Etudier la médecine en France
Tu cherche d’être un médecin mais tu ne sais pas comment? Tu cherche des informations sur cette discipline?
Cet article est pour toi!
tu dois compter 9 ans d’études à l’université pour les généralistes, et 10 à 12 ans pour les autres spécialistes.
Le DE (diplôme d’État) de docteur en médecine, obligatoire pour exercer.
LA 1E ANNÉE : LA PACES OU SES ALTERNATIVES
Le cursus de médecine débute avec la PACES (1re année commune aux études de santé) ou les alternatives mises en place dans une partie des universités. 20 % des étudiants en moyenne franchissent l’obstacle du concours à l’issue.
À la rentrée 2019-2020, le numerus clausus en médecine (nombre de places ouvertes au concours fixé chaque année par l’État) s’élève à 9 314 places, un chiffre en augmentation pour lutter contre les déserts médicaux.
Noté bien que les modalités d’accès aux études de santé changeront en septembre 2020.
La PACES et le numerus clausus seront supprimés. Les dispositifs qui les remplaceront sont en cours d’élaboration.
LES 2E ET 3E ANNÉES DE MÉDECINE : LES BASES DU MÉDICAL
En 2e et 3e années, le programme comprend de la sémiologie, de la physiologie, de l’anatomie, de la microbiologie, etc. Les premières notions de pathologie, de pharmacologie ou de bactériologie apparaissent. S’y ajoutent des enseignements optionnels : philosophie des sciences, anglais médical, histoire de la médecine ou informatique médicale. La 3e année est plus clinique et se concentre davantage sur les sciences médicales, comme l’immunologie.
La pratique commence avec un stage infirmier de 4 semaines à temps plein. Puis, sur les 2 ans, 12 semaines au minimum de stage à l’hôpital sont prévues. Ils ont lieu dans des services généraux ou spécialisés, par exemple en dermatologie, en réanimation, en cardiologie, etc.
En fin de 3e année, les étudiants obtiennent le DFGSM (diplôme de formation générale en sciences médicales), reconnu au niveau licence.
LES 4E, 5E ET 6E ANNÉES DE MÉDECINE : L’EXTERNAT
Les 3 années d’externat permettent d’acquérir une formation médicale complète. Elles s’articulent autour des pathologies, de leur thérapeutique et de leur prévention. Au programme : gériatrie, appareil locomoteur, neurologie, cancérologie, pédiatrie, etc. Le plus souvent, les enseignements sont organisés par modules thématiques, en général en lien avec les stages, par exemple, cardiologie/pneumologie/réanimation. S’y ajoutent des séminaires transversaux, comme l’addictologie.
La pratique clinique occupe de plus en plus de temps. Les externes sont à la fois étudiants et salariés de l’hôpital, et touchent une rémunération variable selon l’avancée du cursus. Certains stages sont obligatoires (par exemple médecine d’urgence, chirurgie à l’hôpital, etc.), d’autres libres. Au total, 25 gardes sont à effectuer au minimum sur les 3 ans et ont lieu principalement aux urgences.
En fin de 6e année, pendant 2 jours, les étudiants en médecine passent les ECNi (épreuves nationales classantes informatisées). Tout le monde a une place mais le choix de sa spécialité et du lieu où l’on exercera est déterminé par son classement. Les mieux classés choisissent en premier.
À la fin de la 6e année, les étudiants obtiennent le DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales), reconnu au niveau master.
L’INTERNAT : VERS UNE SPÉCIALITÉ MÉDICALE
L’internat dure 3 ans pour devenir généraliste et de 4 à 6 ans pour les autres spécialités. Au total, il existe 44 spécialités :
- 13 d’entre elles sont dédiées à la discipline chirurgicale (urologie, chirurgie vasculaire, gynécologie-obstétrique, etc.) ;
- 30 autres relèvent de la discipline médicale (psychiatrie, pneumologie, radiologie et imagerie médicale, etc.) ;
- la biologie médicale est l’unique spécialité de la discipline biologique.
Selon les spécialités, le nombre de places ouvertes chaque année varie fortement : chirurgie pédiatrique (23 places en 2018-2019), gériatrie (199 places), médecine générale (3 268 places), etc.
L’internat de médecine est organisé en trois phases : socle, approfondissement, consolidation. Les internes effectuent des stages semestriels (au moins 6) et conservent parallèlement quelques enseignements théoriques. Membre de l’équipe médicale, ils acquièrent une autonomie qui va accroitre avec l’expérience mais ils restent toujours sous la responsabilité des praticiens qui les forment. Par ailleurs, ils préparent une thèse d’exercice.
Après avoir validé stages, enseignements et mémoire, les internes obtiennent le DE de docteur en médecine, assorti du DES (diplôme d’études spécialisées) de la discipline suivie.
Classement des facultés de médecine françaises les plus sélectives en 2014 :
- Université Montpellier 1 (8,9 %)
- Université La Réunion (9,1 %)
- Université Toulouse 3 (9,3 %)
- Université Aix-Marseille (10,3 %)
- Université Nice (11,1 %)
- Université Grenoble 1 (11,2 %)
- Université Antilles-Guyane (11,3 %)
- Université Lyon 1 (12,2 %)
- Université Paris 13 (12,3 %)
- Université Strasbourg (12,4 %)
- Université Limoge (12,6 %)
- Université Saint-Etienne (13 %)
- Université Paris 12 (13,2 %)
- Université Paris 11 (13,2 %)
- Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (13,4 %)
Moyenne nationale : 13,4 %
- Université Paris 6 (13,5 %)
- Université Lorraine (13,7 %)
- Université Bordeaux 2 (14 %)
- Université Clermont Ferrand 1 (14,2 %)
- Université Rouen (14,2 %)
- Université Paris 5 (14,3 %)
- Université Amiens (14,6 %)
- Université Rennes 1 (14,7 %)
- Université Besançon (15 %)
- Université Dijon (15,3 %)
- Université Paris 7 (15,3 %)
- Université Lille 2 (15,4 %)
- Université Tours (15,5 %)
- Université Angers (15,5 %)
- Université Reims (16,3 %)
- Université Nantes (16,3 %)
- Université Corse (16,9 %)
- Université Poitiers (17,8 %)
- Université Caen (17,9 %)
- Université Brest (18,3 %)
Les sources :