait sauter des digues que nous pensions jusque-là infranchissables. Loin d’empêcher ce défouloir répressif, le gouvernement l’a tantôt encouragé en déposant lui-même certains amendements déshumanisants, tantôt laissé faire par des mal-nommés avis de « sagesse » qui ont permis un déferlement de restrictions des droits existants.   Nos associations, collectifs et syndicats ne peuvent se résoudre à ce qu’une partie de la représentation nationale se prête à un acharnement aussi déraisonné que dangereux pour les personnes exilées. Face aux fantasmes auxquels une majorité de sénateurs et sénatrices a donné libre cours, nous appelons les citoyens et citoyennes à se mobiliser et les député·es à un sursaut de lucidité pour que le seul cap à tenir soit celui de l’humanité, de la dignité et de l’égalité des droits.  Organisations signataires  Anafé, ANVITA, ARDHIS, CCFD-Terre Solidaire, Centre Primo Levi, Cimade, CRID, Collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry-sur-Seine (CTSPV 94), Dom’asile, Droit à l’école, Emmaüs France, FASTI, Fédération de l’Entraide Protestante (FEP), Forim, Groupe Accueil et Solidarité (GAS), Gisti, Humanity Diaspo, J’accueille Singa, JRS-France, Ligue de l’Enseignement, LDH, Médecins du Monde (MDM), Observatoire international des prisons – section française (OIP-SF), Pantin Solidaire, Paris d’Exil, RESF93, Secours Catholique Caristas France, Sidaction, SINGA, Solidarité Asie France, Thot, Tous migrants, Union des Etudiants Exilés, Union syndicale Solidaires, UniR, Utopia56.  CP 14 novembre Pour téléchargé le communiqué   [...]
COMMUNIQUE DE PRESSE Accompagner les étudiant·es étranger·es avec ou sans papiers
COMMUNIQUE DE PRESSE Accompagner les étudiant·es étranger·es avec ou sans papiersCOMMUNIQUE DE PRESSE Accompagner les étudiant·es étranger·es avec ou sans papiers Parution d’un guide de solidarité contre les politiques de restriction d’accès à l’Université Nos organisations, syndicats et associations, constatent avec inquiétude la mise en œuvre d’un nouvel arsenal de mesures restrictives contre les étranger·es avec ou sans papiers en France. Le projet de loi “pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration” porté par le ministre de l’intérieur, actuellement en discussion parlementaire, vise à nouveau à réprimer les étranger·es et à restreindre leurs droits. Or, cette offensive s’articule avec un ensemble de politiques auxquelles l’Université n’échappe pas : les mesures dissuasives, les barrières à l’accès aux droits et la précarisation fragilisent la vie et mettent en péril les projets des personnes étrangères avec ou sans papiers.   La dégradation du service public de l’Université et la réduction des ressources, des personnels et enseignant·es portent atteinte à l’accès aux études de tous et toutes. Pour les étudiant·es étranger·es avec ou sans papiers, la situation est de plus en plus invivable du fait de l’augmentation démesurée des frais d’inscription (prévue par le plan “Bienvenue en France”), la restriction des visas, ou encore les difficultés au moment du renouvellement des titres de séjour “étudiant”.   Ils et elles vivent dans un stress et une inquiétude permanents, subissent une atmosphère de suspicion constante ainsi que des ruptures de droits, vivent dans la vulnérabilité tant économique que psychique. Ces barrières à l’accès à l’université pour les étudiant·es étranger·es participent d’un système de précarisation, d’exclusion, qui assigne les personnes étrangères en France à des emplois peu qualifiés, en rendant extrêmement difficile l’accès aux cours de français, aux formations diplômantes, à la reconnaissance de compétences.   Les associations et collectifs de défense des droits des personnes étrangères et du service public de l’université s’opposent fermement à cette politique. Nous affirmons notre volonté collective de défendre l’inconditionnalité du service public universitaire et le droit à l’éducation. Nous défendons une université ouverte et critique qui refuse comme critère de sélection l’origine, le genre, la nationalité, la couleur de peau ou le statut administratif. Un lieu de partage, d’apprentissage et de formation qui prend seulement en compte les compétences académiques, les parcours et les projets, et qui accompagne tous et toutes les étudiant·es. Nous luttons pour que soit reconnu à toute personne étrangère avec ou sans papiers un droit à l’instruction et au respect de ses droits fondamentaux. Notre objectif commun est de préserver une l’université comme service public accueillant, mais aussi à partir de l’université pour une société plus démocratique et plus juste. C’est pourquoi nous avons collectivement écrit un guide destiné aux personnels, aux associations, aux syndicats de personnels et d’étudiant·es des universités. Cet ouvrage a pour but de donner des clés au plus grand nombre de personnels de l’enseignement supérieur pour accompagner non seulement les étudiant·es exilé·es mais également tou·tes les étudiant·es étranger·es, quel que soit leur statut, à surmonter les obstacles à leur reprise d’études. Défendre un enseignement supérieur ouvert, c’est : défendre la possibilité pour les étudiant·es exilé·es d’étudier dans des conditions dignes et justes pendant la durée de leurs études, sans subir la menace constante de la perte de leur droit au séjour ; défendre des droits équitables entre étudiant·es étranger·es avec ou sans papiers et étudiant·es français·es, notamment au regard des aides sociales et du droit au travail; défendre la possibilité pour les jeunes majeur·es déjà scolarisé·es en France de poursuivre des études supérieures sans entraves ; lutter contre les préjugés et le mépris au sein de nos institutions ; défendre la régularisation des étudiant·es sans-papiers ; défendre la possibilité de rester durablement, de changer de statut et de s’installer ; garantir un droit à l’apprentissage du français au-delà de la communication basique, et un accès inconditionnel à la formation académique ou professionnelle des nouveaux et nouvelles arrivant·es, quel que soit leur statut administratif. Ce guide vise à être diffusé le plus largement possible afin de former un maximum de personnes à l’accompagnement des étudiantes et étudiants étrangers, avec ou sans papiers. Il affirme le projet d’une université ouverte, critique et publique, pour un accès équitable à l’enseignement supérieur, sans discrimination ni marchandisation.   CP guide étudiant – pour journalistes – avec contacts presse [...]
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Loi asile et immigration : les associations dénoncent des atteintes sans précédent aux droits des personnes exilées
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Loi asile et immigration : les associations dénoncent des atteintes sans précédent aux droits des personnes exiléesCOMMUNIQUÉ DE PRESSE Loi asile et immigration : les associations dénoncent des atteintes sans précédent aux droits des personnes exilées (Paris, 6 novembre 2023) Le débat parlementaire sur le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » s’ouvre ce jour au Sénat. Il est annoncé à l’Assemblée nationale dès décembre 2023. Depuis un an, des associations et collectifs dénoncent le contenu de ce texte et l’instrumentalisation politique dont il fait l’objet. « Ce projet de loi généralise la suspicion, le harcèlement administratif, la précarité et la peur. C’est le 29e texte sur l’asile et l’immigration depuis 1980. Nous avons besoin de politiques publiques inclusives et respectueuses des droits et de la dignité des personnes, en promouvant la cohésion sociale au lieu d’exacerber des tensions au sein de notre société. Ce débat devrait aussi se faire avec les personnes concernées, dont on parle souvent mais que l’on n’entend jamais », affirme Camila Ríos Armas de UniR et SINGA Paris. En mars 2023, la Commission des Lois du Sénat a considérablement aggravé le contenu du projet de loi initial. Elle a ainsi fait le choix délibéré de restreindre encore davantage les droits des personnes migrantes et de fragiliser leurs situations. « Alors que ce texte prétend “améliorer l’intégration”, nous n’observons qu’une succession de mesures contraignant davantage l’accès à un titre de séjour, déjà extrêmement complexe à obtenir aujourd’hui », déclare Bchira Ben Nia de l’Union des Étudiants Exilés. « La grande majorité du projet de loi vise à exclure des personnes du droit au séjour et à les expulser du territoire. Et pour cela, on fait appel à des concepts très flous et problématiques comme la “menace à l’ordre public” ou le manque de “respect des principes républicains”, qui vont renforcer l’arbitraire de ce type de décision grave », déplore Aboubacar Dembélé du Collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry- sur-Seine. « Ce projet de loi aurait pu se consacrer à améliorer la protection des personnes arrivant en France, objectif pour lequel nous œuvrons et proposons des solutions. Mais il choisit de faire tout le contraire, en s’attaquant même au droit d’asile et à l’accès à la santé. Ce texte va dégrader drastiquement les conditions de vie des personnes exilées en France », dénonce Nayan NK de Solidarités Asie France. Les associations et collectifs s’opposent fermement à ce projet de loi et aux dispositions votées par le Sénat en Commission des Lois. Les signataires exhortent les responsables politiques à faire preuve de responsabilité pour ne pas aggraver la situation extrêmement précaire des personnes migrantes et de leurs familles dans notre pays. Ils appellent les parlementaires à rejeter ce texte et enfin avoir le courage d’adopter une politique respectueuse des droits fondamentaux et de la dignité des personnes migrantes. Organisations signataires Amnesty International France, Anafé, Association nationale des villes et territoires accueillants (ANVITA), CCFD-Terre Solidaire, La Cimade, CRID, Coordination 75 des Sans Papiers (CSP 75), Collectif des Sans papiers de Montreuil (CSPM), Collectif des travailleurs sans papiers de Vitry-sur-Seine (CTSPV), Dom’asile, Emmaüs France, Fédération Etorkinekin Diakité, Femmes de la Terre, Fédération de l’Entraide Protestante (FEP), FORIM, Groupe Accueil et Solidarité (GAS), Humanity Diaspo, J’accueille, JRS France, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Médecins du Monde, Observatoire International des Prisons – section française, Pantin Solidaire, Paris d’Exil, Polaris 14, Sidaction, SINGA, Union Syndicale Solidaires, Solidarités Asie France (SAF), Thot, Tous migrants, Union des Étudiants Exilés (UEE), UniR, Utopia 56, Watizat.   CP_envoi_versionfinalisee 06112023 [...]
UEE recrute un.e responsable des projets et des programmes
UEE recrute un.e responsable des projets et des programmesL’Union des Etudiants Exilés est une organisation à but non lucratif loi 1901 créée « par et pour » des personnes exilées. A l’UEE, nous défendons l’accès des personnes exilées à des études supérieures et travaillons pour développer des conditions d’études favorables. L’UEE recrute un.e responsable des projets et des programmes poste à plein temps, postes à pourvoir immédiatement Au sein d’une équipe dynamique et très engagée, le ou la responsable des projets et programmes assure les missions suivantes : Assurer la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des projets et des programmes de l’UEE, en coordination avec les autres services de l’UEE Concevoir, développer et implémenter des programmes et des projets pour l’UEE en accord avec les priorités stratégiques de l’association ; Assurer le pilotage et la gestion, le suivi des projets et des programmes de l’UEE Élaborer des plans d’action, des calendriers pour les projets et les programmes de l’UEE, en veillant à ce qu’ils soient conformes aux objectifs et aux exigences des bailleurs de fonds Évaluer les indicateurs de performance de chaque programme et activités, en s’assurant que les objectifs fixéssont atteints et en identifiant les domaines d’amélioration ; 2.  Garantir la coordination des programmes et projets de l’UEE (organisation, animation, suivi, …) Assurer la transversalité de l’ensemble des programmes et des projets réalisés par l’UEE, en travaillant en étroite collaboration avec les autres équipes de l’UEE pour intégrer les objectifs et les résultats de chaqueprogramme et projet ; Coordonner des équipes en charge de la mise en œuvre des programmes et des projets de l’UEE, et superviser le travail de ces équipes pour s’assurer qu’il est effectué de manière efficace et efficiente ; Planifier et animer des formations pour les équipes de l’UEE, afin de garantir une expertise de haut niveaudans la mise en œuvre des programmes et des projets ; Suivre les progrès des programmes et des projets de l’UEE, en utilisant des outils de suivi et de reporting appropriés. Évaluer les risques et les défis potentiels associés à la mise en œuvre des projets et programmes de l’association, en proposant des solutions pour les surmonter et minimiser leur Établir des partenariats stratégiques avec des organisations, associations et des institutions clés, dans le but de renforcer l’impact des programmes et des projets de l’UEE. Participer aux événements de networking   Conditions d’emploi : Contrat: CDI Temps complet Poste à pourvoir dès que possible Salaire brut mensuel de 2665 euros Mutuelle (participation à 60% de UEE et 40% du salarié) Tickets restaurant d’une valeur de 9,48 euros (participation à hauteur de 60% de UEE) Remboursement titre de transport en commun à 50%   Profil recherché : Expérience de 3 ans minimum dans la gestion de projets et programmes, de préférence dans le secteur non lucratif. Excellente métrise de français C1 et de l’anglais B2 Excellente capacité de coordination et de leadership. Apte à travailler en équipe et à communiquer efficacement. Capacité à établir des partenariats et à développer des relations stratégiques. Sensibilité et engagement envers la cause des personnes exilées. Pour rejoindre une équipe dynamique et ultra engagée, envoyez-nous votre CV et lettre de motivation à recrutement@ueefrance.org avant le 15 novembre 2023. L’UEE est une association offre l’égalité des chances et valorise la diversité au sein de son équipe. Toutes les candidatures seront examinées uniquement sur la base de leurs compétences professionnelles, sans discrimination de race, genre, religion ou orientation sexuelle. [...]
Etudes en Exil: chemins croisés
Etudes en Exil: chemins croisés  Campagne Études en Exil: chemins croisés   L’Union des Étudiants Exilés vous présente sa campagne “Études en Exil : chemins croisés”. Cette initiative vise à mettre en lumière les défis, les aspirations et les réussites des étudiant.e.s exilé.e.s en France ainsi que les aides et les dispositifs qui leur sont destinés afin de mieux les accueillir.   À travers cette campagne, nous cherchons à sensibiliser le public aux réalités auxquelles sont confronté.e.s les étudiant.e.s exilé.e.s en France.   Nous croyons en la puissance des récits personnels et dans un autre narratif pour informer et sensibiliser. À travers des histoires inspirantes et émouvantes d’étudiant.e.s exilé.e.s qui ont surmonté des obstacles incroyables pour poursuivre leurs projets de vie et leurs rêves, nous entendons inspirer et encourager d’autres étudiant.e.s exilé.e.s . Celles-ci permettent par ailleurs de soutenir les étudiant.e.s exilé.e.s en leur donnant une place dans l’espace public et en se faisant les porteurs de leurs voix.   Dans le cadre de cette campagne, des intervenant.e.s provenant du milieu associatif et institutionnel font entendre leur voix pour mettre en avant l’impératif d’améliorer l’équité dans l’accès à l’enseignement supérieur pour les étudiant.e.s exilé.e.s ayant des besoins spécifiques. Iels évoquent également les projets novateurs et ambitieux qu’iels ont pu mettre en place et qui contribuent à faciliter l’accès des étudiant.e.s exilé.e.s aux études supérieures mais aussi à améliorer leurs conditions de vie.  Bien que la campagne “Études en exil : chemins croisés” ait pris fin, notre engagement envers cette cause perdure. Restez informé.e.s des prochaines étapes de notre action pour le droit à l’éducation et le soutien aux étudiant.e.s exilé.e.s en France sur notre site internet et sur nos réseaux sociaux.  Facebook : https://www.facebook.com/U.E.E.France  LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/uee-uniondesetudiantsexiles/   Twitter : https://twitter.com/franceuee?s=21  Instagram : https://instagram.com/ueefrance?igshid=MzRlODBiNWFlZA==  Youtube : https://youtube.com/@uee-france5910?si=mhaFaTz5aY02bn6p     Découvrez nos vidéos :   Épisode 1 : Irina, une étudiante russe passionnée par la langue française, nous raconte son histoire.   Épisode 2 : Dans ce deuxième épisode, Bertrand Cosson, Directeur de la Maison de l’Ukraine à la Cité Universitaire de Paris, nous présente les efforts déployés pour soutenir les étudiant.e.s ukrainien.ne.s.  Épisode 3 : Pour ce troisième épisode, découvrez l’histoire d’Ahmadi, un étudiant Afghan qui a rejoint le programme PAUSE (Programme d’Aide à l’Accueil des Scientifiques en Urgence).  Épisode 4 : Lola Corazza, présidente de l’association MigrENS, nous parle des actions entreprises par cet organisme en faveur des étudiant.e.s exilé.e.s de l’Ecole Normale Supérieure (ENS).  Épisode 5 : Dans ce cinquième épisode, Awj nous parle de sa volonté de devenir journaliste en France.  Épisode 6 : Découvrez dans cette vidéo l’incroyable réseau Migrants dans l’Enseignement Supérieur (MENS) dirigé par Camille Hanon.  Épisode 7 : Walaa vient du Soudan. Elle nous raconte sa volonté de poursuivre ses études dans le domaine de la santé.  Épisode 8 : Même si Clémentine Vignal a plusieurs casquettes, elle nous parle dans ce huitième épisode de son rôle de responsable du Diplôme Universitaire Passerelle de Sorbonne Université (DU RESPE) et de la mise en place d’une aide pour les étudiant.e.s en situation de précarité.   Épisode 9 : Mensure est en train d’apprendre la langue française pour poursuivre ses études d’ingénierie mécanique. Découvrez son histoire.   Épisode 10 : Jean-Noël Senne nous présente la Demande d’Admission Adaptée (DAA) mise en place par l’Université Paris Saclay, une procédure dérogatoire qui facilite l’inscription pour les étudiant.e.s exilé.e.s.  Épisode 11 : Nadezda était une fervente avocate dans sa Russie natale. En reprenant des études de droit, elle souhaite continuer à exercer ce métier en France.   Épisode 12 : Dushinee, désormais co-présidente de l’UEE, était présidente du pôle Droits des Etrangers et Droit d’Asile au sein de la Clinique Juridique de la Sorbonne (CJS). Découvrez les actions de la CJS à travers son témoignage. Épisode 13 : Nawal Safey est engagée en faveur de l’accès à l’éducation des personnes réfugiées en tant que Conseillère en Education, Jeunesse, Culture à la Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés (DIAIR). Elle nous raconte son engagement auprès des étudiant.e.s exilé.e.s. Épisode 14 : Dans cette dernière vidéo, notre incroyable co-présidente, Samaher Al-Hadheri, parle de son expérience en tant qu’ancienne étudiante exilée. N’attendez plus, découvrez son histoire !  [...]
Recherche d’informations sur les étudiant.e.s exilé.e.s en logement CROUS
Recherche d’informations sur les étudiant.e.s exilé.e.s en logement CROUS!! Pour les étudiant.e.s en logement CROUS !! Les CROUS franciliens imposeront à l’été 2024 aux étudiants de quitter leur logement étudiant pour héberger les volontaires et partenaires des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Nous cherchons des informations pour mieux comprendre votre situation et les propositions de relogement faites par le CROUS. Merci de remplir ce formulaire : https://forms.office.com/e/2bANWmHrFZ Pour nous il est très important avoir ces informations pour pouvoir accompagner les étudiant.e.s au mieux et agir pour que les propositions de relogement se fassent dans les meilleures conditions. [...]

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