La voix des exilés pour un meilleur accès à l’enseignement supérieur
Le terme « Union » se réfère au rassemblement des étudiants exilés de leurs pays pour des raisons politiques, économiques, humanitaires, ou climatiques. Cette Union est une organisation à but non lucratif. Elle partage et soutient les activités et valeurs de l’Union des étudiants français.
Guide de la vie étudiante
L’assurance responsabilité civile pour étudiantVous avez involontairement cassé les lunettes d’un camarade d’université ou blessé quelqu’un par accident ? Pas de panique, si vous possédez une assurance responsabilité civile qui, rappelons-le, est différente d’une assurance habitation, celle-ci vous couvrira. C’est aussi le cas pour la quasi-totalité des dommages dont vous pourriez être responsable au cours de votre vie étudiante. Voici quelques précisions.
L’assurance responsabilité civile (RC), une protection qui couvre tous les incidents de la vie privée ?
La responsabilité civile est exigée dès l’inscription dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur. C’est aussi une assurance obligatoire en stage. « Elle vous couvre pour les dommages corporels, matériels et immatériels que vous pourriez causer à un tiers dans la quasi-intégralité de votre vie privée : au sein de l’université ou de l’école, dans vos activités sportives et dans vos jobs (cours particuliers, baby-sitting…) », précise Benjamin Biale, directeur général de la mutuelle étudiante HEYME.
La garantie responsabilité civile se substitue au responsable pour indemniser la victime. A défaut d’assurance, vous devrez vous-même vous charger de l’indemnisation.
Voici quelques exemples pour lesquels la Responsabilité Civile vous couvre :
Vous cassez involontairement le rétroprojecteur de votre professeur;
En stage, vous vous faites voler le matériel prêté par l’entreprise;
Vous bousculez par inadvertance un camarade, qui se casse le bras.
Quelles sont les garanties d’un contrat d’assurance Responsabilité Civile ?
La Responsabilité Civile couvre trois types de dommages à autrui : corporels (blessures physiques), matériels (casse d’un objet), ou immatériels (atteinte à l’intégrité d’une personne ou acte entraînant une perte financière). Les contrats couvrent aussi les dommages occasionnés, par exemple, au cours des vacances d’été. Le tout, pour des tarifs très abordables. « Notre pack Responsabilité Civile est à 13 euros par an », indique Benjamin Biale.
Sont en revanche exclus de cette garantie les dommages intentionnels, ceux causés à vous-mêmes (couverts par la souscription à une complémentaire santé et/ou à une assurance garantie Individuelle Accidents), ceux survenus dans un cadre professionnel.
A noter que la pratique des sports extrêmes, ou les dommages occasionnés à un tiers avec votre voiture ou votre nouveau véhicule électrique ne sont pas couverts par une assurance Responsabilité Civile. Vous devez alors souscrire un contrat d’assurance spécifique.
Une assurance personnelle valable aussi pour les stages ?
Oui. Les assurances responsabilité civile étudiante couvrent les dommages causés à autrui à l’occasion de tes stages en France comme à l’étranger, et les stages/gardes qui sont effectués dans le secteur médical et paramédical.
Quelle différence avec une assurance habitation ?
Cette garantie peut être incluse dans plusieurs types de contrats d’assureurs, notamment dans les contrats multirisques habitation. Mais ces contrats multirisques habitation ne couvrent pas l’intégralité des aspects de la vie étudiante, comme les stages ou les jobs. Il faut le vérifier en regardant de près les garanties incluses dans le contrat multirisques habitation par la compagnie d’assurance. « S’il est possible de passer par des assureurs classiques, mieux vaut souscrire une assurance étudiante, car ces contrats sont pensés pour couvrir de façon optimale le périmètre de vos activités », conseille le Directeur Général de HEYME.
L’attestation de responsabilité civile : qui peut vous la demander ?
De manière obligatoire
– Université/école. L’attestation d’assurance en RC fait partie des documents obligatoires pour valider votre inscription. Cette assurance est également requise pour toute sortie scolaire hors de l’enceinte de l’établissement (visite culturelle, voyage linguistique, etc.).
– L’entreprise qui vous accueille pour un stage. En revanche, en contrat salarié, c’est l’entreprise qui prend obligatoirement en charge cette couverture (responsabilité civile professionnelle).
De manière facultative :
– Vos employeurs occasionnels (cours particuliers, baby-sitting…).
– Club ou stage sportif. Mais cette assurance est souvent comprise dans le prix de la cotisation ou licence. Pensez néanmoins à vérifier le détail des activités couvertes par l’assureur. [...]
Exercer la pharmacie en France avec un diplôme de pharmacien étrangerSi vous avez obtenu votre diplôme de Docteur en Pharmacie dans une faculté hors UE ou hors AELE, et vous souhaitez exercer le métier de Docteur en Pharmacie en France.
Il faut que vous obteniez le Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie français. Pour cela, vous devez passer le concours prévu dans le cadre de la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé).
Pour vous inscrire en PACES, vous devez envoyer un dossier de candidature complétant les documents suivants :
– Votre diplôme du baccalauréat traduit par un traducteur assermenté et certifié conforme à l’orignal ;
– Votre diplôme de pharmacien traduit par un traducteur assermenté et certifié conforme à l’original ;
– Votre détail des années d’études de pharmacie et vos relevés de notes si possible ;
– Une lettre explicitant les motifs de la demande ;
– Tous les documents jugés utiles pour la constitution du dossier (carte de séjour, autres attestations) ;
– Et selon la faculté choisie, des enveloppes timbrées libellées à votre nom et adresse où vous êtes certain de recevoir votre courrier pour qu’on vous transmettre la réponse à votre candidature.
Votre dossier de candidature en PACES doit être envoyé à l’une des 24 Facultés de Pharmacie de France de votre choix.
Si vous êtes classé en rang utile à l’issue de concours de PACES, une demande de dispense d’années des études de pharmacie (jusqu’à la 4ème année= DFASP1) sera adressée au MENESR (Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche).
Attention : Vous devrez obligatoirement :
Réaliser la cinquième année des études de pharmacie DFASP2 ;
Accomplir un troisième cycle correspondant à l’orientation choisie ;
Et soutenir une thèse.
Dans le cas où vous n’obtenez pas le Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie Français vous ne pourrez pas exercer la pharmacie en France.
Vous pouvez également décider de suivre les études de Préparateur en Pharmacie. Vous préparerez alors le Brevet Professionnel de Préparateur en deux ans. [...]
Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés EQPRLes réfugiés et les demandeurs d’asile qui ne sont pas en possession de leur diplôme peuvent candidater auprès du Conseil de l’Europe pour tenter d’obtenir le Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés.
Qu’est-ce que l’EQPR ?
l’EQPR permet d’attester les qualifications des réfugiés, sans toutefois se substituer à un diplôme ou à une procédure de vérification des connaissances ou des qualifications. Le Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés fournit une méthodologie fiable et facile d’accès pour évaluer les qualifications des réfugiés, même lorsque celles-ci ne peuvent pas être entièrement documentées.
C’est un dispositif du Conseil de l’Europe, soutenu en France entre autres par la Diair, la Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés, et par le centre de reconnaissance des qualifications France Education International, un opérateur de l’Etat. Un outil utile dans votre parcours.
Il peut arriver que vous n’ayez pas avec vous les documents attestant de vos qualifications, parce que vous n’avez pas pu les prendre avec vous avant de partir ou parce qu’ils ont été perdus lors du voyage. L’EQPR a pour but de fournir une évaluation si cela se produit.
L’EQPR présente des informations vérifiées par des évaluateurs certifiés, non seulement sur le parcours académique des réfugiés et demandeurs d’asile, mais aussi sur leur expérience professionnelle et leur maîtrise des langues.
C’est un outil qui favorise la poursuite d’études, l’employabilité et in fine, l’intégration des réfugiés.
L’EQPR, un outil supplémentaire dans la lutte contre le Covid-19
En cette période de crise sanitaire, l’EQPR est utile pour attester de vos compétences en santé si vous n’avez pas d’autres documents avec vous. Certains réfugiés possèdent les compétences, les connaissances et l’expérience nécessaires pour aider pendant la pandémie de coronavirus. Si vous avez les compétences requises, mais que vous ne pouvez les documenter pleinement, effectuez une demande d’EQPR.
Comment en faire la demande ?
Pour candidater, il suffit d’envoyer un mail à https://wallet.diplo-me.eu/coe/#/auth/login
Les candidatures sont examinées au fil de l’eau. Dès qu’un candidat se manifeste, une session d’évaluation est organisée.
Comment se déroule l’évaluation ?
L’évaluation se déroule en deux temps : tout d’abord, le candidat remplit un questionnaire retraçant son parcours académique et professionnel (ainsi que les langues qu’il ou elle parle), puis un entretien de 45 minutes (en visioconférence ou en face à face) permet aux évaluateurs d’affiner les informations fournies par le candidat. [...]
Clarification des procedures d’inscription selon le statut administratifLes procédures sont variées selon le statut administratif de l’exilé.
Réfugié ou d’apatride, ou vous êtes bénéficiaire de la protection subsidiaire :
Licence en 1ère année de (L1) :
Vous pouvez contacter directement l’établissement pour déposer votre candidature sans délai précise le mieux c’est de les contacter le plus vite possible.
Filière sélective (type BTS, DUT, CPGE) :
Vous devez candidater sur la plateforme Parcoursup
Licence en 2ème ou une 3ème année (L2) (L3), un Master 1, un Master 2 ou une école :
Vous pouvez contacter directement l’établissement pour déposer votre candidature sans délai précise le mieux c’est de les contacter le plus vite possible.
Vous pouvez cherchez le site E candidat de l’université la quelle vous voulez y étudier.
2. Demandeur d’asile :
Licence en 1ère année de (L1) :
Si baccalauréat non (français ou européen) : vous devez candidater via la procédure de la DAP Vert (Demande d’Admission Préalable).
Si baccalauréat français ou européen : votre devez candidater via la procédure de la DAP blanc (Demande d’Admission Préalable).
Filière sélective (type BTS, DUT, CPGE) :
Vous devez candidater sur la plateforme Parcoursup
Licence en 2ème ou une 3ème année (L2) (L3), un Master 1, un Master 2 ou une école :
Vous pouvez contacter directement l’établissement pour déposer votre candidature sans délai précis, le mieux c’est de les contacter le plus vite possible.
Les dates à retenir :
DAP (Demande d’admission préalable)
Début des inscriptions 1er novembre 2019
Clôture des inscriptions 17 janvier 2020
Attention : la date peut changer de l’année à l’autre
Parcoursup
Découverte des formations : novembre 2019 – janvier 2020
Inscriptions et formulation des vœux : 22 janvier – 12 mars 2020 inclus
Confirmation des vœux : 12 mars – 2 avril 2020 inclus
Attention : la date peut changer de l’année à l’autre
[...]
Une bonne lettre de motivation c’est quoi?Beaucoup d’entre nous ont entendu le terme lettre de motivation et ont du mal à l’écrire. Dans cet article, nous allons essayer d’expliquer cette lettre, les étapes les plus importantes à suivre pour l’écrire et les difficultés rencontrées lors de la rédaction de votre première lettre de motivation.
Objectifs de la lettre de motivation
La lettre de motivation est le courrier qui sera envoyé à une structure (entreprise, association, formation, université etc…) pour postuler au poste ou à la formation que vous visez.
L’objectif d’une lettre de motivation est de montrer à votre interlocuteur, en quelques phrases, que vous avez compris le positionnement de la structure, que vous allez pouvoir apporter à celle-ci votre compétences et réussir les tâches qui vous seront confiées.
Attention : Le recruteur souhaite savoir si vous êtes capable de mettre en valeur vos compétences et/ou expériences.
La mise en page et le plan d’une lettre de motivation
Une lettre de motivation doit être structurée d’une façon standardisée. Elle doit contenir un en-tête, un corps de texte et un pied de page.
L’en-tête contient :
➢Vos coordonnées : nom, adresse (facultatif), numéro de téléphone
➢Le nom et les coordonnées de l’employeur
➢La ville et la date de l’envoi
➢L’objet de l’envoi (référence de l’offre et intitulé du poste)
-Le corps de votre lettre :
c’est la partie qui demande le plus de réflexion, c’est ici qu’il faudra argumenter pour défendre votre candidature/votre profil.
Le corps de la lettre de motivation doit être organisé en trois étapes :
1- L’introduction a pour vocation de capter l’attention de votre interlocuteur. Il s’agit de lui montrer que vous avez compris les besoins de son entreprise/ les bénéfices de la formation et que vous avez pleinement conscience du poste/formation proposé.
2 – Dans la seconde partie, vous devez vous présenter en valorisant les atouts que vous possédez pour le poste ou la formation en mettant en relation votre expérience avec les critères demandés.
3- Dans la troisième partie du corps de votre lettre, vous inciterez votre interlocuteur à vous contacter, en lui proposant un entretien, l’objectif de la lettre étant de d’obtenir ce rendez vous.
On termine par la formule de politesse.
-Le pied de page
contient votre Nom/Prénom et votre signature.
Conseils de rédaction
Un premier paragraphe accrocheur
Pensez que le recruteur qui lira votre lettre en reçoit des dizaines tous les jours, il faut donc tout de suite attirer son attention, lui donner envie de continuer à lire. Si vous adoptez le traditionnel plan « Vous / Moi / Nous », mettez vos compétences en valeur dès les premiers mots. Choisissez, par exemple, un axe de présentation de l’entreprise ou de la formation sur lequel vous pourrez rebondir facilement.
La lettre de motivation doit apporter des informations complémentaires au CV. Son objectif n’est pas de raconter votre parcours scolaire et professionnel, mais bien d’expliquer votre intérêt et vos atouts pour le poste proposé. Votre lettre doit s’articuler autour d’un projet professionnel et personnel cohérent.
Structurée et soignée :
La lettre doit tenir sur une seule page, idéalement. Aérez les paragraphes, laissez des marges et des espaces.
N’oubliez pas de vous relire afin d’éliminer toute faute d’orthographe.
Personnalisée :
La lettre passe-partout est à bannir, de même que les lettres copiées collées d’Internet ! Évitez les formules toutes faites et les généralités qui n’apportent rien d’utile à votre candidature. Il faut donner envie au recruteur de vous rencontrer grâce à des arguments ciblés et personnalisés. Mais attention, montrer que l’on connaît une entreprise ne veut pas dire plagier son site ou en faire des tonnes sur le mode « J’adore tellement ce que vous faites, je rêve de travailler pour vous depuis que j’ai 10 ans… »
Valorisez vos points forts :
Mettez en avant les compétences les plus intéressantes pour le poste auquel vous postulez. Donnez des exemples précis et des chiffres pour illustrer vos arguments. Un informaticien pourra, par exemple, indiquer le nombre de visites sur les sites qu’il a créés.
Les petits plus…
Si vous êtes recommandé par quelqu’un, mentionnez-le, c’est un atout non négligeable. Le bénévolat dans une association, une langue rare…peuvent aussi faire la différence.
Erreurs à éviter
Le copier-coller
Les fautes
Les expressions négative
La lettre trop bavarde ou trop condensée
Une présentation mal soignée
Des coquilles fâcheuses
7. Les oublis importants
Des formules poussiéreuses
9. Une absence d’accroche
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin d’aide ou si vous avez des questions.
Voici un exemple pour vous aidez appuyez LM.UEE
[...]
Nouveauté Parcousup 2020 : Parcours+En 2019, de nombreux candidats qui n’étaient ni lycéens ni étudiants et qui souhaitaient reprendre des études se sont inscrits sur Parcoursup pour y demander des formations initiales du premier cycle de l’enseignement supérieur.
L’objectif de Parcoursup étant d’orienter les candidats à l’issue de leurs études secondaires ou d’une première année d’études supérieures, toutes les demandes des candidats en reprise d’études n’ont pas pu être satisfaites. C’est pourquoi des solutions ont été mises en place au niveau local pour répondre aux besoins de ce nouveau public et accompagner les candidats concernés vers des formations ou services pertinents qui pouvaient être en dehors de Parcoursup.
Parcous+ c’est quoi?
Pour prolonger cette dynamique et mieux orienter les candidats en reprise d’études vers des solutions appropriées, la plateforme Parcoursup met en place en 2020 avec ses partenaires, en particulier le ministère du Travail, les Régions, les universités, France compétences (autorité de régulation de la formation professionnelle), une offre spécifique d’information et d’orientation vers des formations ou services destinés aux personnes déjà titulaires du baccalauréat.
En fonction des besoins exprimés par ces candidats lors de leur inscription sur Parcoursup, des solutions pouvant répondre à leurs attentes seront identifiées, comme par exemple l’offre de formation professionnelle continue ou du conseil en évolution professionnelle. Ces candidats pourront ainsi consulter des sites sur lesquels ils trouveront les informations pratiques et des contacts utiles à leurs démarches. Ils pourront également, s’ils le souhaitent, poursuivre leur inscription sur Parcoursup et formuler des vœux.
Le service Parcours+ sera enrichi progressivement selon les échanges avec les partenaires du ministère et des rectorats intervenant dans le champ de la formation continue.
Pour consulter le service Parcours+ c’est ici
https://dossier.parcoursup.fr/Candidat/parcoursplus-info
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Bourses
Communiqué sur la revalorisation des bourses CROUS sur critères sociaux annoncée par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche
Depuis octobre 2022 l’Union des Etudiants Exilés (UEE) participe à la concertation menée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (ESR) dans le cadre de la réforme de la vie étudiante.
Pendant ces mois de consultation, nous avons fait part de nos préconisations concernant les conditions matérielles de vie et tout particulièrement les enjeux liés aux bourses CROUS sur critères sociaux pour les étudiant.e.s exilé.e.s.
Le 29 mars 2023, la ministre de l’ESR Sylvie Retailleau a annoncé une revalorisation des bourses CROUS sur critères sociaux. Les mesures annoncées permettront, à la rentrée, d’intégrer 35 000 boursiers supplémentaires et d’en faire passer 140 000 autres à l’échelon supérieur.
Concrètement, il y aura une hausse de près de 20 % du budget consacré et les montants des bourses seront revalorisés de 37 euros pour tous les échelons.
Nous saluons cette mesure qui représente une étape importante dans l’avancée des droits des étudiant.e.s. Même si une revalorisation de 37 euros par mois n’est pas particulièrement significative pour vivre dignement, cela représente néanmoins une avancée qui va aider notamment les étudiant.e.s exilé.e.s, pour lesquel.le.s la bourse CROUS représente une aide indispensable et souvent leur seule ressource.
Seulement les personnes réfugiées et bénéficiaire de la protection subsidiaire (BPI) ont droit aux bourses CROUS sur critères sociaux. Une personne réfugiée ou BPI qui ne travaille pas à coté, reçoit, comme les étudiant.e.s boursier.ère.s français.e.s, une bourse entre 108,40€ et 596,50€ par mois selon son échelon.
Les personnes exilées sont souvent obligées à travailler à coté de leurs études (et n’ont pas la possibilité d’avoir des aides de leurs familles) car, souvent la bourse CROUS ne suffit pas, et cela peut affecter la poursuite de leurs études et leur intégration sociale à l’université.
Les étudiant.e.s demandeurs.euses d’asile ainsi que les étudiant.e.s sans titre de séjour valide, n’ont pas le droit aux bourses COURS sur critères sociaux mais seulement aux aides exceptionnelles octroyées par les établissements universitaires.
Il est à noter, également, que les demandeurs d’asile ont le droit de travailler qu’après 6 mois du dépôt de la demande d’asile et pour une durée de 9 mois seulement.
Les demandeurs.eurses d’asile perçoivent l’ADA (Allocation pour Demandeur d’Asile) pendant la durée de la demande d’asile, ce qui correspond à un montant de 6,80€ ou 14,20€ (si iels n’ont pas de place en hébergement) par jour pour une personne seule.
Le cumul des différentes aides (ADA, RSA, bourse CROUS..) n’est pas possible à l’heure actuelle, ce qui représenterait une solution efficace pour que les étudiant.e.s exilé.e.s aient des conditions de vie et d’études dignes.
Les personnes exilées sont particulièrement exposées à la précarité ce qui ne leur permet pas de vivre dignement ni d’être dans les meilleures conditions pour étudier et ce notamment en Ile-de-France où le coût de la vie est très élevé. Des nombreux.euses étudiant.e.s, notamment en région parisienne, que nous accueillons dans le cadre de nos permanences, témoignent de leurs difficultés à survivre avec la seule bourse du CROUS. Certain.e.s ont meme dû abandonner leurs études faute de ressources suffisantes.
Les préconisations de l’UEE
L’Union des Etudiants Exilés plaide depuis des années pour une revalorisation des aides financières, notamment les bourses CROUS sur critères sociaux, pour permettre aux étudiant.e.s de faire face à la précarité et notamment à la difficulté de trouver un logement et/ou d’en payer le loyer.
La mesure annoncée par le gouvernement représente une avancée mais il serait important de revaloriser davantage les bourses CROUS sur critères sociaux.
Nous demandons un accès sans entraves aux bourses CROUS sur critères sociaux pour les personnes exilées, notamment pour les demandeurs.euses d’asile inscrit.e.s à l’université, jusqu’à la décision de la CNDA. Par conséquent, nous demandons donc la modification de la Circulaire du 23 juin 2021 relative aux modalités d’attribution des bourses d’enseignement supérieur sur critères sociaux afin d’élargir l’accès aux droits sociaux CROUS aux demandeur.e.s d’asile.
Nous recommandons également :
Que la bourse CROUS et l’ADA soient cumulables à taux plein
Pour les personnes en exil qui n’ont pas d’accès à des bourses, et qui auraient le RSA comme seule ressource, il faut rendre compatible le statut d’étudiant.e et l’éligibilité au RSA
Que les étudiant.e.s exilé.e.s deviennent prioritaires dès la première phase d’attribution de logements étudiants
Réfugiés : votre vie étudiante | Étudiant.gouv (etudiant.gouv.fr)
Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : articles L554-1 à L554-4 – Accès au marché du travail
Le montant augmente selon le nombre de personnes à charge (par ex. jusqu’à 17,60 eur/jour pour une famille de deux personnes)
En quoi consiste l’allocation pour demandeur d’asile (Ada) ? | Service-public.fr [...]
Le Programme National d’aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil (PAUSE) 2023-2024Le Programme national d’aide à l’Accueil en Urgence de Scientifiques en Exil (PAUSE) a lancé un nouvel appel à candidatures. L’échéance de l’appel est fixée au 30 Septembre 2022.
Quels profils sont éligibles au programme ?
Les scientifiques et artistes étrangers de toute origine géographique (hors ressortissants de l’Union européenne) et de toute discipline sont éligibles, à condition de remplir l’ensemble des critères suivants :
Justifier d’un statut de doctorant, chercheur, enseignant-chercheur, artiste ou artiste-enseignant dans son pays d’origine ;
Se trouver dans une situation d’urgence en raison du contexte sécuritaire prévalant dans son pays d’origine et/ou en raison de persécutions ou de craintes de persécutions du fait de son origine ethnique, de sa religion, de son engagement politique, de ses opinions, de son orientation sexuelle, du contenu de ses travaux et/ou enseignements ;
Être dans l’obligation de s’exiler de son pays d’origine ou avoir quitté son pays d’origine depuis moins de trois ans.
Les candidats doivent être âgés de 65 ans maximum au moment du dépôt de leur candidature.
Vous avez identifié un candidat mais celui-ci ne répond pas à l’ensemble de ces critères ou relève d’une situation particulière ? N’hésitez pas à nous contacter.
Montant du financement:
Le cofinancement attribué varie en fonction :
du statut et de l’expérience du candidat,
de l’existence d’un projet d’accompagnement social par l’établissement d’accueil.
Peuvent ainsi être attribués :
jusqu’à 20 000 euros pour les doctorants et assistants de recherche (catégorie 1).
jusqu’à 40 000 euros pour les post-doc, les maîtres de conférences et les ingénieurs de recherche (catégorie 2).
jusqu’à 60 000 euros pour les professeurs d’université et les directeurs de recherche (catégorie 3).
Ces catégories de financement ne s’appliquent pas aux candidatures d’artistes. Le budget sollicité par l’établissement sera examiné sur la base de l’expérience du candidat et du projet d’accueil.
Le montant alloué est plafonné à 60 % du budget total présenté par l’établissement.
Quelle est la durée du cofinancement ?
Votre projet sera financé pour une durée maximum d’un an. Nous vous conseillons ainsi de présenter un projet d’accueil sur une période d’un an ou, à défaut, de six mois minimum.
Le financement pourra être renouvelé une fois. Votre établissement devra alors présenter une demande de renouvellement. Celle-ci sera évaluée au regard de l’avancée des travaux et des résultats.
Une troisième année pourra être financée pour les doctorants. L’évaluation du dossier se fera sur la base de l’avancée des travaux et des conclusions du comité de suivi de thèse de l’établissement d’accueil.
Au terme du projet d’accueil, le bénéficiaire et l’établissement d’accueil devront impérativement transmettre un bilan au programme PAUSE.
Constitution des dossiers de candidature
Le dossier de candidature est constitué et présenté par l’établissement d’accueil.
Il se compose d’un formulaire à remplir sur la plateforme de dépôt des dossiers de candidature à partir de ce lien.
Si vous souhaitez prendre connaissance du formulaire qu’il vous sera demandé de renseigner directement à partir de la plateforme, celui-ci est téléchargeable en format word à partir de ces liens :
Formulaire de la première demande Formulaire de candidature premier demande
Formulaire de renouvellement de la demande Formulaire de candidature de renouvellement
Pour avoir plus d’information : cliqez le lien [...]
Intercultur’elles Programme d’Unir pour les femmes
UniR Universités & Réfugié.e.s est une association qui accompagne des personnes réfugiées et demandeuses d’asile dans leur insertion académique. Avec le programme d’accompagnement personnalisé, les ateliers à la reprise d’études et à l’orientation professionnelle, les cours de français, et le programme de mentorat.
Présentation d’Intercultur’elles
Intercultur’elles est le programme de mentorat d’UniR qui valorise les parcours des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à travers le partage de compétences personnelles, professionnelles et académiques avec des mentores locales. Dans un contexte interculturel, le programme permet de définir leurs projets et de construire l’avenir qu’elles désirent.
À travers des sessions individuelles et collectives, les participantes travailleront sur des objectifs spécifiques :
Explorer leur parcours académique et professionnel,
Réaliser des projets en accord avec leurs acquis et compétences,
Exploiter leur potentiel en travaillant sur leur confiance en soi,
Apprendre à développer un réseau,
Découvrir la culture de chacune et échanger sur leurs expériences mutuelles.
Les participantes du programme suivront une formation axée sur la migration, le genre et l’interculturalité spécialement conçue pour ce programme.
Afin de pouvoir bien profiter du programme, un niveau minimum de B1 en français est recommandé.
Objectifs
Soutenir la phase de développement d’un parcours académique et professionnel des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à travers la mise en relation avec des femmes locales ;
Promouvoir l’acquisition de compétences liées aux projets professionnels et personnels afin d’améliorer l’accès des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à l’enseignement supérieur et au marché de l’emploi ;
Fédérer et diffuser des connaissances et bonnes pratiques liées à l’intersectionnalité du genre et de la migration afin de sensibiliser les participantes du mentorat.
Candidature
La troisième session de mentorat entre femmes aura lieu d’octobre 2021 à avril 2022. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 24 septembre et se font en ligne via les formulaires ci-dessous :
Candidature pour les mentores
Candidature pour les mentorées
Vous pouvez également vous inscrire à l’une des trois réunions d’informations organisées :
le 26 août à 18h30 sur Zoom,
le 14 septembre à 18h30 sur Zoom,
et le 16 septembre à 18h30 à La Maison des Réfugiés.
[...]
Candidatures au DU RESPE (DU passerelle de Sorbonne Université)Notez bien que le DU RESPE est devenu le DU passerelle de Sorbonne Université
Donc vous avez le droit d’avoir une bourse de CROUS et peut être un logement de CROUS si vous êtes éligible.
Le DU RESPE “Retour aux études supérieures des personnes exilées” de Sorbonne Université est ouvert aux personnes non francophones ayant l’équivalent du bac et un niveau B1 en français (un test de langue en ligne sera effectué au moment de la candidature, ainsi qu’un test en classe).
Cette formation gratuite s’adresse à des personnes exilées, quel que soit leur statut administratif, qui ont subi une interruption de leurs études. Les candidatures féminines sont encouragées.
Elle propose un enseignement visant la reprise d’études avec des cours de français langue étrangère (FLE) préparant le niveau B2, des cours de méthodologie, ainsi qu’une remise à niveau en Sciences (Biologie, Chimie, Mathématiques, Physique) et en Humanités (Anglais, Arts plastiques, Histoire-Géographie, Lettres, Philosophie).
ATTENTION : Les cours auront lieu de septembre à fin mai, tous les jours en soirée (16h-20h). La présence en cours est obligatoire pour valider le DU. Il faut compter en moyenne 15h de présence sur le campus par semaine, et 15h de travail personnel, soit 30h d’investissement par semaine.
Il est possible de candidater à partir du 24 juin 2021 jusqu’au 4 juillet 2021 à minuit (pour une rentrée début septembre)
Pour l’inscription veuillez remplir le formulaire ici [...]
Diplôme d’université “Passerelle – Étudiants en exil”L’université Paris-Dauphine ouvre un diplôme universitaire (DU) passerelle, destiné aux personnes réfugiées , sous la protection subsidiaire ou demandeur d’asile, âgées de moins de 35 ans, qui souhaitent reprendre des études en France.
Le programme se déroulera sur deux semestres, de septembre 2021 à avril 2022. Il s’adresse à des personnes qui :
– ont un niveau intermédiaire en français (B1)
– ont déjà engagé des études supérieures (dans tout pays)
– souhaitent intégrer un programme d’études supérieures.
Les cours auront lieu les lundi, mardi et mercredi, à partir du 20 septembre 2021. Il est nécessaire d’être présent à l’université sur ces trois jours, tout au long de l’année.
Le programme propose 12 heures de cours de français par semaine, orientés vers l’objectif universitaire. Des cours d’anglais, des sessions de tutorat et des ateliers de méthodologie sont également proposés.
Chaque participant bénéficiera d’un accompagnement individuel, avec un enseignant de l’université comme mentor et un étudiant comme tuteur. L’accompagnement vise notamment à préparer l’orientation et les candidatures dans les filières.
Il n’y a pas de frais d’inscription.
Les étudiants seront éligibles à des bourses du CROUS et du logement sur critères sociaux et d’âge.
Toute personne intéressée est invitée à remplir le questionnaire ici, avant le 22 juin 2021. Un test de niveau en français sera organisé à l’université le 28 et 29 juin. Des entretiens auront lieu, à l’université, les les 6,7 et 8 juillet 2021.
Pour toute question concernant le programme, merci de s’adresser à : rsu@dauphine.psl.eu [...]
Dispositif langue accueil migrant·es à l’Université de ToulouseDispositif langue accueil migrant·es à l’Université de Toulouse
Le dispositif DILAMI (Dispositif Langues Accueil Migrants) accompagne les migrants dans leur projet d’insertion sociale, universitaire et professionnel. Cette formation valorise le développement des compétences linguistiques et interculturelles nécessaires à une intégration réussie dans la vie universitaire, socio-culturelle et professionnelle en France.
La formation accueille chaque année 60 apprenants – demandeurs d’asile, réfugiés et bénéficiaires de la protection subsidiaire – qui étudient le français langue étrangère sur trois des sites universitaires toulousains. Par groupe de niveau, d’octobre à juin : les débutants à l’Université Toulouse Capitole ; le groupe “intermédiaire” à l’Université Toulouse III – Paul Sabatier et le groupe “avancé” à l’Université Toulouse – Jean Jaurès (au DEFLE : département d’études en français langue étrangère).
Soutenu par l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, la Région Occitanie, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), la Préfecture de la Haute-Garonne et la DRJSCS (Direction Régionale de la jeunesse et des sports et de la cohésion sociale) le dispositif DILAMI est en place depuis l’été 2017.
La formation se décline sur 2 axes principaux :
384 heures de français langue étrangère par an pour les accompagner vers l’acquisition du niveau B2, en français, indispensable pour s’inscrire dans des diplômes de formation de l’enseignement supérieur.
80 heures d’accompagnement pour :
Des ateliers tournés vers l’orientation universitaire et professionnelle, en collaboration avec les Services Communs Universitaires d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle (SCUIO –IP) des 3 universités, des conférences avec des responsables de formation (IUT, BTS et AFPA), des échanges suivis avec les référents sociaux et ceux de pôle-emploi.
Une éducation à la vie citoyenne en France (droits et devoirs, ouverture vie associative, etc.)
Une ouverture sur le patrimoine et la vie culturelle toulousaine : visites de sites, réalisation de projets (expos, théâtre, chants, cirques …) en collaboration avec des acteurs culturels de la ville.
Des formations diplômantes
Jusqu’ici, les 3 formations proposaient des certifications de niveau (DELF), les apprenants avaient le statut d’auditeur libre, ce qui va continuer à l”Université Toulouse Capitole (pour le groupe débutant).
Depuis la rentrée universitaire 2020-2021, les formations à l’Université Toulouse – Jean Jaurès (UT2J) et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier (UT3), ont été transformées en deux diplômes universitaires :
le DU DILAMI – Passerelle B1, à UT3 pour le niveau intermédiaire,
le DU DILAMI – Passerelle B2, à UT2J pour le niveau avancé.
Cette évolution a été proposée par l’association MEnS – Migrants dans l’Enseignement Supérieur et validée par le Ministère de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation (MESRI). Depuis mai 2019, de nombreux DU passerelle s’ouvrent ainsi dans les universités françaises pour soutenir l’intégration des personnes en exil. Les DU Passerelle donnent le statut d’étudiant à tous les inscrits et va permettre à ceux, âgés de moins de 28 ans, qui ont le statut de réfugiés ou de bénéficiaires de la protection subsidiaire de solliciter une bourse d’étude et un logement auprès du Crous.
Les modalités de formation et d’évaluation
L’engagement dans le DILAMI nécessite assiduité et ponctualité dans les cours ainsi qu’un important travail personnel. Le DILAMI est une formation intensive et exigeante.
Les cours ont lieu chaque matin pendant 4 heures du lundi au vendredi. Une matinée est réservée aux ateliers culturels, orientation ou citoyenneté. Les étudiants bénéficient de 12 semaines de formation par semestre. Ils sont évalués en contrôle continu et passent des examens à la fin de chaque semestre, il doivent obtenir la moyenne aux examens des deux semestres pour valider leur DU.
Les modalités de formation et d’évaluation seront les mêmes pour les apprenants du groupe 1 (débutants), cependant il n’y aura pas d’obtention de diplôme à la fin.
À l’issue de la formation, le niveau de langue sera certifié aussi par la passation du DELF (Diplôme d’études de français).
Comment candidater ?
Les critères de sélection :
justifier du statut de demandeurs d’asile, réfugiés ou bénéficiaires de la protection subsidiaire,
avoir un niveau baccalauréat ou équivalent : certificat de fin d’études secondaires ou d’entrée à l’université, indispensable pour s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur,
habiter en Occitanie,
avoir un projet de poursuite ou de reprise d’études dans l’enseignement supérieur.
Quelles sont les étapes de candidature ?
Télécharger le dossier de candidature en cliquant sur ce lien : dossier de candidature DILAMI,
Compléter le dossier et fournir une version numérisée de toutes les pièces justificatives demandées :
un justificatif d’identité attestant du statut à jour : récépissé de demande d’asile ou récépissé de reconnaissance d’une protection internationale (réfugié ou bénéficiaire de la protection subsidiaire),
copie du diplôme équivalent au baccalauréat ou certificat de fin d’études secondaires (obligatoires pour s’inscrire à l’université),
2 photos d’identité
Le dossier doit être envoyé à l’adresse mail : dilami@univ-toulouse.fr ET par voie postale à l’adresse suivante :
Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Département des Relations Européennes et Internationales – DILAMI
41 allées Jules Guesde – CS 61321 31013 TOULOUSE – CEDEX 6
Après examen du dossier, si la candidature est jugée conforme aux attendus du DILAMI, les candidats reçoivent une convocation aux auditions. La motivation et le niveau de français seront évalués lors d’un entretien de 20 minutes avec une des enseignantes de FLE (français langue étrangère), suivi d’une expression écrite de 30 minutes environ.
Après l’étape des auditions, les apprenants reçoivent un mail indiquant s’ils sont retenus ou non et sont informés sur l’organisation des cours. [...]
Enseignement Supérieur
Université de StrasbourgLa plus grande fac de France ! Née suite de la fusion des 3 universités de la ville Louis-Pasteur, Marc-Bloch et Robert-Schuman.
Elle accueille plus de 50 800 étudiants chaque année dont 20% d’étudiants étrangers, 5300 enseignants chercheurs et personnels.
L’Université de Strasbourg propose de formation très vaste (sciences, lettres, sciences humaines et sociales, droit, médecine, s’y ajoutent le diplôme grande école de l’EM Strasbourg et celui de l’institut d’études politiques.
Elle offre comme formation :
35 mentions de licences dans 46 spécialités.
20 licences pro dans 33 spécialités.
5 diplômes d’ingénieur dans 13 spécialités.
61 mentions de masters dans 165 spécialités.
59 doctorats.
Pour plus d’informations accédez au site de l’Université de Strasbourg cliquez ici [...]
Université Paris SudUniversité de recherche intensive au spectre disciplinaire large, l’Université Paris-Sud est particulièrement réputée pour le niveau de sa recherche fondamentale (mathématiques, phsique) mais aussi dans le domaine des sciences de la santé, du droit ou des sciences du sport.
Depuis sa création, l’Université Paris-Sud a obtenu deux prix Nobel et quatre médailles Fields par l’intermédiaire des ses chercheurs.
Prestigieuse par sa recherche, l’Université l’est aussi pour son offre de formation très étendue au niveau disciplinaire tant en Licence, Master et Doctorat qu’en formations technologiques. Une formation qui s’inscrit dans le cadre commun de l’Université Paris-Saclay et qui permet aux étudiants de profiter du savoir-faire de tous les établissement membres de Paris-Saclay.
Pour accédez au site de l’Université Paris-Sud cliquez ici
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INALCOGrand établissement public d’enseignement supérieur et de recherche, l’Inalco a pour vocation d’enseigner et de mener des recherches sur les langues de l’Europe Centrale et Orientale, de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Asie, de l’Océanie et des populations de l’Amérique, à travers des disciplines telles que la géographie, l’histoire, l’anthropologie, les sciences politiques, économiques et sociales. Plus de 100 langues et civilisations sont enseignées. La recherche s’appuie sur 15 équipes dont la moitié en cotutelle avec les organismes tels que le CNRS et l’IRD. Leurs périmètres concernent les différentes parties du monde ou des disciplines des sciences humaines et sociales (sciences du langage, littérature, sciences sociales…).
Pour plus d’information cliquez ici [...]
Centres et Associations
🚨 PROGRAMME DE FRANCAIS F.LA.M NIVEAU B2 : ASSOCIATION KOLONE 🚨Tu n’as pas pu intégrer de programme de français à l’université ? Tu as un niveau de français B1 ? Tu es passionné par l’interculturalité et les langues étrangères ? Alors le programme F.LA.M B2 de l’association Kolone est fait pour toi !
L’Union des Etudiants Exilés te propose un accompagnement complet pour postuler au programme de français à visée B2 de l’association Kolone, qui te permettra non seulement d’acquérir un niveau B2 et de passer l’examen du DELF gratuitement, mais également de te familiariser avec le vocabulaire des métiers des services publics et du médico-social 😉 A travers ce programme, tu bénéficieras de 180 heures de cours dispensées du mardi au vendredi : tu travailleras ton français par des méthodes ludiques comme à travers la traduction, le chant et la poésie sonore 🎵 Le programme débute le 17 janvier jusqu’au 16 juin 2023 Date limite de candidature : 12 décembre 2022 Si tu souhaites postuler, contacte-nous en remplissant ce formulaire !
https://forms.gle/PCxS5cab3NX2Y2cx6
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Cercle international de l’ARCPrésentation de l’ARC :
Créée en 1957, l’association (loi 1901, à but non lucratif) a pour but de favoriser l’accueil des étudiants étrangers séjournant à Paris et dans la région parisienne en leur permettant de mieux connaître la langue et la culture françaises, et de promouvoir une amitié internationale.
Les activités :
PARLER LE FRANÇAIS :
A l’ARC, les participants parlent français avec tous les accents du monde. Sous la conduite d’un animateur ou d’une animatrice, les sujets les plus divers sont abordés, en toute liberté.
Chacun raconte des histoires, sérieuses ou drôles, pose des questions, parle de son pays, découvre des coutumes d’ailleurs et améliore son français en échangeant amicalement avec les autres.
Pendant la discussion, à l’initiative des animateurs ou à la demande des “étudiants”, la prononciation est corrigée, le vocabulaire enrichi, les expressions familières expliquées, etc.
Comment ça marche ?
par petits groupes de 7 à 8 étudiants autour d’un animateur français.
ARC accueillons aussi, dans la mesure de leurs possibilités, les non-étudiants étrangers âgés de 18 à moins de 60 ans.
3 séances par jour du LUNDI AU VENDREDI,
10h-12h00, 14h-16h15, 16h30-18h30
(hors vacances scolaires et jours fériés)
Vous pouvez venir TOUS les jours, à la séance de votre choix, mais à UNE seule séance par jour.
BALADES DANS PARIS :
Une fois par mois, des balades vous sont proposées le samedi matin afin de vous faire découvrir Paris.
Elles sont commentées alternativement par deux animatrices :
Jacqueline Fournier et Marie-Claire Vallet.
Ces activités sont strictement réservées aux adhérents de l’ARC et limitées à 15/20 personnes selon les balades.
L’ARC INSTRUMENT DE CULTURE INTERNATIONALE :
Des participants de 100 pays environ se rencontrent à l’ARC et, tout en s’imprégnant de culture française, découvrent d’autres cultures. De plus, en soirée, a lieu un “Mardi culturel” où conférenciers, étudiants ou animateurs, présentent les sujets les plus divers.
INSCRIPTIONS :
Toute l’année, sur place, sans rendez-vous, de 10h à 12h et de 14h à 18h, du lundi au vendredi.
Conditions d’admission :
l’ARC accueille en priorité les ETUDIANTS ETRANGERS. Dans la limite de ses possibilités d’accueil, les non étudiants étrangers, âgés de 18 ans à moins de 60 ans, sont également les bienvenus.
Un court entretien nous permettra de nous assurer que vous maîtrisez les bases du français parlé.
Contre une participation annuelle de 20 euros, renouvelable chaque année universitaire à la rentrée de septembre, une carte du Cercle International de l’ARC vous sera remise, à présenter à chacun de vos passages.
Contacte :
arc.cercle.international@gmail.com
tel 06 80 67 84 77 (répondeur)
maison des mines – 270 rue saint jacque – 75005
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Cours municipaux d’adultes à la Mairie de ParisLes Cours municipaux d’adultes (CMA) de la Ville de Paris sont à destination de toutes personnes âgées de plus de 18 ans, parisiennes ou non dans la limite des places disponibles.
Les CMA, pour quoi faire?
Vous souhaitez apprendre le français ou une langue étrangère ? Enrichir votre parcours professionnel ? Préparer un diplôme ?
La qualité des formations des Cours municipaux d’adultes est garantie par 850 formateurs experts. Ils travaillent chaque soir dans les 140 écoles et lycées où se déroulent les cours et répondent aux besoins professionnels et personnels des usagers.
Les auditrices et auditeurs des formations ont toutes et tous un point commun qui les rassemble : la volonté d’apprendre, de se dépasser pour acquérir de nouveaux savoirs et progresser dans leur vie personnelle et professionnelle.
il y a plus de 12 domaines différents.
pour plus d’information veuillez visitez cliquez ici [...]
Entraide Universitaire FrançaiseVous cherchez une bourse ou souhaitez prendre des courses de français gratuitement, L’association Entraide Universitaire Française vous aidera si vous êtes :
– étudiant dans l’enseignement supérieur (post-baccalauréat)
– réfugié statutaire en France
– résident en France
Si vous habitez en région parisienne :
venez retirer un dossier de demande de bourse dans leur locaux :
40, rue Rouelle, 75015 Paris, métro Dupleix, ligne 6.
Accueil sans rendez-vous : mardi, jeudi et vendredi, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30.
Le lien de l’association : http://entraide-universitaire.fr [...]
Histoires de la Réussite
Yara AL HASBANI “je vais enseigner aux enfants la danse contemporaine”
NI est une jeune syrienne arrivée en France il y a 4 ans. Elle a appris le france avec les cours offerts par l’association Association Pierre Claver.
Elle étudie la danse contemporaine au Centre National de Danse à Paris.
Actualité
L’accès à l’enseignement supérieur des étudiant·es exilé·es en France Récits, parcours et recommandationsFace au manque de données sur l’accès à l’enseignement supérieur des personnes exilées, cette recherche-action collaborative construite à partir de l’analyse thématique d’entretiens auprès d’étudiant·es exilé·es nourrit deux objectifs principaux : donner un aperçu de la situation des étudiant·es exilé·es lorsqu’ils et elles s’engagent dans un parcours de reprise d’études et identifier les obstacles institutionnels, administratifs, ou matériels à leur accès aux études supérieures ; le tout à partir de récits à la première personne. Elle vise à susciter des travaux académiques, stimuler la réflexion politique, et aider à concrétiser des améliorations dans l’accès aux études supérieures des personnes exilées. L’étude aborde trois domaines des trajectoires d’étude des personnes exilées : la question de l’information et de l’inscription d’abord, les enjeux du lien social et de la poursuite d’études ensuite, et enfin le thème de la précarité matérielle (logement, revenu, travail) qui conditionne grandement le parcours académique.
Manque d’information et blocages administratifs : la langue et le statut administratif comme principales barrières à l’accès aux études
L’accès à l’information et aux procédures de candidature pour la reprise d’études des personnes exilées en France est complexe et inégal.
La première inégalité oppose les étudiant·es qui ont eu l’opportunité de rejoindre l’université française via le dispositif Campus France et les autres, qui doivent se débrouiller seul·es, une fois sur le territoire français, pour candidater, révélant les effets délétères d’une politique d’accueil discriminatoire puisque seuls 69 pays sont concernés par la procédure « Études en France » de Campus France.
Les entretiens révèlent par ailleurs la grande diversité d’acteurs publics et privés auprès desquels les candidat·es obtiennent des informations. Mais l’absence d’informations vérifiées, accessibles et diffusées largement dans tous les points d’accueil complique la reprise d’études. La dématérialisation des services administratifs, l’éloignement physique et le manque d’accompagnement des candidat·es renforcent leur isolement ainsi que les inégalités dans l’accès aux informations. Les établissements universitaires, dont les informations et les procédures d’inscription sont souvent uniquement accessibles en ligne et en français, créent des barrières technologiques pour des publics durement exposés à la fracture numérique, c’est-à-dire sans connexion internet, ni mobile ou ordinateur fiable. Ces difficultés sont redoublées par le coût financier des dossiers de candidature, sans commune mesure avec ceux, déjà conséquents, des étudiant·es de nationalité française ou issu·es du système d’enseignement français, et par la grande variation des attentes en fonction des établissements.
Les barrières sont également d’ordre linguistique. Dans un contexte où les solutions pour apprendre la langue sont très inégales et souvent très éloignées des standards universitaires, la (non) maîtrise du français et l’impossibilité de se mettre au niveau constituent en effet la première barrière à l’accès aux études. Les informations sur les tests linguistiques sont insuffisantes, les solutions proposées par les universités sont rares et les cours (contraignants) réalisés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) sont insuffisants et arrivent tardivement dans le parcours migratoire.
L’absence d’information claire et accessible sur les conditions de reprise d’étude expose les candidat·es à l’arbitraire du personnel administratif des établissements universitaires. Celui-ci peut alors par manque de formation mais également parfois par manque de volonté manifeste, ne pas respecter le droit et mettre en place, sans qu’une résistance ne leur soit opposée, des pratiques administratives d’éviction.
Les conséquences sont parfois désastreuses sur le parcours d’études pour des personnes moins sûres de leurs droits, qui prennent souvent pour argent comptant les informations, parfois fausses, que des personnes en situation d’autorité leur donnent. Elles mènent très souvent à des ruptures de droit, comme des refus d’inscription fondés sur la situation administrative, surtout lorsque la personne n’a pas de statut régulier ou est en cours de demande d’asile. Ces difficultés sont souvent aggravées par des expériences accumulées de discrimination dans les autres sphères de leur vie qui entravent l’accès aux ressources nécessaires à la reprise d’étude, mais aussi par les longues périodes d’attente pour obtenir un titre de séjour, ce qui complique et retarde le projet de reprise d’études. Source de désœuvrement et d’incompréhension, ces obstacles conduisent à des abandons et au renvoi des étudiant·es exilé·es vers des métiers bien souvent pénibles et précaires, sans lien avec leur formation initiale.
Les barrières sociales et institutionnelles à la poursuite et à la réussite des études
Une fois en études, les mêmes difficultés se répètent et se cumulent avec d’autres, notamment relatives à l’intégration au sein de groupes d’étudiant·es et à l’adaptation au système d’enseignement français.
L’accompagnement pendant le cursus universitaire présente des lacunes : les étudiant·es font rarement l’objet d’un accompagnement spécifique et doivent s’adapter seul·es à leur nouvel environnement d’études, parfois très différent de celui qu’ils et elles connaissaient dans leur pays d’origine. Cela renforce les inégalités avec les autres étudiant·es et compromet d’autant plus la réussite du projet d’études. La première année s’apparente en effet à une année d’adaptation, avec des résultats souvent très éloignés des réelles compétences des étudiant·es et des conséquences désastreuses pour la poursuite d’un cursus académique dans un environnement universitaire de plus en plus sélectif.
Les difficultés dans la construction du lien social et les discriminations ont des impacts sur la vie quotidienne : elles retardent les parcours administratifs, professionnels, linguistiques et ont des conséquences néfastes sur la santé mentale. La solitude découle des démarches administratives laborieuses, de la nécessité de travailler à côté des études, de la distance géographique entre l’université et le lieu d’habitation, mais aussi des barrières linguistiques, des différences culturelles, et des écarts d’âge. Le ressenti des discriminations est omniprésent, touchant les étudiant·es sur la base du statut administratif, de traits culturels, sociaux ou liés à l’origine. Malgré ces défis, environ un tiers des enquêté·es parviennent à entretenir des liens sociaux grâce aux cours de langue ou à des familles d’accueil, avec des effets positifs sur les parcours d’études.
Plusieurs dispositifs locaux et nationaux existent pour pallier ces difficultés : les Diplômes universitaires Passerelle (DUP) ou d’autres programmes (comme à Poitiers ou à l’ENS de Paris). Sans corriger toutes les failles du système actuel, ils facilitent l’intégration à l’université en fournissant un accompagnement plus adapté et personnalisé, notamment en ce qui concerne l’apprentissage de la langue. Ces diplômes reposent néanmoins sur des financements publics et privés restreints qui limitent le nombre de places disponibles pour tous et toutes les étudiant·es candidat·es.
La précarité matérielle des étudiant·es exilé·es ou la déstabilisation des études
La précarité du logement, la difficulté d’accès aux ressources financières et les procédures administratives complexes sont autant de défis auxquels sont confronté·es les étudiant·es exilé·es, entravant leur réussite académique ou même la possibilité d’entamer des études.
Disposer d’un logement stable est essentiel pour la réussite des études des personnes exilées, mais de nombreux obstacles empêchent cette stabilité. La majorité des étudiant·es rencontré·es vivent dans des conditions difficiles, certain·es même dans la rue, ce qui a des conséquences sur leur santé physique et mentale. L’absence de solutions institutionnelles conduit à une suroccupation de logements partagés, compromettant l’intimité et la tranquillité nécessaires aux études. Les hébergements destinés aux demandeurs·euses d’asile sont très souvent inadaptés, notamment en raison du dispositif de l’hébergement directif de l’OFII.
Les résidences universitaires du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) constituent parfois une solution, mais elles ne sont pas accessibles à tous et toutes, en raison de critères d’admission restrictifs. Même si les étudiant·es sous protection internationale (réfugié·e, protection subsidiaire ou temporaire) peuvent y avoir accès, un tri est souvent effectué entre les étudiant·es, selon leur niveau de diplôme ou leur origine nationale. Contraint·es de se loger dans le privé, les exclu·es du CROUS sont exposé·es à des coûts élevés de transport et à des difficultés financières fortes. Même avec un logement CROUS, des problèmes peuvent persister, tel que l’expulsion de la résidence en raison de difficultés financières.
À cette précarité résidentielle s’ajoute une précarité économique, qui prend d’abord la forme de difficultés d’accès aux bourses du CROUS en raison de critères d’âge et de statut administratif. Ensuite, les étudiant·es exilé·es sont souvent contraints d’occuper de petits emplois précaires pour subvenir à leurs besoins, imposant un équilibre instable entre travail et études. La nécessité de travailler découle de la précarité économique et administrative, engendrant une situation peu propice, voire impossible, pour la reprise des études.
Enfin, les démarches administratives, souvent longues et incertaines, compliquent le suivi des études. Les étudiant·es exilé·es font face à des obligations de présence liées à ces procédures, compromettant ainsi leur disponibilité pour les cours. Par ailleurs, l’attente prolongée et les différentes étapes des procédures de régularisation peuvent être moralement éprouvantes et limiter la disponibilité d’esprit nécessaire à l’apprentissage, ainsi que rendre incertains les perspectives et le projet d’études. La situation de précarité administrative rallonge le temps nécessaire pour entamer, suivre et valider des études.
Malgré l’ensemble des difficultés soulignées dans ce rapport, la plupart des personnes rencontrées souhaitent poursuivre leurs études et travailler en France. Elles envisagent leur avenir en France et sont déterminées à tout mettre en œuvre pour y arriver. À partir de l’enquête et de discussions avec des étudiant·es exilé·es, nous proposons une liste de recommandations à destination des établissements universitaires et de différents ministères et institutions publiques.
Pour lire la recherche vous pouvez la télécharger L’accès à l’enseignement supérieur_rapport d’étude_UEE_juin 2024 1
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Rêvez-vous d’étudier à Sorbonne Université ? Découvrez vos optionsRêver d’une éducation de qualité est le début d’un voyage prometteur, Sorbonne Université se présente comme une destination de choix pour les étudiants du monde entier. Pour ceux d’entre vous qui ont dû quitter leur pays et cherchent à poursuivre leurs études en France, Sorbonne Université offre des parcours adaptés à votre situation et à votre niveau de français. Voici les possibilités qui s’offrent à vous.
Pour ceux qui maîtrisent le français (Niveau B2)
La Demande d’Admission Adaptée (DAA) :
Cette procédure spécifique est conçue pour les étudiants exilés désirant s’inscrire en première année de licence ou en master. La période de candidature s’étale du 15 mars au 15 juin 2024.
Comment procéder ?
Téléchargez le dossier EXIL ici ou sur le site de l’université, complétez-le et envoyez-le avec les pièces justificatives nécessaires à l’adresse mail dédiée :
Sciences-DFIPVE-exil@sorbonne-universite.fr
C’est une opportunité en or pour ceux qui sont déjà en France et qui rêvent de rejoindre une des plus prestigieuses universités françaises.
Pour ceux qui souhaitent améliorer leur français
Le Diplôme Universitaire Passerelle (DU RESPE) :
Si votre niveau de français est inférieur à B2, ce programme est fait pour vous. Il vous aidera à passer de B1 à B2, vous ouvrant ainsi les portes de l’enseignement supérieur en France. Les informations sur les phases de candidature seront disponibles sur notre site et page Facebook.
Assistance et accompagnement
Nous comprenons que le processus peut paraître complexe, mais vous n’êtes pas seuls. L’UEE, est là pour vous aider à naviguer dans ces démarches. Que ce soit pour remplir un formulaire ou pour comprendre les différentes étapes, n’hésitez pas à nous contacter pour prendre un rendez-vous
Rendez-Vous
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Femmes exilées et études : Besoins et recommandationsÉcrit par : Samaher AL-HADHERI
Contribution : Naïs BOURBON
L’UEE a récemment entrepris une évaluation approfondie des besoins des femmes exilées, avec pour objectif de réfléchir à des solutions adaptées pour faciliter leur intégration dans l’enseignement supérieur. Cette initiative revêt une importance particulière parce que nous avons observé que le nombre de femmes qui sollicitent les services d’accompagnement de l’UEE est moindre par rapport aux hommes. L’évaluation a pu voir le jour grâce au soutien du Fonds L’Oréal pour les Femmes, à qui nous exprimons notre profonde gratitude pour leur contribution précieuse.
L’évaluation a été réalisée à l’aide d’un questionnaire structuré, comprenant des questions ouvertes et fermées, pour recueillir des données quantitatives sur divers aspects tels que les caractéristiques démographiques, les niveaux d’éducation, les défis rencontrés et les aspirations éducatives. Cependant, malgré une cartographie élaborée pour contacter des résidences et hébergements temporaires où des femmes exilées seraient susceptible de vivre, nous avons rencontré des difficultés dans l’obtention de réponses. Une nouvelle approche a été adoptée en sollicitant le soutien d’associations partenaires pour recommander vingt femmes, aboutissant à cent entretiens en vue de leur intégration.
Les résultats des évaluations réalisées avec 27 femmes, dont une a déjà réussi à obtenir une admission à l’Université Paris 8, ont été cruciaux pour comprendre leurs situations initiales, les défis rencontrés et les obstacles à surmonter. L’échantillon regroupe des femmes de 14 nationalités différentes, qui ont majoritairement plus de 30 ans et dont plus de deux tiers ont au moins un enfant. Cela a conduit à l’identification précise des besoins des femmes exilées pour accéder aux études supérieures ou à des formations courtes.
Face à certains défis liés au nombre d’entretiens réalisés, une adaptation des objectifs a été nécessaire. Désormais, 25 entretiens seront menés tous les deux mois, avec une orientation vers des programmes universitaires ou des formations courtes en fonction des besoins spécifiques de chaque femme.
Recommandations pour l’Éducation et l’Emploi des Femmes Exilées
L’analyse des résultats met en lumière les défis complexes auxquels font face les femmes en exil, allant des barrières linguistiques aux problèmes de santé et aux procédures administratives complexes. En effet, la totalité des répondantes ont exprimés l’envie d’accéder à l’enseignement supérieur ou à des formations courtes. Face à ces difficultés, 88% des femmes interrogées ont l’intention de suivre des formations de soutien à l’inscription à l’université et 92% des formations de soutien à la recherche à l’emploi.
Afin de favoriser leur intégration, les recommandations suivantes sont proposées :
Renforcement des compétences linguistiques : Proposer des programmes avancés au-delà du niveau B1 pour surmonter les barrières linguistiques, étant citées par les interrogées comme étant les obstacles les plus importants.
Initiatives de soutien global : Introduire des programmes de prise en charge globale pour guider les femmes dans les candidatures universitaires, les demandes de bourses et l’orientation professionnelle.
Promotion du bien-être : Prioriser le soutien médical et psychologique pour contribuer au bien-être physique et mental qui participe en partie à la réussite et l’accomplissement des études.
L’accompagnement professionnel : Mettre en place un programme pour aider les femmes à accéder à des opportunités professionnelles et finalement à autonomie financière.
Des programmes de mentorat : Mettre en place des programmes pour guider les femmes dans leur parcours académique et professionnel.
Des formations spécifiques : Mettre en place des formations avec le but de renforcer la confiance et les compétences des femmes.
Vers un Avenir Inclusif
Malgré la diversité de nationalités, de statuts administratifs et de situations socio-économiques, une tendance émerge : le fort désir des femmes exilées d’accéder à l’éducation supérieure et à des formations de courte durée. Leurs aspirations à s’engager dans des métiers des soins, malgré les défis, soulignent l’importance de les soutenir dans ces domaines cruciaux.
Dans le cadre de nos recommandations, l’UEE s’est engagée à mettre en place des programmes de formation et de soutien pour les femmes en exil en France, afin de faciliter leur accès à l’enseignement supérieur et aux opportunités professionnelles. En investissant dans ces femmes courageuses, la France peut renforcer son capital humain et répondre aux défis démographiques à venir.
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Sciences Po Paris : ouverture des candidatures au programme Certificat Professionnel pour Jeunes RéfugiésDes étudiants du programme photo crédit : ©️Sciences Po Paris
Écrit par : Hossina Mohsini
Un Engagement Renforcé en faveur des jeunes Réfugiés
Depuis 2018, Sciences Po Paris a placé l’accueil et l’intégration des personnes réfugiées au cœur de ses préoccupations, en mettant en place un programme novateur et ambitieux : le Certificat Professionnel pour Jeunes Réfugiés. Ce programme, d’une durée de deux ans, débouche sur l’obtention d’un BAC +2 et est entièrement gratuit pour les étudiants.
Les Objectifs du Programme
Le Certificat Professionnel pour Jeunes Réfugiés vise plusieurs objectifs essentiels :
Amélioration la Maîtrise de la Langue Française et d’autre langue étrangère
Introduction aux Sciences Sociales et Humaines
Facilitation de l’Intégration Sociale, éducatif, travailler professionnelle et culture Français
Contenu du Programme
Le Certificat Professionnel pour Jeunes Réfugiés se déroule sur deux années, comprenant à la fois des études académiques et un focus professionnel :
La première année est constituée de deux semestres d’études dans divers domaines tels que le français, l’anglais, l’histoire, la culture juridique, la géopolitique, le management, la Bureautique, Sport, Activity culturelle etc. Les étudiants bénéficient également d’un accompagnement professionnel comprenant des ateliers et des visites d’entreprise.
La seconde année comprend un semestre d’études complémentaires ainsi qu’un stage de six mois au sein d’une structure professionnelle.
Les critères d’admission
Pour intégrer le programme, les candidats doivent répondre aux critères suivants :
Être âgé entre 18 et 28 ans au 1er septembre 2024.
Être bénéficiaire du statut de réfugié.
Avoir au minimum un niveau B1 en français.
Être disponible pour suivre une formation à temps plein du 1er septembre 2024 au 31 août 2026 à Paris.
Être intéressé et motivé par l’étude des sciences sociales et humaines.
Processus de Candidature
Pour postuler au programme, les candidats doivent remplir le formulaire de candidature formulaire d’inscription ou envoyer un mail à l’adresse certificat.refugies@sciencespo.fr avant le 31 mars 2024. Les candidats présélectionnés seront convoqués pour un entretien fin avril 2024. [...]
La soirée de la restitution de Point-VirguleLe projet Point Virgule a marqué la fin de sa première promotion avec une soirée de restitution le vendredi 19 janvier à la Maison des Réfugiés. L’UEE était très fière d’y assister et d’entendre le retour des participant.e.s sur le projet et sur l’importance de la santé mentale et du bien-être des personnes exilées plus généralement.
Point Virgule est un projet construit par un groupe de partenaires (UEE, MADERA , Association ETAPE, POLARIS 14 , Yoga and Sport with Refugees, 7 Level Living, Maison des Réfugiés), qui propose des activités à des promotions de personnes exilées à Paris et dans la région parisienne. L’objectif est de contribuer à l’amélioration de la santé mentale et du bien-être des personnes exilées avec des ateliers multilingues (expressions artistiques, sport, psychoéducation et projets professionnels).
A travers deux tables rondes, les participant.e.s de la première promotion ont partagé leurs réflexions sur la question de la santé mentale des personnes en exil, les facteurs aggravants et les solutions potentielles. Ils et elles ont aussi donné leur retour sur les ateliers du projet Point Virgule et sur ce que les différentes activités leur ont apporté.e.s. Leurs retours ont mis en évidence l’importance de prendre du temps pour soi-même, d’avoir une structure dans la journée, et de participer aux activités collectives afin de rompre l’isolement et tisser des liens. Certain.e.s ont exprimé leur regret que la promotion termine, mais ont également reconnu l’importance de laisser la voie aux autres pour profiter de l’expérience.
La remise de certificats aux participant.e.s était un moment de célébration et surtout de fierté. Pour certain.e.s, ce certificat est leur premier certificat en France et sans doute, pas leur dernier. Dans l’objectif de continuer de prioriser leur bien-être après la fin de la promotion, les participant.e.s ont aussi reçu un livret de restitution (comprenant l’information comme les techniques pour la gestion du stress, un guide pour faire un CV, ou les suggestions pour les sorties culturelles). La soirée s’est terminée avec beaucoup de joie et de danse suite à une intervention musicale inspirante par THE RESIDENTS, un projet d’orchestre interculturel.
La deuxième promotion du Point Virgule vient de commencer ! Pour plus d’informations : juliet.meere@ueefrance.org .
Photos : Tobi Alakinde | LinkedIn . Pour plus de photos de la soirée, visiter l’album de MADERA sur flickr ici [...]
Responsable de la permanence visant à accompagner les personnes exilées à accéder aux études universitairesLe ou la responsable des permanences l’UEE veille à ce que l’association apporte une réponse effective et un accompagnement adapté aux besoins des personnes exilées souhaitant reprendre des études supérieures en France. Sous la responsabilité du Directeur de l’association, il supervise le travail des salarié.e.s, services civiques et bénévoles chargé.e.s d’accompagner les étudiant.e.s exilé.e.s (une permanence quotidienne à Paris et développement d’une permanence à Lille à partir de septembre 2023)
A ce titre, il ou elle sera en charge de :
Accompagnement et organisation des permanences de l’UEE
1.1 Gestion de permanences d’accompagnement individuel (1 à 2 jours/semaine équivalent à 20% du temps de travail) à Paris
Accompagnement individuel des personnes exilées dans le cadre de permanences
Information et accompagnement sur l’accès à l’enseignement supérieur, les cursus existants, le dépôt de candidature, l’inscription, la demande d’exonération de frais, la demande de logement, la demande de bourse, etc.
Réponse aux demandes formulées par téléphone et en ligne via les réseaux sociaux ou le site Internet de l’UEE
Analyse et recherche de solutions sur des situations individuelles complexes : évaluation de la situation et des besoins, recherche d’information, prise de contact avec d’autres acteurs, conseiller et orienter, accompagner dans la construction de projets d’études etc.
Assurer la mise à jour d’un tableau de bord (nombre des personnes reçues, problèmes rencontrés, réponses apportées, suite éventuelle, etc) ;
Suivi des dossiers (complément d’information, etc.)
1.2 Appui au développement de permanences de l’UEE dans d’autres villes
En lien avec le directeur, appui à la mise en place d’une équipe chargée des permanences d’accompagnement (développement d’une permanence à Lille en septembre 2023)
Contribuer à la définition des projets de l’association, en lien avec les autres services de l’association
1.3 Organisation et supervision des permanences de l’UEE (Paris et dans d’autres villes)
Pilotage des outils de planning et de prises de rendez-vous
Mise en place des outils d’accompagnement
Supervision de la mise à jour d’un tableau de bord (personnes reçues, problème soumis, réponse apportée, suite éventuelle)
Organisation et animation de réunions hebdomadaires de suivi des cas, demandes et solutions proposées, et rédaction de compte-rendu.
Rédaction d’un rapport mensuel d’activités des permanences d’accompagnement
Garantir la remontée d’informations utiles au service du plaidoyer et des programmes
Développement et mise en œuvre de formations collectives, d’interventions sur l’accès à l’enseignement supérieur:
Coordination d’ateliers collectifs : définition des contenus, planning des interventions, identification des intervenants
Préparation des supports de formation
Animation de formations collectives
Développement de nouveaux partenariats, en lien avec le ou la chargé.e de projets et activités socio-culturelles ainsi que la responsable plaidoyer
Coordination et formation des bénévoles et services civiques (Paris)
Formation des bénévoles et services civiques intervenant dans le cadre des permanences d’accueil : création de supports de formation et animation
Coordination des bénévoles et services civiques intervenant dans les permanences (planning, organisation de temps d’échanges)
Animation du réseau de bénévoles et services civiques de l’UEE intervenant sur les permanences : organisation de temps d’échanges réguliers, coordination des activités en lien avec les membres du bureau de l’UEE
Suivi et diffusion d’informations sur les pratiques concernant l’accès des personnes exilées aux études supérieures.
Suivre les évolutions des règlements et pratiques des établissements de l’enseignement supérieur
Rédaction de notes et d’articles d’information et en assurer la traduction dans d’autres langues
Coordination et supervision de traductions réalisées par des prestataires ou bénévoles.
En lien avec la responsable plaidoyer et la chargée de projets, contribution à la définition des axes de plaidoyer de l’association
Management
Encadrement et supervision du ou de la chargé.e d’accompagnement de Paris
Encadrement des équipes dans les permanences dans les autres villes
Encadrement et supervision des services civiques et/ou stagiaires intervenant dans la permanence
Compétences requises
Formation niveau BAC+5 minimum en sciences sociales, travail social ou en possession du Diplôme d’État d’assistant de service social (DEASS)
Expérience de minimum trois ans (y compris stages et services civiques) dans l’accompagnement social individuel
Connaissance des acteurs sociaux et des dispositifs d’aide pour les étudiant.e.s (notamment exilé.e.s) appréciée
Expérience dans le management d’équipes (salarié.e.s et/ou bénévoles)
Maîtrise des techniques d’écoute et de communication, en particulier auprès d’un public fragilisé
Maîtrise des techniques d’entretien
Maîtrise des capacités rédactionnelles en français
Maitrise de l’anglais obligatoire et maitrise d’une autre langue appréciée (arabe notamment)
Qualités relationnelles
Capacité à prendre du recul
Autonomie
Esprit d’initiative
Dynamisme et réactivité
Sens de l’éthique et de la déontologie
Maitrise du pack office
La nature de contrat et rémunération : CDI, 3500€ brut mensuel.
Localisation : 15 cours des humanités, 93300, Aubervilliers, Campus Condorcet – Espace associatif et culturel
Pour postuler n’hésitez pas à envoyer votre CV et la lettre de motivation sur l’adresse
recrutement@ueefrance.org [...]
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