Favoriser l’accès des réfugiés aux professions de la santé

L’UEE participe et soutient le plaidoyer “Health-track”, initié par JRS France, en collaboration aussi avec l’APSR (Association d’accueil aux médecins et personnel de santé), et UniR (Université & Réfugié.e.s)).

Dès 2016, bien avant la crise du COVID, la Commission des Nations Unies sur l’emploi en santé et la croissance économique (ComHEEG) avertissait sur la nécessité d’investir dans les personnels de santé pour se défendre contre les crises sanitaires internationales. Elle encourageait à la création de nouveaux emplois dans la santé et soulignait la nécessité de faciliter la mobilité du personnel de santé et de renforcer le dialogue international.

Malgré ces recommandations et la grande pénurie en personnel de santé, rien n’est fait dans le domaine de l’accueil et l’accompagnement des personnes exilées ayant des parcours dans le secteur de la santé pour qu’elles acquièrent le plus rapidement possible un niveau de connaissances théorique et pratique équivalent à celui du cursus français et puissent travailler.

C’est donc à la fois au nom des valeurs et des droits que défendent nos associations ainsi qu’au nom du réalisme et du pragmatisme que nous appelons à mettre en place un programme « Health-track » grâce à une politique coordonnée entre tous les acteurs (ministères, délégation interministérielle, universités, différents ordres dans les métiers de santé, établissements de soin, Campus France, France éducation international, etc.). Ce programme devrait permettre aux personnes exilées ayant suivi des parcours dans les métiers de la santé dans leur pays d’origine, de poursuivre leurs études pour obtenir un diplôme français et/ou d’exercer le plus rapidement possible leur métier.

Lire le Health track report 2022