Les réfugiés diplômés hors UE peuvent contribuer au service public de santé

Si vous êtes réfugié en France vous pouvez contribuer au service public de santé

L’article R. 6152-632 du code de la santé publique précise que sous la responsabilité directe du responsable de la structure ou de l’un de ses collaborateurs médecin. On l’appel pas médecins mais les praticiens attachés associés participent à l’activité de l’établissement public de santé. Grâce à ce titre ils peuvent exécuter des actes médicaux ou pharmaceutiques de pratique courante.

Les réfugiés, dont le diplôme n’a pas encore été reconnu, sont donc autorisés à exercer sans plénitude d’exercice et dans ces conditions.

Dans le contexte actuel, les établissements de santé peuvent donc avoir recours à ces praticiens dans ces mêmes conditions.

Ainsi tout réfugié diplômé hors UE et qui exerçait dans son pays d’origine la profession de médecin, chirurgien-dentiste ou pharmacie, a la possibilité de se mobiliser pour aider les établissements de santé.

Deux dispositifs sont actuellement prévus pour recueillir les candidatures des volontaires.

 

La réserve sanitaire :

l’appel a été lancé par Santé publique France, à destination de tous les professionnels de santé en activité (salarié, libéral), sans emplois ou retraités, volontaires pour venir renforcer le système de santé dans le cadre de l’épidémie de Covid-19

Pour en savoir plus.

Pour se faire connaître, il suffit de s’enregistrer sur le site du Ministère des Solidarités et de la santé.

 

L’opération #Renforts-Covid :

l’Agence Régionale de Santé d’Île de France et la start-up MedGo ont mis en place une plateforme pour mettre en lien les établissements de santé et les personnes souhaitant se mobiliser pour soutenir les équipes soignantes (étudiant, professionnel ou retraité). Cette plateforme a été depuis élargie aux autres Agences Régionales de Santé. Pour vous y inscrire, rendez-vous ici.