La voix des exilés pour un meilleur accès à l’enseignement supérieur
Le terme « Union » se réfère au rassemblement des étudiants exilés de leurs pays pour des raisons politiques, économiques, humanitaires, ou climatiques. Cette Union est une organisation à but non lucratif. Elle partage et soutient les activités et valeurs de l’Union des étudiants français.
Guide de la vie étudiante
La reconnaissance d’un diplôme étranger par ENIC-NARICC’est quoi une reconnaissance de diplôme Enic Naric ?
En France, en principe, il n’y a pas d’équivalence entre un diplôme (ou un titre équivalent) obtenu à l’étranger et un diplôme (ou un titre équivalent) délivré par le ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur en France.
La reconnaissance d’un diplôme étranger est une procédure qui évalue un diplôme étranger obtenu à l’étranger par rapport à la nomenclature française des niveaux de formation et au cadre européen des certifications (CEC).
Le Centre ENIC-NARIC France délivre des attestations de comparabilité pour un seul diplôme à la fois.
Ca coute en principe 90€, mais c‘est gratuit si vous êtes reconnu par l’OFPRA comme refugié ou si vous êtes un demandeur d’asile.
Voici le lien pour déposer une demande : ici
Attention le site n’est pas accessible tous les jours de la semaine.
Attention l’attestation de comparabilité est un document officiel, sous la seule responsabilité du centre ENIC-NARIC France.
Ce document ne porte aucune valeur juridique et n’est pas obligatoire.
La décision finale par rapport à une demande d’emploi ou à une poursuite d’études, revient à l’employeur, à l’établissement de formation ou à toute autre institution administrative.
L’attestation de comparabilité est utile et importante pour :
Entamer des procédures de poursuite d’études dans un établissement d’enseignement supérieur, au cas où ce dernier en réclame la demande
Appuyer et argumenter des recherches d’emploi auprès des employeurs pour faire valoir le diplôme étranger, particulièrement si la profession envisagée n’est pas réglementée
Le centre ENIC-NARIC France délivre des attestations de comparabilité sous certaines conditions :
Diplôme d’origine doit être reconnu par les autorités compétentes du pays (d’origine) où a été délivré le diplôme
Diplôme sanctionnant des formations académiques et/ou professionnelles
Existence du diplôme dans la langue d’origine
Attention le centre ENIC-NARIC France ne délivre pas d’attestations de comparabilité pour :
Les diplômes dont la formation est de courte durée (inférieur à 6 mois équivalent à 600 heures par semestre à temps complet)
Les diplômes attestant d’une compétence exclusivement linguistique
Les diplômes dont la spécialité relève d’une profession réglementée (exemple : médecin, avocat, dentiste, pharmacien…).
Important pour les réfugiés :
Le Centre ENIC-NARIC France adopte aussi une procédure spécifique pour la reconnaissance des diplômes des réfugiés. C’est une procédure souple et adaptée qui se base sur les textes de la convention de Lisbonne, article VII – Reconnaissance des qualifications des réfugiés, des personnes déplacées et des personnes assimilées.
Les demandes de reconnaissance pour les diplômes des réfugiés sont traitées en priorité et gratuitement.
Comment est établie l’attestation Enic Naric ? :
D’une façon générale, l’attestation de comparabilité prend en compte le diplôme d’origine avec l’ensemble des caractéristiques du système éducatif auquel il appartient (durée des études, prérequis académiques, etc.)
Les experts du Centre ENIC- NARIC France effectuent des recherches spécifiques pour chaque demande soumise.
Pour ce faire, ils sont amenés à :
Consulter des sources d’informations et bases de données officielles et spécialisées
Interroger les services compétents étrangers et les autres centres du réseau ENIC-NARIC, pour un échange et partage d’expertise
Contacter des autorités administratives du pays d’origine afin d’effectuer une authentification du (des) diplôme(s) en question (si nécessaire)
Conformément à la Convention de Lisbonne, pour établir une comparaison fiable et juste du diplôme étranger avec le système Français, les experts du Centre ENIC-NARIC France se basent sur une grille d’analyse composée de 10 critères établis sur la base des textes internationaux et les bonnes pratiques du réseau ENIC-NARIC. Deux (2) critères d’éligibilité et huit (8) critères d’appréciation sont retenus :
Les critères d’éligibilité :
Reconnaissance du diplôme par l’Etat du système éducatif auquel il appartient
Statut de l’établissement dans le pays d’obtention
Les critères d’appréciation :
Éléments d’appréciation
Indices formels
Accord bilatéral ou multilatéral
Place relative du diplôme dans un cadre national ou international
Durée officielle des études
ECTS/crédits
Prérequis pour entrer en formation
Composantes de la certification (connaissances, compétences, “learning outcomes”)
Débouchés académiques et professionnels
Assurance qualité
Existence d’une évaluation indépendante et externe de la formation ou de l’établissement
Sources :
Demander une attestation de comparabilité d’un diplôme étranger (Démarche en ligne) | Service-Public.fr [...]
Le Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés – EQPR
Les réfugiés et les demandeurs d’asile qui ne sont pas en possession de leurs diplômes peuvent candidater auprès du Conseil de l’Europe pour tenter d’obtenir le Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés.
Qu’est-ce que l’EQPR ?
L’EQPR permet d’attester les qualifications des réfugiés, sans toutefois se substituer à un diplôme ou à une procédure de vérification des connaissances ou des qualifications. Le Passeport Européen des Qualifications des Réfugiés fournit une méthodologie fiable et facile d’accès pour évaluer les qualifications des réfugiés, même lorsque celles-ci ne peuvent pas être entièrement documentées.
C’est un dispositif du Conseil de l’Europe, soutenu en France entre autres par la Diair, la Délégation interministérielle à l’accueil et à l’intégration des réfugiés, et par le centre de reconnaissance des qualifications France Education International, un opérateur de l’Etat.
C’est un outil utile dans votre parcours.
Il peut arriver que vous n’ayez pas avec vous les documents attestant de vos qualifications, parce que vous n’avez pas pu les prendre avec vous avant de partir ou parce qu’ils ont été perdus lors du voyage. L’EQPR a pour but de fournir une évaluation si cela se produit.
L’EQPR présente des informations vérifiées par des évaluateurs certifiés, non seulement sur le parcours académique des réfugiés et demandeurs d’asile, mais aussi sur leur expérience professionnelle et leur maîtrise des langues.
C’est un outil qui favorise la poursuite d’études, l’employabilité et bien sûr l’intégration des réfugiés.
Comment en faire la demande ?
Pour candidater, il suffit d’envoyer un mail à https://wallet.diplo-me.eu/coe/#/auth/login
Les candidatures sont examinées au fil de l’eau. Dès qu’un candidat se manifeste, une session d’évaluation est organisée.
Comment se déroule l’évaluation ?
L’évaluation se déroule en deux temps : tout d’abord, le candidat remplit un questionnaire retraçant son parcours académique et professionnel (ainsi que les langues qu’il ou elle parle), puis un entretien de 45 minutes (en visioconférence ou en face à face) permet aux évaluateurs d’affiner les informations fournies par le candidat. [...]
Exercer la pharmacie en France avec un diplôme de pharmacien étrangerSi vous avez obtenu votre diplôme de Docteur en Pharmacie dans une faculté hors UE ou hors AELE, et vous souhaitez exercer le métier de Docteur en Pharmacie en France.
Il faut que vous obteniez le Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie français.
Depuis la réforme de 2020, il y a deux voies principales pour accéder aux études de santé :
La PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) :
Ce parcours intègre une majeure en santé et une mineure dans une autre discipline.
À la fin de la première année, les étudiants passent des épreuves pour accéder à la deuxième année des études de santé.
La LAS (Licence Accès Santé) :
Les étudiants choisissent une licence dans un domaine autre que la santé (par exemple, biologie, chimie, droit, etc.) avec une option “Accès Santé”.
Après la deuxième ou troisième année de licence, ils peuvent candidater pour intégrer les études de santé.
Quelle procédure pour les diplômés en pharmacie hors UE/AELE
Pour les diplômés en pharmacie hors UE/AELE, les étapes pour obtenir le Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie en France sont les suivantes :
Il faut d’abord faire une équivalence des diplômes :
Vous devez faire reconnaître votre diplôme de pharmacien par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Cela implique de soumettre un dossier comprenant :
Votre diplôme de baccalauréat traduit par un traducteur assermenté et certifié conforme à l’original.
Votre diplôme de pharmacien traduit par un traducteur assermenté et certifié conforme à l’original.
Le détail des années d’études de pharmacie et vos relevés de notes.
Une lettre de motivation expliquant les raisons de votre demande.
Tout autre document jugé utile (carte de séjour, attestations, etc.).
Il faut ensuite s’inscrire en PASS ou LAS :
Si votre diplôme est reconnu, vous devrez vous inscrire en PASS ou en LAS dans une faculté de pharmacie en France. Le choix entre PASS et LAS dépend de votre parcours académique et de vos préférences.
Et finalement passer le concours et commencer la deuxième année.
Après avoir réussi les épreuves de fin de première année (PASS) ou après avoir validé votre licence avec l’option Accès Santé (LAS), vous pourrez intégrer la deuxième année des études de pharmacie.
Une demande de dispense d’années d’études (jusqu’à la 4ème année, DFASP1) peut être adressée au MESRI si votre parcours antérieur le justifie.
Attention : Vous devrez obligatoirement :
Réaliser la cinquième année des études de pharmacie DFASP2 ;
Accomplir un troisième cycle correspondant à l’orientation choisie ;
Et soutenir une thèse.
Dans le cas où vous n’obtenez pas le Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie Français vous ne pourrez pas exercer la pharmacie en France.
Vous pouvez également décider de suivre les études de Préparateur en Pharmacie. Vous préparerez alors le Brevet Professionnel de Préparateur en deux ans.
[...]
L’assurance responsabilité civile pour les étudiantsVous avez involontairement cassé les lunettes d’un camarade d’université ou blessé quelqu’un par accident ? Pas de panique, si vous possédez une assurance responsabilité civile, celle-ci vous couvrira. C’est aussi le cas pour la quasi-totalité des dommages dont vous pourriez être responsable au cours de votre vie étudiante. Voici quelques précisions.
Attention l’assurance de responsabilité civile est différente d’une assurance habitation.
L’assurance responsabilité civile (RC), une protection qui couvre tous les incidents de la vie privée ?
La responsabilité civile est exigée dès l’inscription dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur. C’est aussi une assurance obligatoire en stage. « Elle vous couvre pour les dommages corporels, matériels et immatériels que vous pourriez causer à un tiers dans la quasi-intégralité de votre vie privée : au sein de l’université ou de l’école, dans vos activités sportives et dans vos jobs (cours particuliers, baby-sitting…) », précise Benjamin Biale, directeur général de la mutuelle étudiante HEYME.
La garantie responsabilité civile se substitue au responsable pour indemniser la victime. A défaut d’assurance, vous devrez vous-même vous charger de l’indemnisation.
Voici quelques exemples pour lesquels la Responsabilité Civile vous couvre :
Vous cassez involontairement le rétroprojecteur de votre professeur;
En stage, vous vous faites voler le matériel prêté par l’entreprise;
Vous bousculez par inadvertance un camarade, qui se casse le bras.
Quelles sont les garanties d’un contrat d’assurance Responsabilité Civile ?
La Responsabilité Civile couvre trois types de dommages à autrui : corporels (blessures physiques), matériels (casse d’un objet), ou immatériels (atteinte à l’intégrité d’une personne ou acte entraînant une perte financière). Les contrats couvrent aussi les dommages occasionnés, par exemple, au cours des vacances d’été. Le tout, pour des tarifs très abordables. « Notre pack Responsabilité Civile est à 13 euros par an », indique Benjamin Biale.
Sont en revanche exclus de cette garantie les dommages intentionnels, ceux causés à vous-mêmes (couverts par la souscription à une complémentaire santé et/ou à une assurance garantie Individuelle Accidents), ceux survenus dans un cadre professionnel.
A noter que la pratique des sports extrêmes, ou les dommages occasionnés à un tiers avec votre voiture ou votre nouveau véhicule électrique ne sont pas couverts par une assurance Responsabilité Civile. Vous devez alors souscrire un contrat d’assurance spécifique.
Une assurance personnelle valable aussi pour les stages ?
Oui. Les assurances responsabilité civile étudiante couvrent les dommages causés à autrui à l’occasion de tes stages en France comme à l’étranger, et les stages/gardes qui sont effectués dans le secteur médical et paramédical.
Quelle différence avec une assurance habitation ?
Cette garantie peut être incluse dans plusieurs types de contrats d’assureurs, notamment dans les contrats multirisques habitation. Mais ces contrats multirisques habitation ne couvrent pas l’intégralité des aspects de la vie étudiante, comme les stages ou les jobs. Il faut le vérifier en regardant de près les garanties incluses dans le contrat multirisques habitation par la compagnie d’assurance. « S’il est possible de passer par des assureurs classiques, mieux vaut souscrire une assurance étudiante, car ces contrats sont pensés pour couvrir de façon optimale le périmètre de vos activités », conseille le Directeur Général de HEYME.
L’attestation de responsabilité civile : qui peut vous la demander ?
De manière obligatoire :
– Université/école. L’attestation d’assurance en RC fait partie des documents obligatoires pour valider votre inscription. Cette assurance est également requise pour toute sortie scolaire hors de l’enceinte de l’établissement (visite culturelle, voyage linguistique, etc.).
– L’entreprise qui vous accueille pour un stage. En revanche, en contrat salarié, c’est l’entreprise qui prend obligatoirement en charge cette couverture (responsabilité civile professionnelle).
De manière facultative :
– Vos employeurs occasionnels (cours particuliers, baby-sitting…).
– Club ou stage sportif. Mais cette assurance est souvent comprise dans le prix de la cotisation ou licence. Pensez néanmoins à vérifier le détail des activités couvertes par l’assureur. [...]
L’Aide Spécifique Annuelle du CROUSVous êtes refugié ou vous bénéficiez de la protection subsidiaire ? Vous avez moins de 35 ans ? Et vous aimeriez avoir une bourse pour faire vos études ?
Alors cet article est fait pour vous !
Les aides spécifiques du CROUS sont de deux types : annuelle ( avec des versements mensuels ) ou ponctuelle ( un versement unique pour un besoin précis ) en fonction des difficultés et de la situation de l’étudiant.
Nous parlerons ici de l’aide spécifique annuelle.
Voir ici notre article sur les aides ponctuelles.
Qui peut demander une aide spécifique annuelle ?
Il faut avoir moins de 35 ans au 1er septembre de l’année pour laquelle vous demandez l’aide particulière (allocation annuelle ou aide ponctuelle).
Pour les étudiants atteints d’un handicap reconnu par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées il n’y a aucune limite d’âge.
Cette aide est en gros l’équivalent d’une bourse sur critères sociaux pour les personnes âgées de plus de 28 ans. Elle permet ainsi d’être exonéré des droits d’inscription universitaires et de la contribution vie étudiante et de campus (CVEC).
Attention, contrairement à la bourse sur critères sociaux qui est automatique pour les personnes réfugiées ou bénéficiant de la protection subsidiaire de moins de 28 ans, l’aide spécifique annuelle n’est pas automatiquement garantie.
C’est une commission hebdomadaire qui examinera votre dossier et prendra la décision de vous attribuer cette aide annuelle ou non.
Il y a cependant de grandes chances de succès.
Quelles conditions devez vous remplir impérativement ?
Pour bénéficier d’une allocation annuelle vous devez accomplir les mêmes obligations d’assiduité qu’un étudiant boursier (y compris en cas de maladie grave, études à l’étranger etc.). C’est à dire que vous devrez justifier que vous vous rendez en cours et à vos examens et que vous
Pour en savoir plus consultez la page dédiée aux droits et obligations des boursiers sur critères sociaux.
L’aide spécifique annuelle ne peut pas être cumulée avec une bourse sur critères sociaux. En revanche, elle est cumulable avec une aide à la mobilité internationale, une aide ponctuelle et une aide au mérite.
Quels sont les cas typiques d’étudiants recevant une aide spécifique annuelle ?
l’étudiant en situation d’autonomie avérée qui ne bénéficie plus du soutien matériel de ses parents. Cette situation est appréciée à partir des éléments suivants : attestation d’un domicile séparé, avis fiscal séparé ou, à défaut, déclaration fiscale séparée et existence de revenus réguliers liés à une activité salariée d’un montant annuel au moins égal à 3 SMIC nets. Ces 3 SMIC doivent être réunis sur les 12 derniers mois précédant la demande d’allocation annuelle. L’absence d’un soutien matériel par les parents devra être justifiée. Le versement d’une pension alimentaire à l’étudiant, lorsqu’il est prévu par une décision de justice, ne fait pas obstacle à l’attribution d’une allocation annuelle au titre de l’autonomie.
l’étudiant en rupture familiale. Sa situation d’isolement et de précarité est attestée par une évaluation sociale.
l’étudiant en reprise d’études au-delà de 28 ans ne disposant pas de ressources supérieures au plafond prévu par le barème d’attribution des bourses, sous réserve que l’intéressé ne bénéficie pas, par ailleurs de d’autres aides (allocation de chômage, revenu de solidarité active). Cette reprise d’études doit s’inscrire dans un projet professionnel.
l’étudiant français ou ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne autre que la France, d’un Etat partie à l’Espace économique européen ou de la Confédération Suisse demeurant seul sur le territoire français et dont les revenus déclarés de la famille résidant à l’étranger ne permettent pas d’apprécier le droit à bourse.
l’étudiant élevé par un membre de sa famille sans décision judiciaire (oncle, tante, grands-parents par exemple),
Toute difficulté particulière non prévue ci-dessus et ne permettant pas de bénéficier d’une bourse sur critères sociaux, peut donner lieu à versement d’une allocation annuelle, si la commission le juge légitime.
Comment faire une demande d’aide spécifique annuelle ?
Vous devez d’abord effectuer une demande de bourse dans le cadre du dossier social étudiant (DSE). Vous y exposerez votre situation particulière.
Votre dossier sera ensuite refusé. Pas de panique c’est normal ! La bourse sur critères sociaux est en effet réservée aux personnes âgées de moins de 28 ans.
Il vous faudra alors prendre rendez-vous avec une assistante sociale du Crous pour lui expliquer votre situation et lui dire que vous aimeriez bénéficier d’une demande d’aide spécifique annuelle.
Si vous avez déjà un suivi avec une assistante sociale, vous devez la recontacter et lui écrire un mail pour lui demander un rendez-vous.
Si vous n’avez jamais vu d’assistante sociale, vous devez contacter le service social du Crous de votre ville et demander un rendez-vous via ce lien :
Contacts – Site du réseau des Crous
Comment est versée l’aide spécifique annuelle?
Par défaut, l’allocation annuelle vous sera versée de septembre à juin en 10 mensualités. Son montant correspond à l’un des échelons des bourses sur critères sociaux (à l’exception de l’échelon zéro) lorsque elle est versée sur 10 mois.
Mais elle peut être versée sur moins de 10 moins si votre situation le justifie. En tout état de cause, elle doit être versée pendant au moins 6 mois. En cas de versement inférieur à 10 mois, chaque mensualité équivaut à 1/10ème du montant annuel de l’aide.
Dans certains cas, l’allocation annuelle peut continuer à être versée pendant les grandes vacances universitaires, dans les mêmes conditions que la bourse sur critères sociaux. Pour en savoir plus, consultez notre page sur les durées et délais de paiement des bourses sur critères sociaux.
Une nouvelle allocation annuelle peut être attribuée l’année suivante dans les mêmes conditions et dans la limite du nombre total de droits prévue pour les bourses d’enseignement supérieur sur critères sociaux.
Dans ce vidéo Ahmed nous présent les démarches à effectuer pour faire une demande de bourse via le Dossier Social Etudiant.
Sources :
Social et accompagnement – Crous Paris
Allocation spécifique annuelle pour étudiant en difficulté | Service-Public.fr [...]
L’Aide Spécifique Ponctuelle du CROUSVous êtes étudiant inscrit dans un établissement supérieur en France, âgé de moins de 35 ans et vous êtes confronté à des difficultés financières ? Vous cherchez un moyen pour acheter un ordinateur ou des outils pour vos études? Vous pouvez peut-être prétendre à une aide spécifique.
Les aides spécifiques du CROUS sont de deux types : annuelle ( avec des versements mensuels ) ou ponctuelle ( un versement unique pour un besoin précis ) en fonction des difficultés et de la situation de l’étudiant.
Nous parlons ici de l’aide ponctuelle du CROUS.
Voir ici notre article sur l’aide spécifique annuelle du CROUS.
L’AIDE PONCTUELLE
POUR QUI ?
Vous devez être étudiant boursier ou non boursier de moins de 35 ans inscrit en formation initiale dans un établissement de l’enseignement supérieur. Vous devez faire face à de graves difficultés financières, et avez un besoin précis.
Si votre situation le justifie, plusieurs aides ponctuelles peuvent exceptionnellement être accordées au cours d’une même année universitaire.
POUR QUOI ?
Financer un logement (loyer, frais d’installation)
Financer des achats ponctuels (liés aux études tels que des fournitures)
Frais de santé
Frais d’hygiène et de vie
Frais de mobilité (par exemple dans le cadre d’un stage)
QUAND ?
Vous pouvez bénéficier de l’aide ponctuelle tout au long de l’année universitaire (1er septembre au 31 août).
Chaque dossier est examiné par une Commission qui se réunie de façon hebdomadaire. C’est cette commission qui prendra la décision finale.
COMMENT ?
Il faut obligatoirement avoir pris un rendez-vous avec une assistante sociale du CROUS de votre établissement pour lui expliquer votre situation et pour qu’elle fasse un entretien sociale avec vous pour déterminer vos besoins.
C’est l’assistante sociale qui va décider si elle veut bien ou non présenter votre dossier devant la Commission.
Si vous avez déjà un suivi avec une assistante sociale, vous devez la recontacter et lui écrire un mail pour lui demander un rendez-vous.
Si vous n’avez jamais vu d’assistante sociale, vous devez contacter le service social du Crous de votre ville et demander un rendez-vous via ce lien :
Contacts – Site du réseau des Crous
Sources :
Social et accompagnement – Crous Paris
Aide spécifique ponctuelle pour étudiant en difficulté | Service-Public.fr [...]
Bourses
Communiqué sur la revalorisation des bourses CROUS sur critères sociaux annoncée par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche
Depuis octobre 2022 l’Union des Etudiants Exilés (UEE) participe à la concertation menée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (ESR) dans le cadre de la réforme de la vie étudiante.
Pendant ces mois de consultation, nous avons fait part de nos préconisations concernant les conditions matérielles de vie et tout particulièrement les enjeux liés aux bourses CROUS sur critères sociaux pour les étudiant.e.s exilé.e.s.
Le 29 mars 2023, la ministre de l’ESR Sylvie Retailleau a annoncé une revalorisation des bourses CROUS sur critères sociaux. Les mesures annoncées permettront, à la rentrée, d’intégrer 35 000 boursiers supplémentaires et d’en faire passer 140 000 autres à l’échelon supérieur.
Concrètement, il y aura une hausse de près de 20 % du budget consacré et les montants des bourses seront revalorisés de 37 euros pour tous les échelons.
Nous saluons cette mesure qui représente une étape importante dans l’avancée des droits des étudiant.e.s. Même si une revalorisation de 37 euros par mois n’est pas particulièrement significative pour vivre dignement, cela représente néanmoins une avancée qui va aider notamment les étudiant.e.s exilé.e.s, pour lesquel.le.s la bourse CROUS représente une aide indispensable et souvent leur seule ressource.
Seulement les personnes réfugiées et bénéficiaire de la protection subsidiaire (BPI) ont droit aux bourses CROUS sur critères sociaux. Une personne réfugiée ou BPI qui ne travaille pas à coté, reçoit, comme les étudiant.e.s boursier.ère.s français.e.s, une bourse entre 108,40€ et 596,50€ par mois selon son échelon.
Les personnes exilées sont souvent obligées à travailler à coté de leurs études (et n’ont pas la possibilité d’avoir des aides de leurs familles) car, souvent la bourse CROUS ne suffit pas, et cela peut affecter la poursuite de leurs études et leur intégration sociale à l’université.
Les étudiant.e.s demandeurs.euses d’asile ainsi que les étudiant.e.s sans titre de séjour valide, n’ont pas le droit aux bourses COURS sur critères sociaux mais seulement aux aides exceptionnelles octroyées par les établissements universitaires.
Il est à noter, également, que les demandeurs d’asile ont le droit de travailler qu’après 6 mois du dépôt de la demande d’asile et pour une durée de 9 mois seulement.
Les demandeurs.eurses d’asile perçoivent l’ADA (Allocation pour Demandeur d’Asile) pendant la durée de la demande d’asile, ce qui correspond à un montant de 6,80€ ou 14,20€ (si iels n’ont pas de place en hébergement) par jour pour une personne seule.
Le cumul des différentes aides (ADA, RSA, bourse CROUS..) n’est pas possible à l’heure actuelle, ce qui représenterait une solution efficace pour que les étudiant.e.s exilé.e.s aient des conditions de vie et d’études dignes.
Les personnes exilées sont particulièrement exposées à la précarité ce qui ne leur permet pas de vivre dignement ni d’être dans les meilleures conditions pour étudier et ce notamment en Ile-de-France où le coût de la vie est très élevé. Des nombreux.euses étudiant.e.s, notamment en région parisienne, que nous accueillons dans le cadre de nos permanences, témoignent de leurs difficultés à survivre avec la seule bourse du CROUS. Certain.e.s ont meme dû abandonner leurs études faute de ressources suffisantes.
Les préconisations de l’UEE
L’Union des Etudiants Exilés plaide depuis des années pour une revalorisation des aides financières, notamment les bourses CROUS sur critères sociaux, pour permettre aux étudiant.e.s de faire face à la précarité et notamment à la difficulté de trouver un logement et/ou d’en payer le loyer.
La mesure annoncée par le gouvernement représente une avancée mais il serait important de revaloriser davantage les bourses CROUS sur critères sociaux.
Nous demandons un accès sans entraves aux bourses CROUS sur critères sociaux pour les personnes exilées, notamment pour les demandeurs.euses d’asile inscrit.e.s à l’université, jusqu’à la décision de la CNDA. Par conséquent, nous demandons donc la modification de la Circulaire du 23 juin 2021 relative aux modalités d’attribution des bourses d’enseignement supérieur sur critères sociaux afin d’élargir l’accès aux droits sociaux CROUS aux demandeur.e.s d’asile.
Nous recommandons également :
Que la bourse CROUS et l’ADA soient cumulables à taux plein
Pour les personnes en exil qui n’ont pas d’accès à des bourses, et qui auraient le RSA comme seule ressource, il faut rendre compatible le statut d’étudiant.e et l’éligibilité au RSA
Que les étudiant.e.s exilé.e.s deviennent prioritaires dès la première phase d’attribution de logements étudiants
Réfugiés : votre vie étudiante | Étudiant.gouv (etudiant.gouv.fr)
Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile : articles L554-1 à L554-4 – Accès au marché du travail
Le montant augmente selon le nombre de personnes à charge (par ex. jusqu’à 17,60 eur/jour pour une famille de deux personnes)
En quoi consiste l’allocation pour demandeur d’asile (Ada) ? | Service-public.fr [...]
Le Programme National d’aide à l’Accueil en Urgence des Scientifiques en Exil (PAUSE) 2023-2024Le Programme national d’aide à l’Accueil en Urgence de Scientifiques en Exil (PAUSE) a lancé un nouvel appel à candidatures. L’échéance de l’appel est fixée au 30 Septembre 2022.
Quels profils sont éligibles au programme ?
Les scientifiques et artistes étrangers de toute origine géographique (hors ressortissants de l’Union européenne) et de toute discipline sont éligibles, à condition de remplir l’ensemble des critères suivants :
Justifier d’un statut de doctorant, chercheur, enseignant-chercheur, artiste ou artiste-enseignant dans son pays d’origine ;
Se trouver dans une situation d’urgence en raison du contexte sécuritaire prévalant dans son pays d’origine et/ou en raison de persécutions ou de craintes de persécutions du fait de son origine ethnique, de sa religion, de son engagement politique, de ses opinions, de son orientation sexuelle, du contenu de ses travaux et/ou enseignements ;
Être dans l’obligation de s’exiler de son pays d’origine ou avoir quitté son pays d’origine depuis moins de trois ans.
Les candidats doivent être âgés de 65 ans maximum au moment du dépôt de leur candidature.
Vous avez identifié un candidat mais celui-ci ne répond pas à l’ensemble de ces critères ou relève d’une situation particulière ? N’hésitez pas à nous contacter.
Montant du financement:
Le cofinancement attribué varie en fonction :
du statut et de l’expérience du candidat,
de l’existence d’un projet d’accompagnement social par l’établissement d’accueil.
Peuvent ainsi être attribués :
jusqu’à 20 000 euros pour les doctorants et assistants de recherche (catégorie 1).
jusqu’à 40 000 euros pour les post-doc, les maîtres de conférences et les ingénieurs de recherche (catégorie 2).
jusqu’à 60 000 euros pour les professeurs d’université et les directeurs de recherche (catégorie 3).
Ces catégories de financement ne s’appliquent pas aux candidatures d’artistes. Le budget sollicité par l’établissement sera examiné sur la base de l’expérience du candidat et du projet d’accueil.
Le montant alloué est plafonné à 60 % du budget total présenté par l’établissement.
Quelle est la durée du cofinancement ?
Votre projet sera financé pour une durée maximum d’un an. Nous vous conseillons ainsi de présenter un projet d’accueil sur une période d’un an ou, à défaut, de six mois minimum.
Le financement pourra être renouvelé une fois. Votre établissement devra alors présenter une demande de renouvellement. Celle-ci sera évaluée au regard de l’avancée des travaux et des résultats.
Une troisième année pourra être financée pour les doctorants. L’évaluation du dossier se fera sur la base de l’avancée des travaux et des conclusions du comité de suivi de thèse de l’établissement d’accueil.
Au terme du projet d’accueil, le bénéficiaire et l’établissement d’accueil devront impérativement transmettre un bilan au programme PAUSE.
Constitution des dossiers de candidature
Le dossier de candidature est constitué et présenté par l’établissement d’accueil.
Il se compose d’un formulaire à remplir sur la plateforme de dépôt des dossiers de candidature à partir de ce lien.
Si vous souhaitez prendre connaissance du formulaire qu’il vous sera demandé de renseigner directement à partir de la plateforme, celui-ci est téléchargeable en format word à partir de ces liens :
Formulaire de la première demande Formulaire de candidature premier demande
Formulaire de renouvellement de la demande Formulaire de candidature de renouvellement
Pour avoir plus d’information : cliqez le lien [...]
Intercultur’elles Programme d’Unir pour les femmes
UniR Universités & Réfugié.e.s est une association qui accompagne des personnes réfugiées et demandeuses d’asile dans leur insertion académique. Avec le programme d’accompagnement personnalisé, les ateliers à la reprise d’études et à l’orientation professionnelle, les cours de français, et le programme de mentorat.
Présentation d’Intercultur’elles
Intercultur’elles est le programme de mentorat d’UniR qui valorise les parcours des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à travers le partage de compétences personnelles, professionnelles et académiques avec des mentores locales. Dans un contexte interculturel, le programme permet de définir leurs projets et de construire l’avenir qu’elles désirent.
À travers des sessions individuelles et collectives, les participantes travailleront sur des objectifs spécifiques :
Explorer leur parcours académique et professionnel,
Réaliser des projets en accord avec leurs acquis et compétences,
Exploiter leur potentiel en travaillant sur leur confiance en soi,
Apprendre à développer un réseau,
Découvrir la culture de chacune et échanger sur leurs expériences mutuelles.
Les participantes du programme suivront une formation axée sur la migration, le genre et l’interculturalité spécialement conçue pour ce programme.
Afin de pouvoir bien profiter du programme, un niveau minimum de B1 en français est recommandé.
Objectifs
Soutenir la phase de développement d’un parcours académique et professionnel des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à travers la mise en relation avec des femmes locales ;
Promouvoir l’acquisition de compétences liées aux projets professionnels et personnels afin d’améliorer l’accès des femmes réfugiées et demandeuses d’asile à l’enseignement supérieur et au marché de l’emploi ;
Fédérer et diffuser des connaissances et bonnes pratiques liées à l’intersectionnalité du genre et de la migration afin de sensibiliser les participantes du mentorat.
Candidature
La troisième session de mentorat entre femmes aura lieu d’octobre 2021 à avril 2022. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 24 septembre et se font en ligne via les formulaires ci-dessous :
Candidature pour les mentores
Candidature pour les mentorées
Vous pouvez également vous inscrire à l’une des trois réunions d’informations organisées :
le 26 août à 18h30 sur Zoom,
le 14 septembre à 18h30 sur Zoom,
et le 16 septembre à 18h30 à La Maison des Réfugiés.
[...]
Candidatures au DU RESPE (DU passerelle de Sorbonne Université)Notez bien que le DU RESPE est devenu le DU passerelle de Sorbonne Université
Donc vous avez le droit d’avoir une bourse de CROUS et peut être un logement de CROUS si vous êtes éligible.
Le DU RESPE “Retour aux études supérieures des personnes exilées” de Sorbonne Université est ouvert aux personnes non francophones ayant l’équivalent du bac et un niveau B1 en français (un test de langue en ligne sera effectué au moment de la candidature, ainsi qu’un test en classe).
Cette formation gratuite s’adresse à des personnes exilées, quel que soit leur statut administratif, qui ont subi une interruption de leurs études. Les candidatures féminines sont encouragées.
Elle propose un enseignement visant la reprise d’études avec des cours de français langue étrangère (FLE) préparant le niveau B2, des cours de méthodologie, ainsi qu’une remise à niveau en Sciences (Biologie, Chimie, Mathématiques, Physique) et en Humanités (Anglais, Arts plastiques, Histoire-Géographie, Lettres, Philosophie).
ATTENTION : Les cours auront lieu de septembre à fin mai, tous les jours en soirée (16h-20h). La présence en cours est obligatoire pour valider le DU. Il faut compter en moyenne 15h de présence sur le campus par semaine, et 15h de travail personnel, soit 30h d’investissement par semaine.
Il est possible de candidater à partir du 24 juin 2021 jusqu’au 4 juillet 2021 à minuit (pour une rentrée début septembre)
Pour l’inscription veuillez remplir le formulaire ici [...]
Diplôme d’université “Passerelle – Étudiants en exil”L’université Paris-Dauphine ouvre un diplôme universitaire (DU) passerelle, destiné aux personnes réfugiées , sous la protection subsidiaire ou demandeur d’asile, âgées de moins de 35 ans, qui souhaitent reprendre des études en France.
Le programme se déroulera sur deux semestres, de septembre 2021 à avril 2022. Il s’adresse à des personnes qui :
– ont un niveau intermédiaire en français (B1)
– ont déjà engagé des études supérieures (dans tout pays)
– souhaitent intégrer un programme d’études supérieures.
Les cours auront lieu les lundi, mardi et mercredi, à partir du 20 septembre 2021. Il est nécessaire d’être présent à l’université sur ces trois jours, tout au long de l’année.
Le programme propose 12 heures de cours de français par semaine, orientés vers l’objectif universitaire. Des cours d’anglais, des sessions de tutorat et des ateliers de méthodologie sont également proposés.
Chaque participant bénéficiera d’un accompagnement individuel, avec un enseignant de l’université comme mentor et un étudiant comme tuteur. L’accompagnement vise notamment à préparer l’orientation et les candidatures dans les filières.
Il n’y a pas de frais d’inscription.
Les étudiants seront éligibles à des bourses du CROUS et du logement sur critères sociaux et d’âge.
Toute personne intéressée est invitée à remplir le questionnaire ici, avant le 22 juin 2021. Un test de niveau en français sera organisé à l’université le 28 et 29 juin. Des entretiens auront lieu, à l’université, les les 6,7 et 8 juillet 2021.
Pour toute question concernant le programme, merci de s’adresser à : rsu@dauphine.psl.eu [...]
Dispositif langue accueil migrant·es à l’Université de ToulouseDispositif langue accueil migrant·es à l’Université de Toulouse
Le dispositif DILAMI (Dispositif Langues Accueil Migrants) accompagne les migrants dans leur projet d’insertion sociale, universitaire et professionnel. Cette formation valorise le développement des compétences linguistiques et interculturelles nécessaires à une intégration réussie dans la vie universitaire, socio-culturelle et professionnelle en France.
La formation accueille chaque année 60 apprenants – demandeurs d’asile, réfugiés et bénéficiaires de la protection subsidiaire – qui étudient le français langue étrangère sur trois des sites universitaires toulousains. Par groupe de niveau, d’octobre à juin : les débutants à l’Université Toulouse Capitole ; le groupe “intermédiaire” à l’Université Toulouse III – Paul Sabatier et le groupe “avancé” à l’Université Toulouse – Jean Jaurès (au DEFLE : département d’études en français langue étrangère).
Soutenu par l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, la Région Occitanie, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), la Préfecture de la Haute-Garonne et la DRJSCS (Direction Régionale de la jeunesse et des sports et de la cohésion sociale) le dispositif DILAMI est en place depuis l’été 2017.
La formation se décline sur 2 axes principaux :
384 heures de français langue étrangère par an pour les accompagner vers l’acquisition du niveau B2, en français, indispensable pour s’inscrire dans des diplômes de formation de l’enseignement supérieur.
80 heures d’accompagnement pour :
Des ateliers tournés vers l’orientation universitaire et professionnelle, en collaboration avec les Services Communs Universitaires d’information, d’orientation et d’insertion professionnelle (SCUIO –IP) des 3 universités, des conférences avec des responsables de formation (IUT, BTS et AFPA), des échanges suivis avec les référents sociaux et ceux de pôle-emploi.
Une éducation à la vie citoyenne en France (droits et devoirs, ouverture vie associative, etc.)
Une ouverture sur le patrimoine et la vie culturelle toulousaine : visites de sites, réalisation de projets (expos, théâtre, chants, cirques …) en collaboration avec des acteurs culturels de la ville.
Des formations diplômantes
Jusqu’ici, les 3 formations proposaient des certifications de niveau (DELF), les apprenants avaient le statut d’auditeur libre, ce qui va continuer à l”Université Toulouse Capitole (pour le groupe débutant).
Depuis la rentrée universitaire 2020-2021, les formations à l’Université Toulouse – Jean Jaurès (UT2J) et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier (UT3), ont été transformées en deux diplômes universitaires :
le DU DILAMI – Passerelle B1, à UT3 pour le niveau intermédiaire,
le DU DILAMI – Passerelle B2, à UT2J pour le niveau avancé.
Cette évolution a été proposée par l’association MEnS – Migrants dans l’Enseignement Supérieur et validée par le Ministère de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation (MESRI). Depuis mai 2019, de nombreux DU passerelle s’ouvrent ainsi dans les universités françaises pour soutenir l’intégration des personnes en exil. Les DU Passerelle donnent le statut d’étudiant à tous les inscrits et va permettre à ceux, âgés de moins de 28 ans, qui ont le statut de réfugiés ou de bénéficiaires de la protection subsidiaire de solliciter une bourse d’étude et un logement auprès du Crous.
Les modalités de formation et d’évaluation
L’engagement dans le DILAMI nécessite assiduité et ponctualité dans les cours ainsi qu’un important travail personnel. Le DILAMI est une formation intensive et exigeante.
Les cours ont lieu chaque matin pendant 4 heures du lundi au vendredi. Une matinée est réservée aux ateliers culturels, orientation ou citoyenneté. Les étudiants bénéficient de 12 semaines de formation par semestre. Ils sont évalués en contrôle continu et passent des examens à la fin de chaque semestre, il doivent obtenir la moyenne aux examens des deux semestres pour valider leur DU.
Les modalités de formation et d’évaluation seront les mêmes pour les apprenants du groupe 1 (débutants), cependant il n’y aura pas d’obtention de diplôme à la fin.
À l’issue de la formation, le niveau de langue sera certifié aussi par la passation du DELF (Diplôme d’études de français).
Comment candidater ?
Les critères de sélection :
justifier du statut de demandeurs d’asile, réfugiés ou bénéficiaires de la protection subsidiaire,
avoir un niveau baccalauréat ou équivalent : certificat de fin d’études secondaires ou d’entrée à l’université, indispensable pour s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur,
habiter en Occitanie,
avoir un projet de poursuite ou de reprise d’études dans l’enseignement supérieur.
Quelles sont les étapes de candidature ?
Télécharger le dossier de candidature en cliquant sur ce lien : dossier de candidature DILAMI,
Compléter le dossier et fournir une version numérisée de toutes les pièces justificatives demandées :
un justificatif d’identité attestant du statut à jour : récépissé de demande d’asile ou récépissé de reconnaissance d’une protection internationale (réfugié ou bénéficiaire de la protection subsidiaire),
copie du diplôme équivalent au baccalauréat ou certificat de fin d’études secondaires (obligatoires pour s’inscrire à l’université),
2 photos d’identité
Le dossier doit être envoyé à l’adresse mail : dilami@univ-toulouse.fr ET par voie postale à l’adresse suivante :
Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Département des Relations Européennes et Internationales – DILAMI
41 allées Jules Guesde – CS 61321 31013 TOULOUSE – CEDEX 6
Après examen du dossier, si la candidature est jugée conforme aux attendus du DILAMI, les candidats reçoivent une convocation aux auditions. La motivation et le niveau de français seront évalués lors d’un entretien de 20 minutes avec une des enseignantes de FLE (français langue étrangère), suivi d’une expression écrite de 30 minutes environ.
Après l’étape des auditions, les apprenants reçoivent un mail indiquant s’ils sont retenus ou non et sont informés sur l’organisation des cours. [...]
Enseignement Supérieur
Université de StrasbourgLa plus grande fac de France ! Née suite de la fusion des 3 universités de la ville Louis-Pasteur, Marc-Bloch et Robert-Schuman.
Elle accueille plus de 50 800 étudiants chaque année dont 20% d’étudiants étrangers, 5300 enseignants chercheurs et personnels.
L’Université de Strasbourg propose de formation très vaste (sciences, lettres, sciences humaines et sociales, droit, médecine, s’y ajoutent le diplôme grande école de l’EM Strasbourg et celui de l’institut d’études politiques.
Elle offre comme formation :
35 mentions de licences dans 46 spécialités.
20 licences pro dans 33 spécialités.
5 diplômes d’ingénieur dans 13 spécialités.
61 mentions de masters dans 165 spécialités.
59 doctorats.
Pour plus d’informations accédez au site de l’Université de Strasbourg cliquez ici [...]
Université Paris SudUniversité de recherche intensive au spectre disciplinaire large, l’Université Paris-Sud est particulièrement réputée pour le niveau de sa recherche fondamentale (mathématiques, phsique) mais aussi dans le domaine des sciences de la santé, du droit ou des sciences du sport.
Depuis sa création, l’Université Paris-Sud a obtenu deux prix Nobel et quatre médailles Fields par l’intermédiaire des ses chercheurs.
Prestigieuse par sa recherche, l’Université l’est aussi pour son offre de formation très étendue au niveau disciplinaire tant en Licence, Master et Doctorat qu’en formations technologiques. Une formation qui s’inscrit dans le cadre commun de l’Université Paris-Saclay et qui permet aux étudiants de profiter du savoir-faire de tous les établissement membres de Paris-Saclay.
Pour accédez au site de l’Université Paris-Sud cliquez ici
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INALCOGrand établissement public d’enseignement supérieur et de recherche, l’Inalco a pour vocation d’enseigner et de mener des recherches sur les langues de l’Europe Centrale et Orientale, de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Asie, de l’Océanie et des populations de l’Amérique, à travers des disciplines telles que la géographie, l’histoire, l’anthropologie, les sciences politiques, économiques et sociales. Plus de 100 langues et civilisations sont enseignées. La recherche s’appuie sur 15 équipes dont la moitié en cotutelle avec les organismes tels que le CNRS et l’IRD. Leurs périmètres concernent les différentes parties du monde ou des disciplines des sciences humaines et sociales (sciences du langage, littérature, sciences sociales…).
Pour plus d’information cliquez ici [...]
Centres et Associations
🚨 PROGRAMME DE FRANCAIS F.LA.M NIVEAU B2 : ASSOCIATION KOLONE 🚨Tu n’as pas pu intégrer de programme de français à l’université ? Tu as un niveau de français B1 ? Tu es passionné par l’interculturalité et les langues étrangères ? Alors le programme F.LA.M B2 de l’association Kolone est fait pour toi !
L’Union des Etudiants Exilés te propose un accompagnement complet pour postuler au programme de français à visée B2 de l’association Kolone, qui te permettra non seulement d’acquérir un niveau B2 et de passer l’examen du DELF gratuitement, mais également de te familiariser avec le vocabulaire des métiers des services publics et du médico-social 😉 A travers ce programme, tu bénéficieras de 180 heures de cours dispensées du mardi au vendredi : tu travailleras ton français par des méthodes ludiques comme à travers la traduction, le chant et la poésie sonore 🎵 Le programme débute le 17 janvier jusqu’au 16 juin 2023 Date limite de candidature : 12 décembre 2022 Si tu souhaites postuler, contacte-nous en remplissant ce formulaire !
https://forms.gle/PCxS5cab3NX2Y2cx6
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Cercle international de l’ARCPrésentation de l’ARC :
Créée en 1957, l’association (loi 1901, à but non lucratif) a pour but de favoriser l’accueil des étudiants étrangers séjournant à Paris et dans la région parisienne en leur permettant de mieux connaître la langue et la culture françaises, et de promouvoir une amitié internationale.
Les activités :
PARLER LE FRANÇAIS :
A l’ARC, les participants parlent français avec tous les accents du monde. Sous la conduite d’un animateur ou d’une animatrice, les sujets les plus divers sont abordés, en toute liberté.
Chacun raconte des histoires, sérieuses ou drôles, pose des questions, parle de son pays, découvre des coutumes d’ailleurs et améliore son français en échangeant amicalement avec les autres.
Pendant la discussion, à l’initiative des animateurs ou à la demande des “étudiants”, la prononciation est corrigée, le vocabulaire enrichi, les expressions familières expliquées, etc.
Comment ça marche ?
par petits groupes de 7 à 8 étudiants autour d’un animateur français.
ARC accueillons aussi, dans la mesure de leurs possibilités, les non-étudiants étrangers âgés de 18 à moins de 60 ans.
3 séances par jour du LUNDI AU VENDREDI,
10h-12h00, 14h-16h15, 16h30-18h30
(hors vacances scolaires et jours fériés)
Vous pouvez venir TOUS les jours, à la séance de votre choix, mais à UNE seule séance par jour.
BALADES DANS PARIS :
Une fois par mois, des balades vous sont proposées le samedi matin afin de vous faire découvrir Paris.
Elles sont commentées alternativement par deux animatrices :
Jacqueline Fournier et Marie-Claire Vallet.
Ces activités sont strictement réservées aux adhérents de l’ARC et limitées à 15/20 personnes selon les balades.
L’ARC INSTRUMENT DE CULTURE INTERNATIONALE :
Des participants de 100 pays environ se rencontrent à l’ARC et, tout en s’imprégnant de culture française, découvrent d’autres cultures. De plus, en soirée, a lieu un “Mardi culturel” où conférenciers, étudiants ou animateurs, présentent les sujets les plus divers.
INSCRIPTIONS :
Toute l’année, sur place, sans rendez-vous, de 10h à 12h et de 14h à 18h, du lundi au vendredi.
Conditions d’admission :
l’ARC accueille en priorité les ETUDIANTS ETRANGERS. Dans la limite de ses possibilités d’accueil, les non étudiants étrangers, âgés de 18 ans à moins de 60 ans, sont également les bienvenus.
Un court entretien nous permettra de nous assurer que vous maîtrisez les bases du français parlé.
Contre une participation annuelle de 20 euros, renouvelable chaque année universitaire à la rentrée de septembre, une carte du Cercle International de l’ARC vous sera remise, à présenter à chacun de vos passages.
Contacte :
arc.cercle.international@gmail.com
tel 06 80 67 84 77 (répondeur)
maison des mines – 270 rue saint jacque – 75005
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Cours municipaux d’adultes à la Mairie de ParisLes Cours municipaux d’adultes (CMA) de la Ville de Paris sont à destination de toutes personnes âgées de plus de 18 ans, parisiennes ou non dans la limite des places disponibles.
Les CMA, pour quoi faire?
Vous souhaitez apprendre le français ou une langue étrangère ? Enrichir votre parcours professionnel ? Préparer un diplôme ?
La qualité des formations des Cours municipaux d’adultes est garantie par 850 formateurs experts. Ils travaillent chaque soir dans les 140 écoles et lycées où se déroulent les cours et répondent aux besoins professionnels et personnels des usagers.
Les auditrices et auditeurs des formations ont toutes et tous un point commun qui les rassemble : la volonté d’apprendre, de se dépasser pour acquérir de nouveaux savoirs et progresser dans leur vie personnelle et professionnelle.
il y a plus de 12 domaines différents.
pour plus d’information veuillez visitez cliquez ici [...]
Entraide Universitaire FrançaiseVous cherchez une bourse ou souhaitez prendre des courses de français gratuitement, L’association Entraide Universitaire Française vous aidera si vous êtes :
– étudiant dans l’enseignement supérieur (post-baccalauréat)
– réfugié statutaire en France
– résident en France
Si vous habitez en région parisienne :
venez retirer un dossier de demande de bourse dans leur locaux :
40, rue Rouelle, 75015 Paris, métro Dupleix, ligne 6.
Accueil sans rendez-vous : mardi, jeudi et vendredi, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h30.
Le lien de l’association : http://entraide-universitaire.fr [...]
Histoires de la Réussite
Yara AL HASBANI “je vais enseigner aux enfants la danse contemporaine”
NI est une jeune syrienne arrivée en France il y a 4 ans. Elle a appris le france avec les cours offerts par l’association Association Pierre Claver.
Elle étudie la danse contemporaine au Centre National de Danse à Paris.
Actualité
Mon Master : La plateforme unique pour candidater en MasterQU’EST-CE QUE LA PLATEFORME MON MASTER ?
Depuis 2023, toutes les candidatures en Master en France se font via une plateforme unique.
Il n’y a plus besoin de déposer un dossier sur la plateforme e-Candidat de chaque université, tout s’effectuera désormais sur l’unique site Mon Master créé par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR).
C’est un équivalent de Parcoursup pour le niveau master avec 3500 formations et 8000 spécialisations .
Cette plateforme permet de postuler mais également de s’informer sur les différentes formations disponibles (notamment le degré de sélection) en master en France et, selon le ministère, de bénéficier de l’aide des services rectoraux si vous n’obtenez aucune réponse positive.
A l’issu de l’étude des dossiers par les universités, vous pourrez obtenir 3 types de réponse : refus, liste d’attente ou admission. Si vous recevez une proposition d’admission vous pourrez refuser, accepter définitivement ou accepter de manière provisoire en attendant d’être potentiellement admis dans une autre formation.
Le but de cette plateforme est de faciliter et accélérer les affectations en master par la simplification des démarches, une meilleure connaissance des places disponibles et la mise en place d’un calendrier national unique.
Les services de chaque universités traitent les dossiers, mais le processus de candidature et le calendrier est le même au niveau national.
QUELLES SONT LES DATES POUR 2025 ?
Du 25 février au 24 mars 2025
Dépôt des candidatures
Du 31 mars au 1er juin 2025
Examen des candidatures par les établissements
Du 2 juin au 16 juin 2025
Phase d’admission (transmission des propositions d’admission aux candidats et réponse des candidats à ces propositions)
A partir du 17 juin 2025
Après acceptation d’une proposition d’admission, inscription administrative auprès des établissements, selon le calendrier établi par chacun d’eux
ou
Phase complémentaire permettant aux étudiants qui n’ont pas été accepté de candidater dans d’autres formations.
QUELLES MODALITES D’ADMISSION EN MASTER ?
Pour candidater sur Mon Master il faut :
– Être titulaire d’un bac +3 (licence ou équivalent)
– Venir d’un pays membre de l’Espace économique européen ou résider en France
– Déposer un dossier complet dans les délais impartis, les items présents sur l’interface de la plateforme pour toutes les formations seront les suivants : CV, cursus post-bac, relevé de notes (il n’est pas obligé de le doter d’une traduction assermentée), stages effectués, expérience professionnelle. Attention chaque document de devra être en PDF et ne pas dépasser 2Mo !
– Les établissements demanderont ensuite une liste de documents (de leur choix) à fournir en format PDF (lettre de motivation, justificatifs, CV en anglais etc.). Cette liste sera spécifique à chaque formation
– Faire un maximum de 15 vœux par étudiant.e en formation initiale (1 vœux = plusieurs parcours possible) + 15 vœux en apprentissage
– Le ou la candidat.e peut par la suite être convoqué.e à des entretiens
Les candidat.es n’étant PAS concernées par la procédure Mon Master :
– Celles et ceux de nationalité étrangère (hors Espace économique européen) dont le pays de résidence bénéficie du système Etudes en France
– Les étudiant.es autorisé.es à redoubler leur première année de master
– Les étudiant.es voulant accéder à aux rares écoles ou formations qui ne sont pas sur la plateforme et qu’il faut contacter directement
– Les candidat.es souhaitant être admis.es en première année de master par le biais d’une validation des études supérieures (VES) ; par ailleurs, la procédure de validation des acquis professionnels (VAP) n’est pas gérée par la plateforme
– Les étudiant.es dont le cursus prévoit automatiquement l’admission en première année de master, notamment les étudiant.es en cursus master en ingénierie (CMI)
– Les étudiant.es en formation continue ou en reprise d’étude doivent candidater par la plateforme e-Candidat dans certains établissements (ex : Sorbonne-Paris-Nord). Il faut prouver qu’on est sorti des listes d’attente de la plateforme Mon master via une attestation (produite par la plateforme)
Le déroulement de la phase d’admission :
– Réponses possibles des universités : admission, refus, ou liste d’attente (avec le numéro de la place en liste d’attente pour que chacun.e puisse se situer et évaluer ses chances)
– A noter de l’admission n’est PAS automatique elle se fait après examen du dossier et/ou sur concours ou à la suite d’un entretien et à condition d’avoir trouvé un contrat dans le cas d’une formation en alternance.
– Délai limité de réponse qui se raccourcit progressivement. Il n’y a parfois que 36 heures pour accepter ou non les propositions d’admission. Passé ce délai il sera considéré que vous avez refusé la proposition et votre place sera proposée à une autre personne. Il faut donc se connecter très régulièrement à la moindre notification.
– Si vous acceptez une proposition, vous restez quand même sur la liste d’attente des autres formations (sauf si vous les refusez) jusqu’à une date limite où on vous demandera de faire un choix.
– En cas de refus : possibilité de demander les raisons du refus au ou à la chef.fe d’établissement jusqu’à un mois après avoir obtenu la réponse en faisant un recours gracieux.
Cas particuliers :
– Si le candidat ne reçoit aucune proposition d’admission : Il est possibilité de saisir le rectorat : La procédure est indiquée ici (à noter que les conditions ont été durcies depuis la rentrée 2021 et que cela n’aboutit pas toujours)
– Si le candidat est hors délai, il est possible de contacter le ou la responsable de formation qui peut choisir d’accepter ou non d’accepter la candidature. Attention cette démarche doit rester exceptionnel et a moins de chances d’aboutir !
– Si la liste d’attente est épuisée, à partir du 1er septembre, chaque établissement aura la possibilité de mener son propre recrutement. Les étudiants pourront faire des candidatures spontanées (mais les modalités seront décidées par chaque établissement).
– Il existe une bourse “Mobilité master” pour les étudiants : il faut être boursier et être inscrit en licence à l’université en France l’année précédant le Master
Lien vers la plateforme Mon Master : cliquez ici.
Vidéo explicative : Tout savoir sur Mon Master en 2023, la nouvelle plateforme nationale – Thotis Master – YouTube
OBSERVATIONS de SILLAT – anciennement l’Union des Etudiants Exilés
Des dérogations à cette nouvelle procédure de candidature ont été établies par arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de l’outre-mer pour certaines formations spécifiques, certains calendriers particuliers ou certains étudiant.e.s ayant un statut particulier.
Plus spécifiquement, l’arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de l’outre-mer du 22 février 2023 précise que les candidat.e.s de nationalité étrangère (à l’exception des ressortissants de l’Espace économique européen, d’Andorre, de Suisse ou de Monaco) dont le pays de résidence est couvert par le dispositif Etudes en France, sont soumis.e.s à ce dispositif, et donc ne passeront pas par la Plateforme Mon master.
Toutefois, ce dispositif est destiné aux étudiants étrangers non communautaires résidant à l’étranger. Il a comme objectif de traiter leur candidature dans un établissement universitaire français et de réaliser le suivi des étudiants étrangers.
Il semblerait qu’il ne soit pas prévu comment les étudiants réfugiés, apatrides ou demandeurs d’asile qui résident en France et souhaitent poursuivre leurs études en France pourront candidater pour le deuxième cycle d’études supérieures. Il est également important de noter qu’il existe une procédure spéciale pour les étudiants exilés pour candidater au premier cycle d’études supérieures en France, mais il est incertain si cette procédure est également appliquée pour le deuxième cycle d’études supérieures.
Certaines universités proposent des procédures d’admission adaptée ou dérogatoire :
Mais dans le cas où des procédures dérogatoires spécifiques ne sont pas prévues pour les étudiants exilés, ceux-ci et celles-ci peuvent contacter directement le responsable de leur formation, ou prendre rendez-vous avec nous pour en discuter.
Nous restons vigilants pour tout blocage qui pourrait rendre difficile une candidature pour les étudiants exilés.
Sources :
Mon Master, nouvelle plateforme nationale pour l’entrée en master 1 | enseignementsup-recherche.gouv.fr
Discriminations à l’université : pour la première fois, un testing cible 600 responsables de Masters (radiofrance.fr)
Titre:Présentation d’étude – Sélection à l’entrée en master : les effets du genre et de l’origine (univ-gustave-eiffel.fr)
[...]
Cours de français intensifs pour les étudiant.e.s exilé.e.s à ParisL’Union des Étudiants Exilés, en partenariat avec le Campus Condorcet, est fière de lancer un nouveau programme de cours de français pour l’année académique 2024-2025. Ces cours s’adressent aux personnes exilées souhaitant améliorer leur maîtrise de la langue française dans un cadre académique, avec des objectifs clairs : faciliter l’intégration universitaire et renforcer les compétences linguistiques nécessaires à la réussite dans l’enseignement supérieur.
Niveaux proposés :
B1 : Pour les personnes ayant atteint le niveau A2.
B2 : Pour les personnes ayant atteint le niveau B1.
Quand ?
Les cours débuteront le lundi 18 novembre 2024.
Fréquence et durée :
5 jours par semaine : du lundi au vendredi.
2 heures par jour, pour une immersion linguistique intensive.
Les horaires sont les suivants :
Niveau B1 : de 10h à 12h.
Niveau B2 : de 13h à 15h.
Critères d’éligibilité :
Ces cours sont ouverts à toutes les personnes exilées, quel que soit leur statut administratif :
Réfugiés
Demandeurs d’asile
Personnes sans droit de séjour
Dublinés
Déboutés d’asile
Personnes sous protection temporaire
En plus de ces critères, il est nécessaire d’avoir un projet d’étude et d’être disponible pour suivre les cours selon les horaires indiqués.
Pourquoi suivre ces cours ?
Ces cours académiques de français sont spécialement conçus pour répondre aux besoins des étudiant.e.s en exil. Ils offrent :
Une préparation linguistique solide pour suivre des cours universitaires.
Un environnement d’apprentissage stimulant encadré par des enseignants expérimentés.
Des méthodes pédagogiques adaptées, mêlant cours théoriques, exercices pratiques et échanges interactifs.
En choisissant ces cours, vous vous donnez les meilleures chances de réussir vos études et de vous intégrer pleinement dans la vie universitaire.
Comment s’inscrire ?
Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant jusqu’au 13 novembre 2024 👇🏼
https://forms.office.com/Pages/ResponsePage.aspx?id=v2DMoV_FcUa8n4tz1nQHbI24Go-6T3pKgjCW1RN9eaVUMDBTRlVFRzVLMDVTS1pVOUhBNzdBUzVUQS4u
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre site web ou à contacter directement l’équipe de l’UEE via le mail :
contact@ueefrance.org.
Ne manquez pas cette opportunité de renforcer vos compétences en français et de vous préparer à exceller dans votre parcours académique !
À bientôt dans nos classes ! [...]
Enseignant.e de FLE / objectif universitaire FOUL’UEE-Union des Étudiants Exilés recherche un.e professeur.e de français langue étrangère spécialisé.e dans l’enseignement du français à objectif universitaire (FOU). Vous interviendrez auprès d’un public en exil, déterminé à intégrer ou réintégrer un parcours académique en France. Votre rôle sera d’accompagner ces apprenants dans l’acquisition des compétences linguistiques nécessaires à leur réussite dans l’enseignement supérieur. 4 jours par semaine : lundi, mardi, jeudi et vendredi.
Public visé : Population en exil tous statut administratif souhaitant reprendre des études supérieures.
Niveaux des cours :
A2 avec objectif d’atteindre B1
B1 avec objectif d’atteindre B2
Type de cours :
Cours de français à visée universitaire, avec des méthodes innovantes et interactives, adaptées aux besoins des apprenants pour les aider à intégrer un parcours académique.
Missions principales :
Préparer et animer des cours de français (FLE) pour des adultes exilés en tenant compte de leurs parcours et de leurs objectifs d’études supérieures.
Utiliser des méthodes pédagogiques créatives, innovantes et engageantes.
Concevoir des supports de cours adaptés aux niveaux A2/B1 et B1/B2.
Favoriser l’acquisition des compétences linguistiques requises pour réussir dans un environnement universitaire francophone.
Évaluer régulièrement les progrès des apprenants et adapter le contenu pédagogique en conséquence.
Utiliser des outils numériques et pédagogiques pour enrichir l’expérience d’apprentissage.
Profil recherché :
Master FLE / Didactique souhaité
Expérience de 5 ans minimum dans l’enseignement du français langue étrangère (FLE).
Excellente connaissance des niveaux A2, B1 et B2 du CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues).
Expérience avérée dans l’accompagnement d’adultes en exil ou en situation de migration, avec une approche bienveillante et inclusive.
Capacité à concevoir et animer des cours dans une optique universitaire (français académique).
Créativité et capacité à intégrer des méthodes pédagogiques innovantes (jeux de rôle, outils numériques, etc.).
Flexibilité et capacité à s’adapter aux besoins spécifiques des apprenants.
Conditions :
Contrat : Prestation de service Auto-entrepreneur
Rémunération : 35€ par heure de cours effectuée.
Volume horaire : 4 jours par semaine, 4 heures par jour (2 heures pour chaque niveau).
Durée des cours : 96h par niveau.
Lieu : Campus Condoercet, 93300 Aubervilliers
Candidature :
Envoyer CV et lettre de motivation au recrutement@ueefrance.org en précisant vos expériences pertinentes et vos méthodes pédagogiques innovantes.
pour télécharger la fiche de poste : FICHE DE POSTE Prof [...]
L’accès à l’enseignement supérieur des étudiant·es exilé·es en France Récits, parcours et recommandationsFace au manque de données sur l’accès à l’enseignement supérieur des personnes exilées, cette recherche-action collaborative construite à partir de l’analyse thématique d’entretiens auprès d’étudiant·es exilé·es nourrit deux objectifs principaux : donner un aperçu de la situation des étudiant·es exilé·es lorsqu’ils et elles s’engagent dans un parcours de reprise d’études et identifier les obstacles institutionnels, administratifs, ou matériels à leur accès aux études supérieures ; le tout à partir de récits à la première personne. Elle vise à susciter des travaux académiques, stimuler la réflexion politique, et aider à concrétiser des améliorations dans l’accès aux études supérieures des personnes exilées. L’étude aborde trois domaines des trajectoires d’étude des personnes exilées : la question de l’information et de l’inscription d’abord, les enjeux du lien social et de la poursuite d’études ensuite, et enfin le thème de la précarité matérielle (logement, revenu, travail) qui conditionne grandement le parcours académique.
Manque d’information et blocages administratifs : la langue et le statut administratif comme principales barrières à l’accès aux études
L’accès à l’information et aux procédures de candidature pour la reprise d’études des personnes exilées en France est complexe et inégal.
La première inégalité oppose les étudiant·es qui ont eu l’opportunité de rejoindre l’université française via le dispositif Campus France et les autres, qui doivent se débrouiller seul·es, une fois sur le territoire français, pour candidater, révélant les effets délétères d’une politique d’accueil discriminatoire puisque seuls 69 pays sont concernés par la procédure « Études en France » de Campus France.
Les entretiens révèlent par ailleurs la grande diversité d’acteurs publics et privés auprès desquels les candidat·es obtiennent des informations. Mais l’absence d’informations vérifiées, accessibles et diffusées largement dans tous les points d’accueil complique la reprise d’études. La dématérialisation des services administratifs, l’éloignement physique et le manque d’accompagnement des candidat·es renforcent leur isolement ainsi que les inégalités dans l’accès aux informations. Les établissements universitaires, dont les informations et les procédures d’inscription sont souvent uniquement accessibles en ligne et en français, créent des barrières technologiques pour des publics durement exposés à la fracture numérique, c’est-à-dire sans connexion internet, ni mobile ou ordinateur fiable. Ces difficultés sont redoublées par le coût financier des dossiers de candidature, sans commune mesure avec ceux, déjà conséquents, des étudiant·es de nationalité française ou issu·es du système d’enseignement français, et par la grande variation des attentes en fonction des établissements.
Les barrières sont également d’ordre linguistique. Dans un contexte où les solutions pour apprendre la langue sont très inégales et souvent très éloignées des standards universitaires, la (non) maîtrise du français et l’impossibilité de se mettre au niveau constituent en effet la première barrière à l’accès aux études. Les informations sur les tests linguistiques sont insuffisantes, les solutions proposées par les universités sont rares et les cours (contraignants) réalisés par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) sont insuffisants et arrivent tardivement dans le parcours migratoire.
L’absence d’information claire et accessible sur les conditions de reprise d’étude expose les candidat·es à l’arbitraire du personnel administratif des établissements universitaires. Celui-ci peut alors par manque de formation mais également parfois par manque de volonté manifeste, ne pas respecter le droit et mettre en place, sans qu’une résistance ne leur soit opposée, des pratiques administratives d’éviction.
Les conséquences sont parfois désastreuses sur le parcours d’études pour des personnes moins sûres de leurs droits, qui prennent souvent pour argent comptant les informations, parfois fausses, que des personnes en situation d’autorité leur donnent. Elles mènent très souvent à des ruptures de droit, comme des refus d’inscription fondés sur la situation administrative, surtout lorsque la personne n’a pas de statut régulier ou est en cours de demande d’asile. Ces difficultés sont souvent aggravées par des expériences accumulées de discrimination dans les autres sphères de leur vie qui entravent l’accès aux ressources nécessaires à la reprise d’étude, mais aussi par les longues périodes d’attente pour obtenir un titre de séjour, ce qui complique et retarde le projet de reprise d’études. Source de désœuvrement et d’incompréhension, ces obstacles conduisent à des abandons et au renvoi des étudiant·es exilé·es vers des métiers bien souvent pénibles et précaires, sans lien avec leur formation initiale.
Les barrières sociales et institutionnelles à la poursuite et à la réussite des études
Une fois en études, les mêmes difficultés se répètent et se cumulent avec d’autres, notamment relatives à l’intégration au sein de groupes d’étudiant·es et à l’adaptation au système d’enseignement français.
L’accompagnement pendant le cursus universitaire présente des lacunes : les étudiant·es font rarement l’objet d’un accompagnement spécifique et doivent s’adapter seul·es à leur nouvel environnement d’études, parfois très différent de celui qu’ils et elles connaissaient dans leur pays d’origine. Cela renforce les inégalités avec les autres étudiant·es et compromet d’autant plus la réussite du projet d’études. La première année s’apparente en effet à une année d’adaptation, avec des résultats souvent très éloignés des réelles compétences des étudiant·es et des conséquences désastreuses pour la poursuite d’un cursus académique dans un environnement universitaire de plus en plus sélectif.
Les difficultés dans la construction du lien social et les discriminations ont des impacts sur la vie quotidienne : elles retardent les parcours administratifs, professionnels, linguistiques et ont des conséquences néfastes sur la santé mentale. La solitude découle des démarches administratives laborieuses, de la nécessité de travailler à côté des études, de la distance géographique entre l’université et le lieu d’habitation, mais aussi des barrières linguistiques, des différences culturelles, et des écarts d’âge. Le ressenti des discriminations est omniprésent, touchant les étudiant·es sur la base du statut administratif, de traits culturels, sociaux ou liés à l’origine. Malgré ces défis, environ un tiers des enquêté·es parviennent à entretenir des liens sociaux grâce aux cours de langue ou à des familles d’accueil, avec des effets positifs sur les parcours d’études.
Plusieurs dispositifs locaux et nationaux existent pour pallier ces difficultés : les Diplômes universitaires Passerelle (DUP) ou d’autres programmes (comme à Poitiers ou à l’ENS de Paris). Sans corriger toutes les failles du système actuel, ils facilitent l’intégration à l’université en fournissant un accompagnement plus adapté et personnalisé, notamment en ce qui concerne l’apprentissage de la langue. Ces diplômes reposent néanmoins sur des financements publics et privés restreints qui limitent le nombre de places disponibles pour tous et toutes les étudiant·es candidat·es.
La précarité matérielle des étudiant·es exilé·es ou la déstabilisation des études
La précarité du logement, la difficulté d’accès aux ressources financières et les procédures administratives complexes sont autant de défis auxquels sont confronté·es les étudiant·es exilé·es, entravant leur réussite académique ou même la possibilité d’entamer des études.
Disposer d’un logement stable est essentiel pour la réussite des études des personnes exilées, mais de nombreux obstacles empêchent cette stabilité. La majorité des étudiant·es rencontré·es vivent dans des conditions difficiles, certain·es même dans la rue, ce qui a des conséquences sur leur santé physique et mentale. L’absence de solutions institutionnelles conduit à une suroccupation de logements partagés, compromettant l’intimité et la tranquillité nécessaires aux études. Les hébergements destinés aux demandeurs·euses d’asile sont très souvent inadaptés, notamment en raison du dispositif de l’hébergement directif de l’OFII.
Les résidences universitaires du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) constituent parfois une solution, mais elles ne sont pas accessibles à tous et toutes, en raison de critères d’admission restrictifs. Même si les étudiant·es sous protection internationale (réfugié·e, protection subsidiaire ou temporaire) peuvent y avoir accès, un tri est souvent effectué entre les étudiant·es, selon leur niveau de diplôme ou leur origine nationale. Contraint·es de se loger dans le privé, les exclu·es du CROUS sont exposé·es à des coûts élevés de transport et à des difficultés financières fortes. Même avec un logement CROUS, des problèmes peuvent persister, tel que l’expulsion de la résidence en raison de difficultés financières.
À cette précarité résidentielle s’ajoute une précarité économique, qui prend d’abord la forme de difficultés d’accès aux bourses du CROUS en raison de critères d’âge et de statut administratif. Ensuite, les étudiant·es exilé·es sont souvent contraints d’occuper de petits emplois précaires pour subvenir à leurs besoins, imposant un équilibre instable entre travail et études. La nécessité de travailler découle de la précarité économique et administrative, engendrant une situation peu propice, voire impossible, pour la reprise des études.
Enfin, les démarches administratives, souvent longues et incertaines, compliquent le suivi des études. Les étudiant·es exilé·es font face à des obligations de présence liées à ces procédures, compromettant ainsi leur disponibilité pour les cours. Par ailleurs, l’attente prolongée et les différentes étapes des procédures de régularisation peuvent être moralement éprouvantes et limiter la disponibilité d’esprit nécessaire à l’apprentissage, ainsi que rendre incertains les perspectives et le projet d’études. La situation de précarité administrative rallonge le temps nécessaire pour entamer, suivre et valider des études.
Malgré l’ensemble des difficultés soulignées dans ce rapport, la plupart des personnes rencontrées souhaitent poursuivre leurs études et travailler en France. Elles envisagent leur avenir en France et sont déterminées à tout mettre en œuvre pour y arriver. À partir de l’enquête et de discussions avec des étudiant·es exilé·es, nous proposons une liste de recommandations à destination des établissements universitaires et de différents ministères et institutions publiques.
Pour lire la recherche vous pouvez la télécharger L’accès à l’enseignement supérieur_rapport d’étude_UEE_juin 2024 1
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Rêvez-vous d’étudier à Sorbonne Université ? Découvrez vos optionsRêver d’une éducation de qualité est le début d’un voyage prometteur, Sorbonne Université se présente comme une destination de choix pour les étudiants du monde entier. Pour ceux d’entre vous qui ont dû quitter leur pays et cherchent à poursuivre leurs études en France, Sorbonne Université offre des parcours adaptés à votre situation et à votre niveau de français. Voici les possibilités qui s’offrent à vous.
Pour ceux qui maîtrisent le français (Niveau B2)
La Demande d’Admission Adaptée (DAA) :
Cette procédure spécifique est conçue pour les étudiants exilés désirant s’inscrire en première année de licence ou en master. La période de candidature s’étale du 15 mars au 15 juin 2024.
Comment procéder ?
Téléchargez le dossier EXIL ici ou sur le site de l’université, complétez-le et envoyez-le avec les pièces justificatives nécessaires à l’adresse mail dédiée :
Sciences-DFIPVE-exil@sorbonne-universite.fr
C’est une opportunité en or pour ceux qui sont déjà en France et qui rêvent de rejoindre une des plus prestigieuses universités françaises.
Pour ceux qui souhaitent améliorer leur français
Le Diplôme Universitaire Passerelle (DU RESPE) :
Si votre niveau de français est inférieur à B2, ce programme est fait pour vous. Il vous aidera à passer de B1 à B2, vous ouvrant ainsi les portes de l’enseignement supérieur en France. Les informations sur les phases de candidature seront disponibles sur notre site et page Facebook.
Assistance et accompagnement
Nous comprenons que le processus peut paraître complexe, mais vous n’êtes pas seuls. L’UEE, est là pour vous aider à naviguer dans ces démarches. Que ce soit pour remplir un formulaire ou pour comprendre les différentes étapes, n’hésitez pas à nous contacter pour prendre un rendez-vous
Rendez-Vous
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Femmes exilées et études : Besoins et recommandationsÉcrit par : Samaher AL-HADHERI
Contribution : Naïs BOURBON
L’UEE a récemment entrepris une évaluation approfondie des besoins des femmes exilées, avec pour objectif de réfléchir à des solutions adaptées pour faciliter leur intégration dans l’enseignement supérieur. Cette initiative revêt une importance particulière parce que nous avons observé que le nombre de femmes qui sollicitent les services d’accompagnement de l’UEE est moindre par rapport aux hommes. L’évaluation a pu voir le jour grâce au soutien du Fonds L’Oréal pour les Femmes, à qui nous exprimons notre profonde gratitude pour leur contribution précieuse.
L’évaluation a été réalisée à l’aide d’un questionnaire structuré, comprenant des questions ouvertes et fermées, pour recueillir des données quantitatives sur divers aspects tels que les caractéristiques démographiques, les niveaux d’éducation, les défis rencontrés et les aspirations éducatives. Cependant, malgré une cartographie élaborée pour contacter des résidences et hébergements temporaires où des femmes exilées seraient susceptible de vivre, nous avons rencontré des difficultés dans l’obtention de réponses. Une nouvelle approche a été adoptée en sollicitant le soutien d’associations partenaires pour recommander vingt femmes, aboutissant à cent entretiens en vue de leur intégration.
Les résultats des évaluations réalisées avec 27 femmes, dont une a déjà réussi à obtenir une admission à l’Université Paris 8, ont été cruciaux pour comprendre leurs situations initiales, les défis rencontrés et les obstacles à surmonter. L’échantillon regroupe des femmes de 14 nationalités différentes, qui ont majoritairement plus de 30 ans et dont plus de deux tiers ont au moins un enfant. Cela a conduit à l’identification précise des besoins des femmes exilées pour accéder aux études supérieures ou à des formations courtes.
Face à certains défis liés au nombre d’entretiens réalisés, une adaptation des objectifs a été nécessaire. Désormais, 25 entretiens seront menés tous les deux mois, avec une orientation vers des programmes universitaires ou des formations courtes en fonction des besoins spécifiques de chaque femme.
Recommandations pour l’Éducation et l’Emploi des Femmes Exilées
L’analyse des résultats met en lumière les défis complexes auxquels font face les femmes en exil, allant des barrières linguistiques aux problèmes de santé et aux procédures administratives complexes. En effet, la totalité des répondantes ont exprimés l’envie d’accéder à l’enseignement supérieur ou à des formations courtes. Face à ces difficultés, 88% des femmes interrogées ont l’intention de suivre des formations de soutien à l’inscription à l’université et 92% des formations de soutien à la recherche à l’emploi.
Afin de favoriser leur intégration, les recommandations suivantes sont proposées :
Renforcement des compétences linguistiques : Proposer des programmes avancés au-delà du niveau B1 pour surmonter les barrières linguistiques, étant citées par les interrogées comme étant les obstacles les plus importants.
Initiatives de soutien global : Introduire des programmes de prise en charge globale pour guider les femmes dans les candidatures universitaires, les demandes de bourses et l’orientation professionnelle.
Promotion du bien-être : Prioriser le soutien médical et psychologique pour contribuer au bien-être physique et mental qui participe en partie à la réussite et l’accomplissement des études.
L’accompagnement professionnel : Mettre en place un programme pour aider les femmes à accéder à des opportunités professionnelles et finalement à autonomie financière.
Des programmes de mentorat : Mettre en place des programmes pour guider les femmes dans leur parcours académique et professionnel.
Des formations spécifiques : Mettre en place des formations avec le but de renforcer la confiance et les compétences des femmes.
Vers un Avenir Inclusif
Malgré la diversité de nationalités, de statuts administratifs et de situations socio-économiques, une tendance émerge : le fort désir des femmes exilées d’accéder à l’éducation supérieure et à des formations de courte durée. Leurs aspirations à s’engager dans des métiers des soins, malgré les défis, soulignent l’importance de les soutenir dans ces domaines cruciaux.
Dans le cadre de nos recommandations, l’UEE s’est engagée à mettre en place des programmes de formation et de soutien pour les femmes en exil en France, afin de faciliter leur accès à l’enseignement supérieur et aux opportunités professionnelles. En investissant dans ces femmes courageuses, la France peut renforcer son capital humain et répondre aux défis démographiques à venir.
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